X pisti Sigillum et Eperons d’OR (27)
Centurie I
58.
Tranché le ventre naistra avec deux testes,
Et quatre bras : quelques ans entiers vivra
Jour qui Alquiloye celebrera ses festes,
Fossen, Turin, chef Fer rare suyvra.
FER RARE suivra = UN FAIT d’ARME RARE
VA SUIVRE en 1.59
Bon, on commence ici
59.
Les exiles deportés dans les isles,
Au changement d’un plus cruel monarque
Seront meurtris : & mis deux les scintiles,
Qui de parler ne seront estés parques.
59.
Les exiles deportés dans les isles,
Au changement d’un plus cruel monarque
J’ai commencé à trouver ici les éperons d’or alors que je voulais aller voir sur le « green », le groen, le vert, c-à-d à son opposé, tous les ROUGE, SANG, etc, …
Mais voilà que me saute aux yeux…
SERONT,
Et j’avais déjà pensé à ce ront,
En pensant à la BATAILLE des EPERONS D’OR…
SERONT MEURTRIS :
Égale :
LES E-perons seront meurtris…
« per ons » = par (en latin), door « ons »
« par nous » en flamîns…
Mais soit…
Les éperons « door » ons,
les éperons d’or par nous ont été meurtris…
hé oui !
Comment ?
Mis deux les scintil(l)es
J’ai mis deux comme il y a deux éperons par cavalier, et parfois (pour certains) deux cavaliers pour un cheval !!!
C’est vrai que les éperons d’or ça scintille ! surtout au soleil…
Mais le soleil n’est pas encore levé… Il sort à peine, les français vont attaquer…
D’ailleurs, le soleil se lève déjà… ils vont l’avoir dans les yeux…
Nous les voyont briller dans la pénombre…
Leurs beaux éperons d’OR comme le soleil…
J’ai doublé le point qui représente le soleil, car quand il sera levé de deux points (deux poings) ils attaqueront…
À (2 x 15°) = 30° de hauteur = 2 POINGS (truc encore utilisé en marine)(c’t’un pote qui me l’a dit…)
Et les deux points ils sont ici :::::::::::::…
Comme sur notre SIGILLUM des Templiers…
Voici le SIGILLUM qui sort de presse flambant neuf…
Je remarque que : Le X de X PISTI est un peu décalé…
Et que le W arrondi, c’est le M de militum à l’envers, ce qui représente un w grec…
Où est l’ALPHA ??? a ???
Il est entre le X et le P,,, autrement dit :
Il est entre le X et le P,,, autrement dit :
Ce qui donne X :A 😛 = PAX CHRISTI…
Donc notre a
XAPISTI : + SIGILLUM ???
Non !! SAPRISTI !
XAPISTI ( :+) SIGILLUM ??? non
XAPISTISIGILLUM mouais
XA PISTIS IGILLUM mouais =
PISTIS SOPHIA là oui !
« pistis sophia »
ou un écrit gnostique bien connu …
( :+) ??? Que signifie ???
Voici mes deux poings fermés : un point représente un poing fermé… soit à bras tendu +- 15° d’angle …
SOIT deux points… = 30°
Les Templiers, dans les pays solaires, savaient qu’il fallait attaquer avec le soleil dans le dos …
Ils se sont bien positionnés, nos flamîns…
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
D’ailleurs, scintiles deux fois = dix tiles , (Disent-ils)
Et dix styles= aussi cinq styles, et quintiles,…
Et sextiles et ter-tiles…
D’ailleurs, ne dit-on pas : piquer des deux ??? EPERONS
Même pas d’or…
Deux cavaliers, quatre éperons templiers…
Le point sur le i en caballe (cheval) (cabaleros), cela veut dire : LA LUMIERE SPIRITUELLE… SOLAIRE
L’AURORA CONSURGENS…
L’heure de l’attaque…
3 x : = Trois fois deux points solaires = six = SCI points
= 6 poings = 90° degrés d’altitude…
7 poings, points, oints = 105°
Seront meurtris : & mis deux les scintiles,
Qui de parler ne seront estés parques.
Ne seront = ép erons ;
S
Qui = esqui
Qui est-ce qui seront meurtris ? Les chevaux ?
Qui de parler ne seront estés parques.
Bon
Renseignons nous sur les éperons …
De l’ancien français esperon, du francique *sporo.
SPORO D ORO
Ca commence pas mal…
Du francique *sporo.
Nom commun
esperon /espeˈru/ masculin
- Éperon.
- fissèt son caval d’un cop d’esperon, e trobèt un pagés abilhat de negre, que portava sos quatre pels abatuts, e una crespa penjada sus lo darrièr decatalanat de son capèl.
il éperonna son cheval et trouva un manant habillé de noir : ses quatre cheveux étaient ras, un crêpe pendait derrière son chapeau dégrafé. — (Jean-Baptiste Fabre, Istòria de Joan-l’an-pres, adaptation à la graphie classique par Patric Sauzet, traduction française Patric Sauzet et Felip Gardy, 1988, CRDP Montpellier)
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éperon | |
Un éperon d’équitation médiéval. (1)
Éperons sur les fleurs de Linaria pelisseriana. (2)
Construction sur un éperon rocheux. (5)
éperon /e.pə.ʁɔ̃/ masculin
La verge en main, mise
au milieu de branche,
Il moulle et le limbe et le pied…
Comme un eperon, espérons, espoir ?
qui s’adapte au talon du cavalier et dont l’extrémité pointue ou portant une molette sert à piquer les flancs du cheval pour le stimuler.
- En effet, […], le cheval releva la tête et hennit comme pour annoncer son arrivée, et, cette fois, sans que son maître eût besoin de l’exciter ni de la parole ni de l’éperon, il redoubla d’ardeur, …. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Et, enfonçant les éperons dans les flancs de sa monture qui hennit de douleur, il partit à fond de train. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- Toute proportion gardée, je pourrais comparer ce mouvement à celui du cheval qui vient de prendre, tout-à-coup, un violent coup d’éperon près de la sous-ventrière. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Botanique) Prolongement en forme de tube de la corolle ou du calice (ne concerne parfois qu’un pétale ou sépale particulier).
- Partie de la proue d’un bâtiment qui se termine en pointe et qui a plus ou moins de saillie en avant.
- L’éperon supportait la figure qui donnait son nom au vaisseau.
- L’éperon des galères antiques était armé de fer.
- (Maçonnerie)
- Sorte de fortification en angle saillant, qu’on élève au milieu des courtines, ou devant des portes, pour les défendre.
- Ouvrage en pointe qui sert à rompre le cours de l’eau, devant les piles des ponts, ou sur les bords des rivières.
- Tous piliers qu’on construit extérieurement d’un mur de terrasse de distance en distance, et qui se lient avec le corps du mur pour tenir la poussée des terres (Contrefort, anciennement contre-fort).
- (Géographie) Partie d’un contrefort, d’une chaîne de collines ou de montagnes qui se termine en pointe.
Dérivés
- éperon barré (éperon rocheux fortifié)
- éperonner
- éperonneur
- gagner ses éperons (faire ses premières armes avec distinction. Cela se dit, au propre, des anciens chevaliers ; et on le dit au figuré de quelqu’un qui a bien mérité, qui justifie d’une manière brillante les avantages, les récompenses qu’il obtient)
- n’avoir ni bouche ni éperon (au sens propre, se dit d’un cheval qui ne réagit ni à la bride ni aux coups d’éperons et au sens figuré se dit d’une personne inerte qu’aucun moyen ne saurait animer)
Éperons mérovingiens
59.
Les exiles deportés dans les isles,(1)
Au changement d’un plus cruel monarque (2)
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
Qui de parler ne seront estés parques. (4)
Bon… Je dois faire bien mes devoirs ; mon âne me dit que je suis trop dispersé alors je ne m’occupe que de ce quatrain… je ne suis pas convaincu, m’enfin !!!
1.59.(1)
Les exiles deportés dans les isles,(1)
Donc des isles et des exi(s)les…
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
et une troisième scintille : scintiles
Ceci dit, je sors déjà brièvement du sujet, pour vous montrer que :
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
= mis deux les scintiles = deux milles cinq tiles… =
Mis les deux seins titille…
Ces ronds de mes deux seins meurtris…
Ces deux aréoles de mes deux seins meurtris…
= martyre de sainte AGATHE (voir AGATHOS DAÏMON)…
Sainte Agathe de Catane ou Agathe de Sicile est une sainte chrétienne, vierge et martyre, morte en 251 et fêtée le 5 février.
Me ferond médecine des seins et des auréoles des saints
DESSEINS, dessins,des saints et des seins…
AGATHE de Sicile…, de CATANE
Catane est située sur la côte orientale de la Sicile, sur la mer Ionienne, à mi-chemin entre les villes de Messine et Syracuse, au pied du volcan Etna. En bordure d’un rivage principalement lavique et anfractueux, la monotone magnificence de ses noires roches escarpées espace à l’improviste, outre les zones commerciales de son port, pour devenir avant tout un littoral de sable dorée (La plage de la Plaia) et en dernier l’embouchure marécageuse de l’Oasis du fleuve Symèthe où les fertiles limons accueillent un écosystème sicilien unique et protégé.
Le Golfe d’Ognina est la seule anse maritime digne de remarque. Il correspond au mythique Port d’Ulysse (le Portus Ulixis ou Portus Odysseus cité par Pline l’Ancien). C’est le présumé et légendaire débarcadère du héros homérique et de ses compagnons dans la Trinacrie Ionienne. Après cela ils rencontreront le gigantesque cyclope Polyphème et fuiront la colère du troglodyte aveuglé grâce à un fin stratagème du Roi d’Ithaque.
Les menus sables noirs de la Petite Rade de San Giovanni Li Cuti sont très connus et mouvementés en été comme rendez-vous balnéaire pour centaines d’estivants catanais qui lézardent ici dans une véritable fourmilière humaine de corps occupés à se bronzer en bavardant.
L’expression dialectale « Li Cuti » correspondant « aux Queux, aux Aiguisoirs », et ils peuvent simplement identifier « des Rochers » ou « des Affiloirs, des lieux appropriés au riblage et à l’érosion des écueils ».
Symboles de la ville
Les noms de la ville et leurs significations
- Le village siculien : Katane Ce mot de la population autochtone des Sikèles se traduit par « râpe, racloir, couteau à écorcher, écorcherie ». En outre, in extenso, « lieu âpre, territoire tranchant et raboteux, sol rêche », en relation avec les décors de lave du panorama et de sa millénaire collocation géographique aux pentes du Montgibel. Le biographe grec Plutarque confirmera cette interprétation.
- La colonie grecque : Katánē ( Κατάνη ) C’est la version hellénique de l’homonyme village des Sicules. Pour une brève période, sous le tyran syracusain Hiéron Ier, elle fut appelée Αἴτνη (Aítnē, Aetna ou Ætna).
- La cité décumane romaine : Catĭna ou Catăna Les formes latines du nom grec. La première a eu majeure fortune pour l’assonance et féminisation du vocable catinus. En effet catinus a un double sens. Il peut signifier soit « écuelle, bol », soit « baie marine ou golfe ». Les deux sens trouvent leur justification évidente dans la position naturelle de la ville, « enfoncée sur la lave comme une couronne » et « située à proximité du Golfe de Catane ».Tetrapolis (Les Quatre Villes) fut employé très rarement surtout pour commémorer le premier arrangement urbaniste de la colonie chalcidienne et latine (constituée de quatre agglomérations originairement distinctes) et leur inexorable fusion. Les bourgs étaient : la Demetria ou Demeteria, la Luna, l’Aetnapolis et la Civitas.
- Les appellatifs arabes : Balad-al-Fil (Le Village ou Le Territoire de l’Éléphant) Madinat-al-Fil (La Cité de l’Éléphant) Wadi Musa (La Rivière de Moïse, c’est-à-dire le nom arabe du Fleuve Symèthe) Qataniyah (la famille des plantes des Légumineuses, produits typiques de la Plaine de Catane avant l’arrivée des Arabes, lesquels seront par la suite les promoteurs et principaux diffuseurs des cultures extensives d’agrumes en Sicile). Ce dernier toponyme fera naître le nom actuel.
- Les dénominations moyenâgeuses furent : Cathania et Catanea.
- Les translittérations hébraïques : Kataniya, Ktaniya, Kataniyah, Ktaniyah, Katania, Kataniah (La Petite, en puisant de l’adjectif katan = petit + iya, utilisé avec valeur de collectif)
- La possible traduction hébraïque du nom arabe : Kiryat Ha-Pil ou Ir Ha-Pil (La Cité de l’Éléphant)
- Histoire[modifier | modifier le code]
- Antiquité[modifier | modifier le code]
- Catane fut fondée au VIIIe siècle av. J.-C. par des colons grecs venus de Chalcis d’Eubée, (probablement vers -752). Elle connut plusieurs destructions par Syracuse – en 476 av. J.-C. et en 403 av. J.-C. – puis un éruption de l’Etna qui consuma la ville en 121. Les Grecs édifièrent un théâtre sur l’acropole au Ve siècle av. J.-C. ; il fut ensuite reconstruit par les Romains et pouvait accueillir 7000 personnes. C’est ici qu’Alcibiade, à la fin du Ve siècle av. J.-C. se serait adressé aux Catanais pour qu’ils soutiennent la cité d’Athènes dans le contexte de la guerre du Péloponnèse et de l’expédition de Sicile. Au IVe siècle av. J.-C., le philosophe péripatéticien Théophraste explique que le peuple catane est l’un des rares peuples connus dont les conventions lors d’un marché (contre oral) ne sont pas matière à procès, et il faut se contenter de son sort[2] ; Platon y fait référence dans ses Lois[3].
- C’est au IIIe siècle que sainte Agathe est née à Catane. Refusant les avances de Quintien, proconsul de Sicile, celui-ci la fit torturer : on lui arracha les seins à l’aide de tenailles mais elle fut guérie de ses blessures par l’apôtre Pierre qui la visita en prison. Elle succomba à son martyr et sa mort fut accompagnée d’un tremblement de terre, le 5 février 251.
- Un an après sa mort, l’Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane. Les habitants s’emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d’Agathe et le placèrent devant le feu qui s’arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville.
- Antiquité[modifier | modifier le code]
- Moyen Âge
- Pendant la période byzantine, une chapelle fut construite dans l’ensemble Cappella Bonajuto (VIe siècle). Après l’occupation musulmane, elle fut occupée en 1071 par les Normands (famille des Hauteville, en italien, d’Altavilla). Ils firent construire le Duomo (cathédrale) aux XIe et XIIe siècle.
- En 1081, une furieuse bataille s’engagea dans les environs où 160 chevaliers normands (aidés probablement par un contingent de fantassins calabrais) conduits par Jourdain de Hauteville, Robert de Sordavalle et Elia Cartomi, réussirent à vaincre plusieurs milliers de fantassins et cavaliers musulmans (chiffre peut-être exagéré).
- Le 4 février 1169, un séisme provoqua la mort de milliers de personnes.
- L’empereur Frédéric II fit construire le Castello Ursino (fort militaire) entre 1239 et 1250.
- La ville subit des destructions lors de la guerre des Vêpres siciliennes en [1282]. À partir de 1282, sous l’influence aragonaise, Catane devint la capitale du royaume de Sicile.
- En 1376, les reliques de sainte Agathe furent déposées dans la cathédrale de Catane. La première université sicilienne fut fondée à Catane en 1434 (cf. Université de Catane).
- 1423 : épidémie de peste.
Minnuzze di sant’aita
Minne…
Des deux aréoles lui feront une auréole… ???
Donc, pour revenir aux trois îles : en voici une qui est la
SICILE, bien connue des quatrains…
Reste deux îles et des exilés…
1.59.
Les exiles deportés dans les isles,(1)
Au changement d’un plus cruel monarque (2)
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
Qui de parler ne seront estés parques. (4)
Si c’est dans la région, il s’agirait de la CORSE et de la SARDAIGNE …
Mais…
Les exiles deportés dans les isles, (1)
Ne seraient-ce pas nos ARGONAUTES ???
Le Golfe d’Ognina est la seule anse maritime digne de remarque. Il correspond au mythique Port d’Ulysse
(le Portus Ulixis ou Portus Odysseus cité par Pline l’Ancien).
C’est le présumé et légendaire débarcadère du héros homérique et de ses compagnons dans la Trinacrie Ionienne. Après cela ils rencontreront le gigantesque cyclope Polyphème et fuiront la colère du troglodyte aveuglé grâce à un fin stratagème du Roi d’Ithaque.
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
TRINACRIE = meurtris en TRIs…
Trinacrie crie : TROIE , TROIE !!! et TROIS crie DEUX.
Toponyme DEUX ACRIE = DEUX-ACREN…
Le CYCLOPE, ça clope… SCI scint scintiles, alors six et cy clopent aussi pour SICILE … et CY-CLOPE…
Car comme le MINOS-TAURE, nous avons affaire à des MOTS-MONSTRUEUX…
Le CYCLOPE s’appelle d’ailleurs POLYPHEME…
Ce qui veut dire : « Polie, femme ! »
Heu ! non !
Qui veut dire : POLY = PLUSIEURS et PHèME, comme
Faire connaître sa pensée, déclarer
Dire
Généralement traduit par :
Dire, répondre, répliquer, prétendre
PHEME vient de PHEMI qui vient de PHOS ou de PHAINO…
Relation : bruit, pensée verbalisée, lumière =
Extériorisation de la lumière = le VERBE quoi !!!
Ou un polisson, ce Polyphème…
Mais qui n’a qu’un œil-oculus…
Donc borgne… donc qui ne voit qu’un côté des choses…
Un œil dans le jour et un œil dans la nuit…
(ce qui est un avantage pythiatique…) C’est bien connu…
POUR INTERPRéTATION PSYCHOLOGIQUE :
Voir : « Mythologie grecque », Paul DIEL, petite bibliothèque Payot, Paris.
Sous jacent, se trouve ce polyphème qui donne une piste pour parler « le langage des oiseaux »…
Polyphème :
PHAINO…
- Apporter à la lumière, faire Briller, remplir de clarté
- Briller
- Briller, être brillant ou resplendissant
- Devenir évident, être amené à la lumière, porté à la vue, apparaître
- De la végétation qui pousse, qui sort à la lumière
- Apparaître, être vu
- Exposé à la vue
- Rencontrer les yeux, frapper le regard, devenir clair ou manifeste
- Apparaître à l’esprit, sembler à son jugement ou à son opinion
- Phaino a été trouvé dans 31 verset(s) :
Référence | | | Verset | ||||
Matthieu 1 : 20 | Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut (phaino) en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; | |||||
Matthieu 2 : 7 | Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s’enquit soigneusement auprès d’eux depuis combien de temps l’étoile brillait (phaino). | |||||
Matthieu 2 : 13 | Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut (phaino) en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. | |||||
Matthieu 2 : 19 | Quand Hérode fut mort, voici, un ange du Seigneur apparut (phaino) en songe à Joseph, en Egypte, | |||||
Matthieu 6 : 5 | Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus (phaino) des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. | |||||
Matthieu 6 : 16 | Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer (phaino) aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. | |||||
Matthieu 6 : 18 | afin de ne pas montrer (phaino) aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. | |||||
Matthieu 9 : 33 | Le démon ayant été chassé, le muet parla. Et la foule étonnée disait : Jamais pareille chose ne s’est vue (phaino) en Israël. | |||||
Matthieu 13 : 26 | Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut (phaino) aussi. | |||||
Matthieu 23 : 27 | Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent (phaino) beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. | |||||
Matthieu 23 : 28 | Vous de même, au dehors, vous paraissez (phaino) justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. | |||||
Matthieu 24 : 27 | Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre (phaino) jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. | |||||
Matthieu 24 : 30 | Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra (phaino) dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. | |||||
Marc 14 : 64 | Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble (phaino) ? Tous le condamnèrent comme méritant la mort. | |||||
Marc 16 : 9 | Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut (phaino) d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. |
Etc… (encore deux pages)…
Phaeno et PHAETON, et PISTIS SOPHIA
Nous voilà dans le thème de la lumière…
Qui scintille comme des étoiles… (d’EPERONS ???)
Ou de LUCIFER ? …
De « L’ARROGANT » qui fit un piège à « PISTIS SOPHIA », qui lui absorba sa lumière ???
Mis deux les scintilles alors, divisé en deux , l’un n’est plus premier, chute et faille, faille et division, le chute dans les ténèbres commence …
Mais POLYPHEME qui est-ce exactement ?
La rencontre avec Ulysse[modifier | modifier le code]
Polyphème apparaît pour la première fois au chant IX de l’Odyssée[1]. Ulysse et ses compagnons mettent pied à terre au « pays des Cyclopes », une terre sans nom qu’Homère désigne seulement par le peuple qui l’habite. Confiants dans les dieux immortels, ces Cyclopes ne pratiquent pas l’agriculture, vivant de ce que la nature leur procure ; ce sont des pasteurs, mangeurs de fromages et grands consommateurs de viande. Ils n’ont aucune organisation politique, mais vivent en formations familiales :
« Chez eux, pas d’assemblée qui juge ou délibère ; mais au creux de sa caverne, chacun, sans s’occuper d’autrui, dicte sa loi à ses enfants et femmes. »
(Homère, L’Odyssée, chant IX, 112-115)
Ces êtres « sans foi ni lois » sont aussi d’horribles anthropophages[2].
Ulysse part avec un groupe de douze hommes et ils s’aventurent dans une large grotte. Y trouvant une abondance de nourriture, ils se servent et festoient. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils sont dans l’antre de Polyphème qui les enferme dans la grotte, profitant de l’occasion pour en dévorer plusieurs. Mais Ulysse prépare un plan pour s’échapper.
Afin de rendre Polyphème moins alerte, Ulysse lui donne une barrique d’un vin très fort et non coupé, le vin offert par le prêtre des Cicones[3]. Quand Polyphème demande son nom à Ulysse, ce dernier lui répond s’appeler « Personne » [4]. Une fois le géant endormi, Ulysse et ses hommes utilisent un pieu durci au feu et crèvent l’œil du géant. Le lendemain matin, Ulysse accroche ses hommes ainsi que lui-même sous les moutons de Polyphème. Ainsi, lorsque, comme à son habitude, le Cyclope sort ses moutons pour les mener au pâturage, les hommes sont transportés hors de la caverne. Comme Polyphème est désormais aveugle, il ne peut les voir, bien que par précaution il touche le dos de ses moutons pour vérifier que les hommes ne s’évadent pas par ce moyen. Plus tard, lorsqu’on lui demande qui l’a rendu aveugle, il ne peut que répondre « Personne » ce qui autorise ses interlocuteurs à abandonner le géant à son triste sort. Mais dans une ultime raillerie, une fois à l’abri sur son vaisseau, Ulysse proclame sa véritable identité : il est « le fils de Laërte, l’homme d’Ithaque, Ulysse[5] ».
Cet épisode semble être l’une des raisons de l’acharnement de Poséidon contre Ulysse.
Polyphème et Galatée[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Galatée (Néréide).
Galatée et Polyphème, fresque romaine de la Maison de la Vieille Chasse à Pompéi, Musée archéologique national de Naples
On voit l’image du géant anthropophage qu’est Polyphème évoluer profondément dans la littérature des siècles ultérieurs : deux poètes nous ont livré un autre épisode retraçant les amours de Polyphème et de Galatée, une Néréide ; plus tardif et sans rapport avec celui d’Homère, il est rapporté d’abord dans l’Idylle XI intitulée « Le Cyclope » du poète grec Théocrite : originaire de Sicile, Théocrite évoque le rude Polyphème, qu’il appelle « le Cyclope de chez nous », assis sur le rivage, face à la mer, et se consumant d’amour pour « la blanche Galatée plus délicate que l’agneau ». Barbu et hirsute, le géant amoureux apparaît quelque peu ridicule mais encore touchant.
Dans les Métamorphoses[6], Ovide suit son modèle Théocrite, mais en développant longuement ce que le poète grec avait dit en une pièce brève, et en brodant autour de ce thème les amours de Galatée et du jeune Acis. Polyphème aspire à l’amour de Galatée, nymphe de la mer ; mais celle-ci lui préfère le berger sicilien Acis. Polyphème, les ayant surpris ensemble, tue son rival en l’écrasant sous un rocher. Galatée change alors le sang d’Acis en une rivière portant son nom en Sicile.
Localisations du pays des Cyclopes[modifier | modifier le code]
Dès l’Antiquité, les Grecs situaient le pays des Cyclopes en Sicile, au pied de l’Etna, comme le fait Thucydide : « Les plus anciens que la tradition connaisse comme ayant habité une partie de la Sicile sont les Cyclopes[7] ». Mais l’historien ne faisait ainsi que reprendre les connaissances transmises par les navigateurs grecs depuis les premières expéditions coloniales au VIIIe siècle av. J.C., connaissances qui reflètent leur représentation des mers et des terres occidentales[8] .
Face au « pays des Cyclopes » Ulysse et son escadre débarquent sur une île inhabitée et de surcroît riche en ressources : terres fertiles, prairies pour l’élevage, coteaux pour des vignobles, source d’eau limpide, et port naturel au mouillage aisé, sans amarre et sans manœuvres toujours longues et délicates[9]. Tout ce développement du poème semble conçu pour suggérer que cette île offre tous les avantages possibles pour des marchands en quête de comptoirs. Hellénistes et érudits ont donc cherché à localiser le pays des Cyclopes.
Les toponymes figurant sur toutes les cartes marines et les données des Instructions nautiques[10] situent le pays des Cyclopes sur les pentes de l’Etna, face aux quatre îlots des Faraglioni, « les Cyclopum Scopuli des Anciens ». Cette première hypothèse permet d’assimiler le Cyclope Polyphème à un volcan à l’œil rond, à l’Etna : comme le volcan, Polyphème tombe dans le sommeil après une éruption, et dans ses réveils terribles, éructe et projecte des blocs de roche au loin[11].
L’archipel des îles Égades.
Victor Bérard quant à lui, s’appuyant sur une brève indication de Thucydide[12], situe le pays des Cyclopes au nord de Naples, là où se trouvent l’île de Nisida et, dans les falaises du Pausilippe, de nombreuses grottes ayant servi d’habitations troglodytiques jusqu’au XXe siècle. L’une de ces cavernes, particulièrement vaste, appelée par erreur « Grotte de Séjan », pourrait être, selon l’helléniste, l’antre de Polyphème[13].
Enfin, Ernle Bradford[14] opte pour l’archipel des Égades, aujourd’hui Marettimo, Favignana et Levanzo. Sur cette dernière île se trouve la Grotta dei Genovesi, habitée au paléolithique et au néolithique. L’île montagneuse de Marettimo en particulier, creusée de cavernes, est très impressionnante. En face, les vestiges de l’ancienne cité d’Érix (Érice) attestent une présence grecque très ancienne.
Aucune de ces trois hypothèses n’est formellement établie. Il existe en revanche une certitude : des navigateurs grecs venus d’Eubée, de Chalkis et d’Aulis dès le VIIIe siècle av. J.C. lancent des expéditions coloniales vers les terres d’Occident, et enrichissent le mythe archaïque de leurs propres expériences maritimes ; par sa narration, l’auteur de l’Odyssée donne à cette matière épique ainsi enrichie sa forme achevée. Toute une représentation du monde méditerranéen et de ses confins, tel que les Grecs le connaissaient au VIIe et VIe siècles, se trouve donc enveloppée dans l’épisode d’Ulysse et de Polyphème[15].
Postérité du mythe[modifier | modifier le code]
Le compositeur français Jean Cras, sur un poème d’Albert Samain, écrira son ultime drame lyrique en quatre actes et cinq tableaux, sur ce sujet, œuvre qui obtient le prix du Concours musical de la ville de Paris en 1921, et qui est créée à l’Opéra Comique en 1922.
(voir quatrain borne) (borgne)
1.59.
Les exiles deportés dans les isles,(1)
Au changement d’un plus cruel monarque (2)
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
Qui de parler ne seront estés parques. (4)
PANTA long mis fort arrière dira un autre quatrain…
Et ici, un CRUEL GRUEL et monarque en plus …
Qu’est-ce qui change en CRUEL, si ce n’est le C en G ???
Oiu, mais, c’est en 1532, !!! pas bon pour Yvo, apparemment !!!
Pantagruel est le premier livre de François Rabelais publié en 1532, et dont le titre complet est Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel Roi des Dipsodes, fils du Grand Géant Gargantua. Le personnage éponyme du livre, le géant Pantagruel, apparaît également dans Le Tiers Livre, Le Quart Livre et Le Cinquième Livre.
Devant le succès de Pantagruel, l’auteur signe en 1534 un deuxième roman, Gargantua. Il publie ces deux œuvres sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais)[1].
Rabelais a mis tout son talent au service du rire et de l’ouverture d’esprit. Pantagruel, le fils de Gargantua et Badebec (qui trépasse en mettant Pantagruel au monde), est le héros, géant, de cette farce éclairée qui oppose le Moyen Âge obscurantiste et l’extension des savoirs de la Renaissance.
1.59.
Les exiles deportés dans les isles,(1)
Au changement d’un plus cruel monarque (2)
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
Qui de parler ne seront estés parques. (4)
Et nous sommes en 1.59 .. ; presque sixte, quint-neuf est déjà vieux, presque sixte …
Et nous avons gruel et cruel monarque et nous avons les sci, scint, les scintiles , deux deux , un un, un TRI pluriel, … mais pas de QUART LIVRE …
Perdu, caché, escondé(esconder), ?
Par qui ? par PARQUES ? les Parques, parqué ce quart livre ? ou quar-pés… Pé ! Il est quart… manque LIVRE …
Les dipsodes, les dispodes ??? les dix pieds ??? les décasyllabes ???
De d’Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais)[1].
Qui de parler ne seront estés parques. (4)
POLYPHèME :
Mais il est surtout connu pour sa lutte contre Ulysse. Le héros aborda en effet sur ses terres avec quelques hommes et lui demanda l’hospitalité. Pour toute réponse, Polyphème saisit deux compagnons d’Ulysse, et, après les avoir tués, il les dévora en faisant craquer les os des malheureux entre ses formidables mâchoires ; ensuite, il enferma tous les autres marins dans un antre, et en bloqua l’entrée par une grosse pierre. – See more at: http://mythologica.fr/grec/polypheme.htm#sthash.aK7CN3ml.dpuf
Qui de parler ne seront estés parques. (4)
Polyphème , on dit qu’il parle beaucoup…
PARQUES , par quelles coïncidences ???
Il parque les marins d’Ulysse dans un antre… avec ses brebis… Bref…
Les Parques (du latin Parcae, provenant des mots parco, parcere, « épargner ») sont, dans la religion romaine ou la mythologie romaine, les divinités maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. Elles sont généralement représentées comme des fileuses mesurant la vie des hommes et tranchant le destin. Elles sont le symbole de l’évolution de l’univers, du changement nécessaire qui commande aux rythmes de la vie et qui impose l’existence et la fatalité de la mort.
Déjà rencontrées ailleurs ces parques…
Les anciens représentaient les Parques sous la forme de trois femmes aux visages sévères, accablées de vieillesse, avec des couronnes faites de gros flocons de laine entremêlée de narcisses. D’autres leur donnaient des couronnes d’or ; quelquefois une simple bandelette leur entoure la tête ; rarement elles paraissent voilées. Pausanias et d’autres auteurs anciens les couronnaient de branches de chêne vert[1], espèce végétale au feuillage sempervirent symbolisant très souvent la pérennité, l’immuabilité entre la vie et la mort.
Les Romains rendaient de grands honneurs aux Parques (et les Grecs aux Moires), et les invoquaient ordinairement après Apollon, parce que, comme ce dieu, elles pénétraient l’avenir. On leur immolait des brebis noires, comme aux Furies (Érinyes).
Ces divines et infatigables filandières n’avaient pas seulement pour fonction de dérouler et de trancher le fil des destins, elles présidaient aussi à la naissance des hommes. Elles étaient même chargées de conduire à la lumière et de faire sortir du Tartare les héros qui avaient osé y pénétrer. C’est ainsi qu’elles servirent de guides à Bacchus (Dionysos), Hercule (Héraclès), Thésée, Ulysse, Orphée, et d’autres. C’est à elles encore que Pluton (Hadès) confia son épouse, lorsque, suivant l’ordre de Jupiter (Zeus), elle retourna dans le ciel pour y passer six mois auprès de sa mère. Enfin, elles devaient faire « respecter » le destin. Par exemple, ce sont les Parques qui empêchaient une divinité de porter secours à un héros lorsque l’« heure » de celui-ci était arrivée[2]. Elles incarnent une loi que même les dieux ne peuvent transgresser sans mettre l’ordre du monde en péril.
Les Parques, par Alfred Agache
- Nona – ou Clotho pour les Grecs -, signifiant « filer » en grec, paraît être la moins vieille des Parques. C’est elle qui fabrique et tient le fil des destinées humaines. On la représente souvent vêtue d’une longue robe de diverses couleurs, portant une couronne formée de sept étoiles, et tenant une quenouille qui descend du ciel en terre. La couleur qui domine dans ses draperies est le bleu clair. Elle est nommée sous la forme francisée Cloton à l’époque classique[3].
- Decima – ou Lachésis pour les Grecs -, nom qui en grec signifie « sort » ou « action de tirer au sort », est la Parque qui déroule le fil et qui le met sur le fuseau. Ses vêtements sont quelquefois parsemés d’étoiles, et on la reconnaît au grand nombre de fuseaux épars autour d’elle. Ses draperies sont de couleur rose.
- Morta – ou Atropos pour les Grecs -, c’est-à-dire « inévitable » en grec, coupe impitoyablement le fil qui mesure la durée de la vie de chaque mortel. Elle est représentée comme la plus âgée des trois sœurs, souvent avec un vêtement noir et lugubre ; près d’elle, on voit plusieurs pelotons de fil plus ou moins garnis, suivant la longueur ou la brièveté de la vie mortelle qu’ils mesurent. L’image de la Parque coupant le fil de la vie apparaît tardivement dans la poésie latine[4]. Elle est notamment absente chez Catulle[5], mais apparaît chez Martial et devient très populaire à la Renaissance.
La tableau de Nicolas Poussin intitulé Les bergers d’Arcadie est à l’origine de toutes sortes de spéculations que l’on retrouve mêlées à l’affaire de l’abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château, qui avait ramené de son voyage à Paris une reproduction de ce tableau. On prétend entre autres, qu’un monument qui se trouvait dans la région proche (Arques) serait le modèle du tombeau représenté par Poussin[3],[4]. Toutefois, ce « tombeau » a été construit en 1903 et ne peut avoir servi de modèle à un peintre du XVIIe siècle[5]. Pour d’autres, il faudrait déchiffrer l’anagramme constitué par l’inscription Et in Arcadia ego qui y est inscrit.
C’est clair come du CRISTAL D’Arques…
Mais les MOIRES, elles ont un problème d’yeux …
Comme polyphème …
Non, je ne trouve pas ces trois femmes avec un seul œil …
Je les confonds avec les moires…
L’Arcadie dans l’Antiquité[modifier | modifier le code]
Dans les “Métamorphoses” d’Ovide (vers 163-243), Jupiter transforme le roi d’Arcadie Lycaon en loup pour le punir d’avoir tenté de lui servir un dîner de viande humaine. Dans la poésie bucolique latine et hellénique, l’Arcadie était représentée comme le pays du bonheur, le pays idéal. La poésie antique, comme Virgile dans Les Bucoliques ou Ovide dans Les Fastes, décrivait l’Arcadie comme un lieu primitif et idyllique peuplé de bergers, vivant en harmonie avec la nature. Par la suite, l’Arcadie est restée ce symbole d’un âge d’or, un monde riant où les pastorales constituent le principal divertissement musical.
Tout cela est déjà rencontré dans d’autres quatrains analysés peu ou prou …
Ces ronds de ces deux points : émis deux (qui les font scintiller
=
deux fait scintiller les deux points mis : avec &…
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Les exiles deportés dans les isles,
Au changement d’un plus cruel monarque
Seront meurtris : & mis deux les scintiles,
Qui de parler ne seront estés parques.
Revenons différemment au quatrain susconcerné…
De manière plus fragmentée …
Regardons une espèce d’acrostiche…
Les ex, au = Les Eaux
Ca nous change… Les ex aux îles déportés…
Dans les îsles , ??? Ben oui on vient de le dire !!!
Les SEX(T) exilés… ces ILLE (majestatif !!! contraire ISTE ceux-là – péjoratif)… CES ILLUSTRES SEX(T) (en verlan : exiles = selixe = SALIX, c’est l’X de X PISTIS SOPHIA) ces SEX déportés = portent dans les isles…
Nous verront plus loin de quelle île vont s’occuper ces exilés templiers …
Les eaux entourent les îles, cela on sait aussi…
AUse = EAUS mais avec une faute d’orthographe…
SE QUI = sequi = suivre en latin…
SE QUI SUIT PARLE , PARLE DE PALERNE ..
On a déjà des palerne(s) dans d’autres quatrains .. ;
PALERNE :
Guillaume de Palerne est un roman français du XIIIe siècle. Le texte fut écrit vers 1200, probablement à la demande de la comtesse Yolande (généralement identifiée comme Yolande, femme de Baudouin IV, comte de Flandre). Ce texte en vers a connu plusieurs éditions.
Là, ca nous rapproche de chez nous, non ?
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Les exiles deportés dans les isles,
Au changement d’un plus cruel monarque
Seront meurtris : & mis deux les scintiles,
Qui de parler ne seront estés parques.
Quid départ ? l’HERNE ?
Et bien, On parle de quelqu’un de bien caché dans le texte puisque il est bien parqué entre parler ne seront…
Et même « escondé » par le R de parler et divisé par parler ne…
Voilà sûrement de QUI de QUOI, on voulait parler sans qu’on le sache !!!
Palerne, oui, non, il n’y est pas !!!
Ce Palerne (on le trouve plus facilement dans d’autres quatrain … Pourquoi ici l’ « esconder » ???
L’histoire
Guillaume est un enfant trouvé, supposé de basse extraction. Il vit à la cour de l’empereur de Rome et aime sa fille Melior, destinée à un prince grec. Les amoureux s’enfuient dans les bois, cachés sous des peaux d’ours. Alfonso, prince espagnol et cousin de Guillaume, a été changé en loup par les enchantements de sa belle-mère. Il fournit la nourriture et la protection des fugitifs, jusqu’à ce que Guillaume triomphe de son père, et gagne la régence de son royaume. Le malheureux loup-garou retrouve sa forme humaine et épouse la sœur de Guillaume[1].
Un lycanthrope [li.kɑ̃.tʁɔp], plus connu en français sous le nom de loup-garou [lu.ɡa.ʁu], est, dans les mythologies, les légendes et les folklores principalement issus de la civilisation européenne, un humain qui a la capacité de se transformer, partiellement ou complètement, en loup, ou en créature anthropomorphe proche du loup.
Cette transformation peut être due à plusieurs causes, comme une malédiction ou un rituel volontaire, et plus récemment la morsure d’un loup ou d’un autre lycanthrope. Elle se déclenche généralement durant la nuit et à chaque pleine lune, condamnant le lycanthrope à errer sous forme de loup jusqu’au matin. Les histoires de lycanthropes sont mentionnées depuis la mythologie grecque, elles sont étendues à de nombreux pays européens, et plus récemment au monde entier. Les lycanthropes sont majoritairement décrits comme des êtres maléfiques possédant les capacités du loup et de l’homme à la fois, une force colossale, et d’une grande férocité puisqu’ils sont capables de tuer de nombreuses personnes en une nuit. Ils se rappellent rarement leurs méfaits nocturnes après avoir repris forme humaine.
Hormis par le recours à la chirurgie et l’utilisation de costumes, la transformation physique d’hommes en loups est considérée comme impossible. Cependant, bon nombre de personnes, y compris érudites, y ont cru pendant des siècles et cette croyance perdure parfois encore. La lycanthropie est aujourd’hui scientifiquement reconnue comme symptôme d’une maladie mentale dans laquelle la personne se croit changée en loup, on parle alors de lycanthropie clinique.
Le thème de la lycanthropie est devenu un sujet de fiction moderne fréquent, abondamment repris dans les arts, les littératures fantasy et fantastique ainsi que l’audiovisuel, il est au centre d’un très grand nombre de films d’horreur et de sagas, bien que ces lycanthropes modernes puissent avoir des caractéristiques différentes des anciens, notamment leur vulnérabilité aux balles en argent.
Un lycanthrope
1. Li roumans de Guilliaume de Palerne (version en vers)
Date: | Li roumans de Guilliaume de Palerne (ms., expl.); Guillaume de Palerne (éd. Michelant) |
Date: | Vers 1200 |
Dédicataire: | Yolande, comtesse de Saint-Pol |
Forme: | 9663 vers octosyllabiques à rimes plates |
Langue: | Français |
Contenu: | |
Incipit: | Nus ne se doit celer ne taire, s’il set chose qui doie plaire, k’il ne le desponde en apert; car bien repont son sens et pert… |
Explicit: | … Proions Dieu por la boine dame qu’en bon repos en mete l’ame, et il nos doinst ce deservir qu’a boine fin puissons venir. Amen. Explicit li roumans de Guilliaume de Palerne. |
- Manuscrit
- Paris, Bibliothèque nationale de France, 6565, f. 77
Éditions modernes
- Guillaume de Palerne publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque de l’Arsenal à Paris par H. Michelant, Paris, Firmin-Didot (Société des anciens textes français), 1876, xxii + 280 p. [Gall]
Réimpr.: New York, Johnson, 1966..
CR: A. Mussafia, dans Zeitschrift für romanische Philologie, 3, 1879, p. 244-256. * [Gall] (CR du CR: Gaston Paris, dans Romania, 8, 1879, p. 627. * [Gall]).
- Guillaume de Palerne, roman du XIIIe siècle, édition avec introduction, notes et glossaire par Alexandre Micha, Genève, Droz (Textes littéraires français, 384), 1990, 347 p.
- Guillaume de Palerne. Édition de Christine Ferlampin-Acher, Paris, Classiques Garnier (Moyen Âge en traduction), 2012, 289 p.
Traductions
- en anglais:
- William of Palerne (XIVe s.)
- Stories from Old French Romance, by E. M. Wilmot-Buxton, New York, Stokes, s. d., [v] + 119 p. (p. 56-75) [IA]
Traduction partielle.
- Guillaume de Palerne: An English Translation of the 12th-Century French Verse Romance Translated and Edited by Leslie A. Sconduto, Jefferson, McFarland, 2004, ix + 366 p.
Études
- Boehmer, Eduard, « Abfassungszeit des Guillaume de Palerne », Romanische Studien, 10, 1878, p. 131. [Gall]
CR: Gaston Paris, dans Romania, 7, 1878, p. 470. * [Gall].
- Corbellari, Alain, « Onirisme et bestialité: le roman de Guillaume de Palerne », Neophilologus, 86:3, 2002, p. 353-362. [PAO-Proq] [SL]
- Delp, W. E., Étude sur la langue de “Guillaume de Palerne” suivie d’un glossaire, Paris, Protat, 1907, viii + 103 p.
CR: Antoine Thomas, dans Romania, 36, 1907, p. 448-450. * [Gall]
- Dunn, C. W., The Foundling and the Werewolf: A Literary-Historical Study of “Guillaume de Palerne”, Toronto, University of Toronto Press (Studies and Texts, 8), 1960, vi + 158 p.
- Ferlampin-Acher, Christine, « Guillaume de Palerne: une parodie? », Cahiers de recherches médiévales, 15, 2008, p. 59-72. [Rev]
- Fourrier, Anthime, « La “contesse Yolent” de Guillaume de Palerne », Études de langue et de littérature du Moyen Âge offertes à Félix Lecoy par ses collègues, ses élèves et ses amis, Paris, Champion, 1973, p. 115-123.
CR: A. Stramignoni, dans Studi francesi, 53, 1974, p. 321.
- Garrus, Annie-France, « Pierre Durand, lecteur de Guillaume de Palerne », Le goût du lecteur à la fin du Moyen Âge, éd. Danielle Bohler, Cahiers du Léopard d’Or, 11, 2006, p. 307-312.
- Kaluža, Max, « Das mittelenglische Gedicht William of Palerme und seine französische Quelle », Englische Studien, 4, 1881, p. 197-287. [IA: ex. 1, ex. 2]
- Kaluža, Max, Über das Verhältniß des mittelenglischen allitterirenden Gedichtes “William of Palerme” zu seiner französische Vorlage. I., Altenburg, Pierer’sche Hofbuchdruckerei, Stephan Geibel & Co., [1881], 38 p. [IA]
- Lampert-Weissig, Lisa, Medieval Literature and Postcolonial Studies, Edinburgh, Edinburgh University Press (Postcolonial Literary Studies), 2010, xli + 188 p. (p. 45-56)
CR: Meghan Glass, dans Hortulus, 6:1, 2010, s. p. [www] — Kathleen Davis, dans The Medieval Review, 11.09.12. [www]
- Långfors, Arthur, Les incipit des poèmes français antérieurs au XVIe siècle. Répertoire bibliographique établi à l’aide de notes de M. Paul Meyer, Paris, Champion, 1917, vii + 444 p. (p. 236) [IA]
Dict.: DEAF LångforsInc
Réimpr.: New York, Burt Franklin (Bibliography and Reference Series, 380; Essays in Literature and Criticism, 100), 1970.
CR: Henri Omont, dans Bibliothèque de l’École des chartes, 78, 1917, p. 372-373. [Gall] [Pers] — C. Brunel, dans Journal des savants, 1919, p. 47. [Gall] — George L. Hamilton, dans Modern Language Notes, 34:6, 1919, p. 357-361. [IA] — L. Herbert Alexander, dans The Romanic Review, 11, 1920, p. 92-93. [Gall] — L. Foulet, dans Romania, 46, 1920, p. 458-459. [Gall] [IA]
- Lepage, Yvan G., « Bestiaire des songes médiévaux », Le récit de rêve. Fonctions, thèmes et symboles, éd. Christian Vandendorpe, Québec, Nota Bene, 2005, p. 75-97.
- Lot-Borodine, Myrrha, Le roman idyllique au Moyen Âge, Paris, Picard, 1913, 273 p. (p. 233-265) [IA]
Réimpr.: Genève, Slatkine Reprints, 1972.
- Noacco, Cristina, « La dé-mesure du loup-garou: un instrument de connaissance », Revue des langues romanes, 111:1, 2007, p. 31-50.
- Paris, Gaston, « La Sicile dans la littérature française du Moyen Âge », Romania, 5, p. 109.
- Riedel, F. Carl, Crime and Punishment in the Old French Romances, New York, Columbia University Press, 1938, ix + 197 p.
Réimpr.: New York, AMS Press, 1966.
- Van den Abeele, Baudouin, La fauconnerie dans les lettres françaises du XIIe au XIVe siècle, Leuven, Leuven University Press (Medievalia Lovaniensia. Series I. Studia, 18), 1990, xxv + 348 p. + [14] pl. [IA]
Dict.: DEAF AbeeleFauc
Zingarelli, Nicolas, « Il Guillaume de Palerne e i suoi dati di luogo e di tempo », Miscellanea di archeologia, storia e filologia dedicata al Prof. Antonino Salinas nel LX anniversario del suo insegnamento accademico, Palermo, Virzi, 1907, p. 256-272.
Palerne = palerme ???
Palerme (Palermu en sicilien, Palermo en italien) est une ville italienne, chef-lieu et plus grande ville de la région Sicile avec environ 650 000 habitants, et formant avec ses banlieues une unité urbaine d’environ 1 million d’habitants. Elle se situe dans une baie sur la côte nord de l’île.
Toujours en sicile …
59.
Les exiles deportés dans les isles,
Au changement d’un plus cruel monarque
Seront meurtris : & mis deux les scintiles,
Qui de parler ne seront estés parques.
La bataille de Courtrai, connue sous le nom de bataille des éperons d’or[Note 1], opposa l’armée du roi Philippe IV de France appuyée par les Brabançons de Godefroid de Brabant[Note 2] et les Hennuyers de Jean Sans-Merci[Note 3], aux milices communales flamandes appuyées par des milices venues de Zélande et, peut-être, de Namur[Note 4], le 11 juillet 1302 près de Courtrai[1],[2],[3],[4].
Les îles de Zélande ??? les trois iles ???
Troisième île …
ÎLE de COURTRAI où se trouvent l’armée flamandes et le cloître de la sœur de Yvo de lessinis…
De court trait, il faudra chercher « carreau d’arbalète » verre transparent très piquant…
PELICAN…
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- ↑ Il s’agit en fait d’éperons dorés
- ↑ Fils du duc Henri III de Brabant, frère du duc Jean Ier de Brabant et de Limbourg; et oncle du duc Jean II qui régnait sur les duchés de Brabant et de Limbourg en ce 11 juillet 1302
- ↑ Fils du comte Jean Ier de Hainaut et beau-frère de Robert d’Artois
- ↑ Pas de doute concernant les Brabançons de Godefroid de Brabant et les Hennuyers de Jean de Hainaut (côté français), ni concernant les Zélandais de Jean de Renesse (côté flamand). Les faits et gestes de ces trois groupes sont narrés dans tous les récits de la bataille. Par contre, les cavaliers namurois envoyés ou emmenés par Jean de Namur pour venir en aide à son frère Gui (côté flamand) n’apparaissent pas dans les récits de la bataille proprement dite. Selon certains ils seraient arrivés trop tard (anecdote à l’origine de la légendaire ‘lenteur des Namurois’?): Verbruggen (voir ouvrage en références) écrit (p.162) que l’armée de rébellion flamande fut levée en toute hâte et que même Jean de Namur, instigateur de la rébellion, n’arriva pas à temps; et Moke (voir ouvrage en références – p.13) : “Du dehors il ne venait que des secours insignifiants: quelques seigneurs attachés à la famille ou au parti du comte, une poignée d’Allemands à la suite du brave Guillaume de Juliers, et 600 Namurois, qui ne devaient peut-être pas arriver à temps”. (Plus loin, il ne mentionne ni les Namurois ni les Allemands dans sa description de la bataille). D’autres auteurs (et/ou passages) laissent entendre que les Namurois sont arrivés à temps mais n’ont pas pris part à la bataille: Goethals-Vercruysse & Voisin (voir ouvrage en références – p.341-342) écrivent : “la veille de la bataille, un nouveau renfort de 600 Namurois bien montés arriva, envoyé par le comte Jean Ier de Namur” ; mais ils ne mentionnent plus ces Namurois dans le récit de la bataille proprement dite. Peut-être Verbruggen fait-il allusion, entre autres, aux Namurois quand il écrit (p.162) que, du côté flamand, les indifférents, de même que ceux qui avaient choisi une approche ‘attendons-de-voir’ avaient la possibilité de rester en retrait puisqu’il n’y avait pas encore d’autorités complètement établie. Il y a cependant au moins un combattant namurois –et non des moindres- dont la présence sur la plaine de Groeninghe est attestée: Gui de Namur lui-même, l’un des deux commandants en chef des troupes flamandes. Concernant les chevaliers hennuyers (du côté français) qui avaient accompagné Jean sans-Merci du Hainaut jusqu’à Courtrai: Ils auraient été (selon Goethals-Vercruysse & Voisin p.346) incorporés dans l’escadron commandé par Godefroid de Brabant (Jean de Hainaut apparaissant, dans les récits de la bataille, à la tête des Artésiens pendant que Robert d’Artois, en léger retrait, tenait son poste de commandement général avant de mener la dernière charge). Mais tous les auteurs s’accordent sur le fait que les Hennuyers ne chargèrent ni avec Godefroid de Brabant ni avec Jean de Hainaut. Ils apparaissent en fin de bataille, au moment où l’arrière-garde française se retire sans combattre: Moke écrit (p.61): les chevaliers du Hainaut, conservèrent seuls (ndlr: contrairement à l’arrière-garde française) toute leur fermeté. Ils se déployèrent à l’Est du ruisseau prêts à charger (…) et ils firent retirer sans désordre les varlets et les voituriers qui conduisaient leurs chevaux de main, leurs bagages et leurs tentes. Les Flamands les voyant immobiles leur offrirent une sorte de trêve qui fut acceptée et cette petite division put opérer sa retraite sans avoir souffert. Selon Fegley (voir ouvrage en références –p138): les hommes du Hainaut, dont les cœurs n’étaient pas vraiment du côté français, firent face à l’ennemi sans bouger mais n’opposèrent aucune résistance. Chez Verbruggen (p109), on voit une division d’hommes du Hainaut prête à combattre bien que son équipement ait déjà été évacué, mais qui prit la fuite lorsque les Flamands s’avancèrent ; et on semble leur réserver un sort moins favorable dans cette fuite (que chez Moke) puisque Verbruggen écrit (p. 192) que sur base de la liste de ceux qui sont tombés, il apparaît que le Brabant et le Hainaut avaient envoyés un nombre relativement élevé de chevaliers (qui compensa l’absence de contingent de certaines régions de France). Luxembourgeois: Fegley mentionne (p.128) des chevaliers venant du Luxembourg parmi les chevaliers étrangers aguerris du côté français. Par contre Verbruggen (p16) écrit que Gui de Flandre essaya d’en engager du côté flamand ; et Goethals-Vercruysse& Voisin (p.344) cite le nom d’un seigneur luxembourgeois dans la liste de nobles tombés pour la Flandre. Enfin, il est généralement fait mention (du côté flamand) de “quelques cavaliers allemands” (Moke p.13), ou d’une “poignée d’Allemands” (Fegley p.117) avec lesquels serait arrivé Guillaume de Juliers dès le mois de mai. Verbruggen (p.178) parle de “nobles allemands qui étaient présents dans son entourage”. Mais on ne retrouve pas leur trace dans les récits de la bataille proprement dite. On peut conclure que –pour les escadrons étrangers (à la France et à la Flandre)- les historiens retiennent surtout la participation active des Zélandais (côté flamand) et des Brabançons (côté français).
- ↑ Référence à la fleur-de-lys
- ↑ Troupes de la commune par allusion aux griffes du lion qui ornent la bannière de Gui de Dampierre
- ↑ parmi lesquels les archers lombards (mercenaires) se seraient particulièrement distingués.
- ↑ parmi lesquels de nombreux Français, envoyés par les villes, et des mercenaires engagés dans le sud -probablement par Jean de Burlats-, originaires de Lombardie, de Navarre et d’Espagne, sous le commandement Jean de Burlats (Languedoc).
- ↑ Composée de membres de la noblesse, la cavalerie est la partie de l’armée dont les faits d’armes et la composition ont été narrés de la manière la plus détaillée par les chroniqueurs de l’époque.
- ↑ Les chroniqueurs ont négligé de narrer avec précision le sort de ce corps d’infanterie composé de simples soldats et soudoyés. Ils auraient combattus, comme les archers, sous les ordres du Maître des arbalétriers Jean de Burlats. Quand les flèches vinrent à manquer, on en vint aux dagues et aux épées. À ce moment, l’armée française avait un tel avantage sur les troupes flamandes qu’un chevalier demanda à d’Artois ce que la noblesse était venue faire là si on laissât l’honneur de la victoire à la plèbe. La configuration exigüe des lieux ne permettant pas à la cavalerie d’entrer en action tant que les fantassins occupaient le terrain, le Comte d’Artois donna l’ordre à l’infanterie de se retirer pour laisser passer la cavalerie. (voir par ex. Fegley, p.132 et Goethals-Vercruysse & Voisin p.354, ouvrages en références)
- ↑ Le terrain est extrêmement difficile. Mais selon Moke (voir Moke en références, p.51 et p.60), c’est plutôt la confusion survenue lors de la seconde charge et surtout le sauve-qui-peut de la retraite et de la débâcle finale (bien sûr combinées aux difficultés du terrain et à l’ardeur des combattants flamands), qui sont à l’origine des célèbres scènes de chevaux empêtrés dans les marais et chevaliers démontés dans les fossés.
- ↑ La première charge aurait été menée, à droite et au centre, par Raoul et Gui de Nesle à la tête des chevaliers picards; tandis que Jean de Burlats aurait mené (après l’attaque d’infanterie) l’aile gauche de la cavalerie à la tête de cavaliers mercenaires. À droite, Raoul de Nesle aurait été tué face aux Gantois menés par Gui de Namur. Au centre, Gui de Nesle serait parvenu à mettre une partie des troupes du Franc de Bruges en déroute mais les Yprois auraient barré la route aux fuyards et les auraient forcés à retourner au combat. Jean de Renesse et ses Zélandais seraient également venus prêter main forte à Guillaume de Juliers pour lui permettre de tenir tête aux Picards. À gauche, Jean de Burlas serait tombé sous les coups des redoutables Brugeois (voir p. ex. Moke p. 47, ouvrage en références)
- ↑ Bien que la retraite des fantassins gênât la 1re charge, le déploiement de la cavalerie s’était jusque là effectué selon l’ordre prévu. Mais le premier à s’élancer ensuite au centre au secours des Picards est Godefroid de Brabant, dont les troupes n’étaient pourtant censées intervenir qu’en dernier lieu puisqu’il conduisait le 9e corps appartenant à la 3e ligne. Derrière lui, les comtes d’Eu et d’Aumale et toute la chevalerie normande fondirent sur la gauche de l’armée flamande alors que leur corps était le 7e et appartenait également à la troisième ligne. Par contre, à l’ouest, le 5e corps formés par les chevaliers d’Artois emmenés par Jean-Sans Merci, fils du comte Jean Ier de Hainaut, avançait selon l’ordre prévu. La seconde charge se trouva donc fournie par trois corps qui ne faisaient initialement pas partie de la même ligne: à droite les Normands, au centre les Brabançons, et à gauche les Artésiens. Au centre, Gui de Nesle combattait encore quand Godefroid de Brabant arriva en renfort et chargea si violemment vers Guillaume de Juliers que ce dernier tomba. Blessé, il fut transporté vers l’arrière mais, pour éviter la panique dans les rangs flamands, l’un de ses hobereaux enfila son armure et revint au galop en se faisant passer pour lui. Les piquiers flamands reprirent le dessus. Périrent à ce moment: Godefroid de Brabant, Gui de Nesle et un grand nombre de chevaliers picards et brabançons qui les accompagnaient. Jean de Renesse et ses Zélandais s’étaient entre temps déplacés vers l’aile droite de la cavalerie française pour aller prêter main forte à Gui de Namur et aux Gantois. Face à eux tombèrent les comtes d’Eu et d’Aumale et leurs chevaliers normands. À gauche enfin, il semble que la bannière d’Artois flottait encore et que Jean de Hainaut luttait toujours contre les Brugeois quand la troisième charge française s’élança. (voir p.ex. Moke p.48-55 et Fegley p.137-138 en références).
- ↑ Comme la précédente, cette 3e charge se serait élancée presque dans la foulée de celle qui l’a précédée. Malgré cela, Jean de Hainaut et la bannière d’Artois seraient tombés avant que ce renfort n’arrive à sa hauteur. Dans sa charge, d’Artois croise donc un torrent de fuyards et apprend la nouvelle de la mort de Jean et de toute la noblesse artésienne qui l’avait suivi. Le désespoir se serait emparé de nombreux chevaliers qui suivaient Robert et peu d’entre eux l’auraient suivi à la mort. Il serait néanmoins parvenu à pénétrer les lignes flamandes (et même à s’emparer de l’étendard flamand?) Willem van Saeftinghe, un combattant flamand frère-lai de l’abbaye de Ter Doest, parvint à faire tomber son cheval. D’Artois aurait alors été assailli de toute part et couvert de blessures. Il aurait demandé qu’on épargne son cheval et, selon certains, s’il y avait là un noble auquel il pu rendre son épée. On lui aurait répondu qu’on n’entendait pas sa langue et que du reste on ne faisait pas de prisonniers. Sur ces mots il aurait été achevé. (voir p.ex. Moke p. 58-59 et Verbruggen & DeVries p. 239-241) Dans le récit de Goethals-Vercruysse & Voisin (p.359), on ajoute que sa langue aurait été coupée et offerte en trophée à un certain Jan van der Marct.
- ↑ Ceux des Brabançons qui survécurent à la deuxième charge aux côtés de Godefroid de Brabant, et à la troisième charge aux côtés d’Artois (vers lequel ils auraient ensuite convergé) virent leur retraite coupée. Parlant bien la langue des Flamands (proche de la leur), ils tentèrent de se faire passer pour tels en criant “Vlaenderen den Leeuw!” (Flandre au lion – cri de ralliement des troupes flamandes). Comprenant la manœuvre, Guy de Namur ordonna de tuer tous ceux qui portaient un éperon (puisque les Flamands avaient combattu à pied). Ils furent tous massacrés dans cette Bloedmeersh (prairie sanglante) qui conserva ce nom. (voir p.ex. Moke p.62, Goethals-Vercruysse & Voisin p.363, Verbruggen p.109 en références)
- ↑ D’après Fegley (voir ouvrage en références, p. 140), entre 500 et 700 éperons ornèrent l’église Notre-Dame de Courtrai et d’autres furent envoyés à Maastricht orner l’église de Guillaume de Juliers.
- ↑ Tableau détruit lors du bombardement de Courtrai en 1944 (voir étude sur Catalogue de vente de Drouot du mercredi 26 novembre 2006 [archive], pp. 54-56, ou une analyse dans le Compte-rendu du salon d’exposition de Bruxelles, 1836 [archive] de Louis Alvin, pp. 16-30).
Références[modifier | modifier le code]
- ↑ a, b, c et d Randall Fegley, The Golden Spurs of Kortrijk : How the Knights of France Fell to the Foot Soldiers of Flanders in 1302, McFarland, 2002, 242 p. (lire en ligne [archive]), p. 125; 128 ; 138; 140
- ↑ a et b J.F. Verbruggen et Kelly DeVries, The Battle of the Golden Spurs (Courtrai, 11 July 1302) : A Contribution to the History of Flanders’ War of Liberation,, Boydell & Brewer, 2002, 267 p. (lire en ligne [archive]), p 178 ; 92; 109; 223-225
- ↑ a et b Henri Guillaume Philippe Moke, Mémoire sur la bataille de Courtrai : dite aussi de Groeninghe et des éperons, Académie Royale de Belgique, 1845 (lire en ligne [archive]), p. 17; 18; 19
- ↑ a, b, c et d Jacques Joseph Ignace Goethals-Vercruysse et Auguste Voisin, Bataille de Courtrai : ou Des Eperons d’Or, Vanderheyden D. J., 1834 (lire en ligne [archive]), p. 345-346;363; 367-368
- ↑ a et b Jacques Le Goff, « La bataille de Courtrai », émission Les Lundis de l’Histoire sur France Culture, 7 mai 2012
- ↑ Franz Funck-Brentano, Les origines de la guerre de cent ans : Philippe le Bel en Flandre, H. Champion, 1896, 707 p.
- ↑ Henri Pirenne, La version Flamande et la version Française de la bataille de Courtrai, Hayez, 1890, 42 p.
- ↑ Raoul van Caenegem et Marc Boone [et al.], 1302, le désastre de Courtrai : mythe et réalité de la bataille des Éperons d’or, Antwerpen : Fonds Mercator, 2002
- ↑ Giovanni Villani, Cronica,TII, Livre VIII, chap. LVI
Ressources bibliographiques[modifier | modifier le code]
- M. Moke, Mémoire sur la bataille de Courtrai, dite aussi de Groeninghe et des éperons, dans Mémoires de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, volume 26, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 1851
- Raoul C. van Caenegem (sous la direction), textes de Marc Boone [et al.], 1302, le désastre de Courtrai : mythe et réalité de la bataille des Éperons d’or, Antwerpen : Fonds Mercator, 2002
- Xavier Hélary, Courtrai, 11 juillet 1302, Tallandier, 2012
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) A Popular History of France from the Earliest Times, Volume 2 by Guizot
- La malle de Courtrai
- La bataille de Courtrai sur le site Histoire-Militaire
- (puisque les Flamands avaient combattu à pied). Ils furent tous massacrés dans cette Bloedmeersh (prairie sanglante) qui conserva ce nom. (voir p.ex. Moke
- p.62, Goethals-Vercruysse & Voisin p.363, Verbruggen p.109 en références)
Voilà pourquoi chercher le vert dans le rouge, pour retreover la prairie sous le BLOED …
http://www.liebaart.org/oxford_e.htm
«quatrain : « dans la malle … »
Béguinage de courtrai … XIème …
Plan de la bataille de courtrai.. ;
WOLFSGRUBEN ???
Et
Un lycanthrope
1. Li roumans de Guilliaume de Palerne (version en vers)
Voir plus haut ?
OK
Quand la lictière du tourbillon versée,
Et seront faces de leurs manteaux convers,tiran
La république par gens nouveaux vexée,
Lors blancs & rouges jugeront à l’envers.tiran,
1. je renverse …
tourbillon = on bill (tour=o) et je vais à lictière
j’ai onbillic, ombilic, omphalos… tourbillon = le cordon ombilical ? versée sur la lictière
=accouchement , BILL = GUILLAUME = WILL ???
2. CONVERS tir : tire du sexe vers la lumière = naissance de
3. je vexe ??? nouveaux veaux = nouveau-né, (donc accouchement) ; eau = feu nouveau né de l’eau vers l’air vient sur terre,
la république = la raie publique et par gensblique Jamblique = la RES PUBLICA de PLATON … ton plat, ton ventre redevient plat … le plat = le SAINT GRAAL, … re-publique = prostituée =Eglise (grande prostituée) et convexée = Marie… nouveaux nés des eaux = Moïse et Jesus,… qui sera jugé à l’envers = injustement …
l’Eglise convertit les tyrannies en “La cité de Dieu” de Saint Augustin …
seront tyrans renversés par la croix de la naissance de Jésus…
4. à l’envers . = vers l’en à ront er jug ges rou & blanc lors
que par = Parques = fil du destin = les parques seront renversées…
le nouveau né = eau de feu = phoenix = renaix = rené = deux fois né = resurrection…
…
Convers et vexé, je suis convertis, = convexe = MIROIR CONVEXE ?
les deux eaux du miroir convexe ???
groen, groen, groen
water water
quand la tourbe du marais aversée = mise sous eaux…
le X = la croisx de St andré des puits sous eaux…
faces = dos à l’eau
lors&rouge = œuvre au rouge, lors blanc = argent , l’ors vert= le LION VERT et blanc = le lion NOIR sur fond Jaune…
l’œuvre au noir de lors blanc , nouveaux veaux = nouveau-né, (donc accouchement)
bof !!!
ORDRE = OR RED
= OR RAID, OR AIDE, Orée de, …
59.
Les exiles deportés dans les isles,(1)
Au changement d’un plus cruel monarque (2)
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
Qui de parler ne seront estés parques. (4)
L’ile , c’est l^’ile de courtrai …
Et les trois iles rappellent la LYS l’île de la LYS (lis : lis !)
Seront éperons meurtris et deux mis = démis…
À rebours…
Parques estes seront ne parler de qui…
En été = juillet 1302 = un, deux, tri et zéro = sans…
AUX MATINES c’est-à-dire au lever du soleil comme dit au début /
O
O
Deux points = 30° soleil levé…
Les ::: les deux fois trois points du SIGILLUM …
LA BATAILLE DES YPERONS D’OR…
11 juillet 1302
La «bataille des éperons d’or»
Le 11 juillet 1302, l’armée féodale du roi Philippe le Bel rencontre les milices communales de Flandre aux abords de la forteresse de Courtrai. Cette bataille survient quelques semaines après les «Matines de Bruges», une journée qui vit le massacre de la garnison française de la ville.
Les milices humilient les chevaliers
Les milices flamandes, les «Klauwaerts» (du parti de la griffe), encadrées par quelques chevaliers, prennent position sur une hauteur, au bord de la Lys. Les chevaliers français, en bien plus grand nombre, s’établissent sur la colline du Pottelberg, au sud de la ville. Ils sont organisés en une dizaine de troupes, sous le commandement de grands seigneurs tels le comte d’Eu, le comte d’Aumale, le connétable Raoul de Nesle, le comte de Saint-Pol…
La bataille commence avec l’intervention des arbalétriers français. Ils repoussent leurs adversaires puis les «piétons» (nom donné au Moyen Âge aux soldats à pied ou fantassins) se mettent en marche pour achever d’écraser l’ennemi.
Le comte Robert II d’Artois, qui commande l’armée française, lance à son tour sa chevalerie à l’attaque. Mais dans leur impatience d’en découdre, les chevaliers bousculent les malheureux piétons, tout cela pour s’embourber et chuter dans les fossés derrière lesquels s’abritent les Flamands. La bataille s’achève pour les Français sur un désastre sans nom.
Robert d’Artois lui-même est tué, les assaillants dédaignant de le capturer pour en tirer rançon (sa fille Mahaut et son
59.
Les exiles deportés dans les isles,(1)
Au changement d’un plus cruel monarque (2)
Seront meurtris : & mis deux les scintiles, (3)
Qui de parler ne seront estés parques. (4)
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L es exiles deportés dans les isles,(1)
A u changement d’un plus cruel monarque (2)
S eront meurtris : & mis deux les scintiles, (3) tiran
,Qui de parler ne seron t estés parques. (4) tiran
(4) ils auront de qui parler, ces éperons d’or dormant cet été avec les parques…
60.
Un Empereur naistra pres d’Italie,
Qui à l’Empire sera vendu bien cher,
Diront avec quels gens il se ralie
Qu’on trouvera moins prince que boucher.
Dans ce rond trou vert de cette île de courtrai ,
GROENINGE
Périt l’armée frannçaise … etc
60.
Un Empereur naistra pres d’Italie,
Q ui à l’Empire sera vendu bien cher,
Di ront avec quels gens il se ralie
Q u’on trouvera moins prince que boucher.
Aque duct boucher…
sera vendu bien cher = sera vendu ben chier
61.
La re(p(ub)lique mi(sera)ble infelice
Sera vastée du nouveau magistrat,
Leur grand amus de l’exil malefice
Fera Sueve ravir leur grand contract.
La relique sera réplique ad mirable et fidèle !!!
Sorti de la république !
Sera sera mis dans miserable
Restera mi et ble, ou mise râble in fe lice =
In fait LYS = infélice Lys pour les éperons !!!
Éper vier = piège par quatre éperons de Sigillum Templi…
Deux cavaliers = « vier » éperons…
D’ailleurs, ravir(4) va à ravir = vier = quatre en « Flamîn » dans le quatrième vers…
Sera (dé)vastée de l’EX-île, leur grand amus-ement, mentira, deviendra maléfice, du grand MAGIS STRATUS car Sueve = Eve nue, de la nuée, des grandes strates ds mots magiques…
L’inspiration « felice » de penser à la « LYS » pour dévaster les « FLEURS DE LYS … etc…
62.
L grande perte, las que feront les lettres, = tyran
A vant le cicle de Latona parfaict,
Feu grand deluge plus par ignares sceptres
Que de long siecle ne se verra refaict.
Acrostiche = L, A, Feu, Q…
L’armée du BEL âtre comme dans l’âtre on y met le feu…
Dans feront manque E P d’ EPERON , F feront F-LAS QUE les lettres aux TYRANS, dans FER de tirant, feront contient OR. ERON et OR f eront « TYRANS D’OR »
Manque l’é P pour « tirer l’épée » et grande perte, grand fracas, … comme l’on dit …
Le P de perte est porte ouverte
pour comprendre que
« HEP ! Héron, Hiéron, … »
que ce P fera la Perte
par le FER de ces EPERONS,
d’OR bien funeste
enzovoord… en woord de chez World….
63.
Les fleurs passées diminue le monde,
Long temps la paix terres inhabitées
Seur marchera par ciel, serre, mer & onde,
Puis de nouveau les guerres suscitées.
64.
De nuict soleil penseront avoir veu = tyran
Q uand le pourceau demy-homme on verra, (iliade)
Bruict chant, bataille au ciel battre apperceu,
Et bestes brutes a parler lon orra.
65.
Enfant sans mains jamais veu si grand foudre :
L’enfant Royal au feu d’œsteuf blessé.
Au puy brises : fulgures allant mouldre :
Trois souz les chaines par le milieu troussés.
66.
Celuy qui lors portera les nouvelles
Apres un peu il viendra respirer.
Viviers, Tournon, Montferrand & Pradelles,
Gresle & tempestes le fera soupirer.
67.
La grand famine que je sens approcher,
Souvent tourner, puis estre universelle,
Si grande & longue qu’un viendra arracher
Du bois racine, & l’enfant de mamelle.
68.
O quel horrible & malheureux tourment,
Trois innocens qu’on viendra à livrer
Poyson suspecte, mal garde tradiment.
Mis en horreur par bourreaux enyvrez.
69.
La grand montaigne ronde de sept stades,
Apres paix, guerre, faim, innondation,
Roulera loing, abismant grands contrades,
Mesmes antiques, et grand fondation.
70.
Pluye, faim, guerre en Perse non cessée,
La foy trop grande trahira le monarque :
Par la finie en Gaule commencée,
Secret augure pour à un estre parque.
71.
La tour marine troys foys prise & reprise,
Par Hespagnols, Barbares, Ligurins :
Marseille & Aix, Arles par ceux de Pise,
Vast, feu, fer pillé Avignon des Thurins.
72.
Du tout Marseille les habitans changée,
Course et poursuite au pres de Lyon,
Nalbon, Tholoze par Bourdeaux outragée,
Tuez captifs presque d’un million.
73.
France a cinq pars par neglect assaillie,
Tunys, Argiels esmeuz par Persiens :
Leon, Seville, Barcelonne faillie,
N’aura la classe par les Venetiens.
74.
Apres se jour né vogueront En Epire-tiran
L e grand secours viendra vers ANtioche,
L e noir poil crespe tendra fort à l’Empire,
B arbe d’ærain se roustira En broche.
T A l’ ENEE = énéide EN EPIRE et en BROCHE –ETTE
NAY NAY, est né BROCHETTE DE PORC…
75.Le tyran Sienne occupera Savone,
Le fort gaigné tiendra classe marine,
Les deux armées par la marque d’Ancone,
Par effrayeur le chef s’en examine.
76.
D’un nom farouche tel proferé sera,
Que les trois seurs auront fato le nom,
Puis grand peuple par langue et faict dira
Plus que nul autre aura bruit & renom.
Sera Sera
Nom nom
Nom faro rouche = truite faro, saumonée, tel proferé = seront ferrés d’auront, d’or , ces fama-eux éperons, fama, renommée nommée de deux noms… c’est –à-dire : D’un que puis plus que nul autre la renommée auront de deux éperons et d’or la renommée faillie, défaillie…
Entourés des quatre OOOO
et des os de leurs compagnons, entourés d’eau sur l’île de l’yser,
77.
Entre deux mers dressera promontaire
Que puis mourra par le mords du cheval,
Le sien Neptune pliera voyle noire,
Par Calpre & classe aupres de Rocheval.
78.
D’un chef vieillard naistra sens hebeté,
Degenerant par savoir et par armes,
Le chef de France par sa sœur redouté,
Champs divisez, concedez aux gendarmes.
79.
Bazaz, Lestore, Condon, Ausch, Agine,
Esmeus par loix, querelle et monopole :
Car Bourd, Toulouze Bay mettra en ruine,
Renouveler voulant leur tauropole.
80.
De la sixieme claire splendeur celeste,
Viendra tonner si fort en la Bourgongne,
Puis naistra monstre de tres hideuse beste
Mars, Apuril, May, Juing, grand charpin et rongne.
81.
D’humain troupeau neuf seront mis à part,
De jugement et conseil separés :
Leur sort sera divisé en depart,
Kappa, Qhita, Lambda mors, bannis esgarés.
82.
Quand les colomnes de bois grande tremblée,
D’Auster conduicte, couverte de rubriche,
Tant vuidera dehors grande assemblée,
Trembler Vienne et le Pays d’Austriche.
83.
La gent estrange divisera butins,
Saturne en Mars son regard furieux :
Horrible estrange aux Tosquans & Latins,
Grecs, qui seront é frapper curieux.
84.
Lune obscurcie aux profondes tenebres,
Son frere passe de couleur ferrugine :
Le grand caché long temps soubs les latebres,
Tiedera fer dans la plaie sanguine.
85.
Par la response de dame Roy troublé,
Ambassadeurs mespriseront leur vie :
Le grand ses freres contrefera doublé,
Par deux mourront ire, haine, envie
86.
La grande Royne quand se verra vaincue,
Fera exces de masculin courage :
Sur cheval, fleuve passera toute nue,
Suite par fer, a foy fera outrage.
87.
Ennosigée feu du centre de terre,
Fera trembler autour de cité neusue :
Deux grands rochiers long temps feront la guerre,
Puis Arethusa rougira nouveau fleuve.
88.
Le divin mal surprendra le Grand Prince,
Un peu devant aura femme espousée,
Son appuy & credit à un coup viendra mince,
Conseil mourra pour la teste rasée.
Le divin MAL lu son conseil
89.
Tous ceux de Ilerde ne seront dans la Moselle,-tyran
Metans à mort tous ceux de Loire & Seine :
Le cours marin viendra pres d’haulte velle,
Q uand Espagnols ouvrira toute veine.
Tous, mettant le cours d’eau au Q = derrière nous,
Ceux de l’île ne seront dans la moselle car ils seront dans la lys s’ils reculent… et
Mettant à mort tous ceux de Loire et Seine, …
90.
Bourdeaux, Poitiers au son de la campane,
A grande classe ira jusqu’à l’Angon,
Contre Gaulois sera leur tramontane,
Quand monstre hideux naistra pres de Orgon.
91.
Les Dieux feront aux humains apparence,
Ce qu’ils seront auteurs de grand conflict,
Avant ciel veu serein espée & lance,
Que vers main gauche sera plus grand afflit.
92.
Sous un la paix par tout sera clamée,
Mais non long temps pille, & rebellion,
Par refus ville, terre & mer entamée,
Mors et captifs le tiers d’un million.
93.
Terre Italique pres monts tremblera,
Lyon & coq non trop confederés,
En lieu de peur l’un l’autre s’aidera,
Seul Catulon & Celtes moderés.
94.
Au port Selin le tyran mis à mort,
La liberté non pourtant recouvrée :
sLe nouveau Marc par vindicte & remort,
Dame par force de frayeur honnorée.
95.
Devant moustier trouvé enfant besson.
D’heroic sang de moine & vestutisque,
Son bruit par secte langue & puissance son,
Qu’on dira fort eslevé le vopisque.
96.
Celuy qu’aura la charge de destruire
Templus, & sectes, changés par fantasie :
Plus au rochiers qu’aux vivans viendra nuire,
Par langue ornée d’oreilles ressaisie.
97.
Ce que fer, flamme n’a sceu parachever,
La douce langue au conseil viendra faire.
Par repos, songe, le Roy fera resver,
Plus l’ennemy en feu, sang militaire.
98.
Le chef qu’aura conduit peuple infiny
Loing de son ciel, de meurs & langue estrange,
Cinq mil en Crete, & Thessalie finy,
Le chef fuyant sauvé en marine grange.
99.
Le grand monarque que fera compagnie
Avec deux Roys unis par amitié :
O quel souspir fera la grand mesgnie
Enfans Narbon à l’entour quel pitié!
100.
Long temps au ciel sera veu gris oyseau,
Aupres de Dole & de Touscane terre,
Tenant au bec un verdoyant rameau,
Mourra tost grand & finira la guerre.
Les Grandes “Ô” et le quatrain 6.100 “Texte latin” (26)
VOICI LES GRANDES “Ô” QUI REGISSENT L’AVENT ET LE QUATRAIN 6.100 TEXTE LATIN…
Pour comprendre ce texte, il faut se souvenir du travail (23) de ce travail…
Les Grandes Antiennes “Ô” Commentaires pour chaque jour : 17 décembre – 18 décembre – 19 décembre – 20 décembre – 21 décembre – 22 décembre – 23 décembre – Introduction Venant du grec αντιφωνη, le mot « antienne » signifie chant alternatif. Les grandes antiennes « Ô », en latin antiphonae majores , en anglais Great O antiphons et parfois « anthems », appelées aussi Antiennes de Magnificat parce qu’elles sont chantées avant et après le Magnificat aux Vêpres dans la semaine précédant Noël. On les appelle ainsi car elles commencent par « Ô ». On les nommait familièrement : « Grandes Ô », « Antiennes Ô » ou juste « Ô, de Noël ». Elles s’adressent au Christ qui va naître, et comme toutes les antiennes anciennes, contiennent de nombreuses références bibliques et allusions au Nouveau et Ancien Testament. En grégorien, elles sont toutes dans le même mode, le deuxième mode. Attente de Dieu, elles se terminent 24 décembre avec la fête de Noël célébrant la naissance de Jésus-Christ. Elles associent l’invocation du Messie (« Ô … ») avec la prière pour sa venue (introduite par : veni, « viens ») et s’appuient sur les textes de l’Ancien Testament (notamment sur le livre d’Isaïe). Chaque antienne reprend une prophétie d’Isaïe et chacune est un titre du Messie attendu.
Commentaires sur les grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique » L’Église ouvre aujourd’hui la série septénaire des jours qui précèdent la Vigile de Noël, et qui sont célèbres dans la Liturgie sous le nom de Féries majeures. L’Office ordinaire de l’Avent prend plus de solennité ; les Antiennes des Psaumes, à Laudes et aux Heures du jour, sont propres au temps et ont un rapport direct avec le grand Avènement. Tous les jours, à Vêpres, on chante une Antienne solennelle qui est un cri vers le Messie, et dans laquelle on lui donne chaque jour quelqu’un des titres qui lui sont attribués dans l’Écriture. Le nombre de ces Antiennes, qu’on appelle vulgairement les O de l’Avent, parce qu’elles commencent toutes par celte exclamation, est de sept dans l’Église romaine, une pour chacune des sept Féries majeures, et elles s’adressent toutes à Jésus-Christ. D’autres Églises, au moyen âge, en ajoutèrent deux autres : une à la Sainte Vierge, O Virgo Virginum ! et une à l’Ange Gabriel, O Gabriel ! ou encore à saint Thomas, dont la fête tombe dans le cours des Fériés majeures. Cette dernière commence ainsi : O Thomas Didyme [4] ! Il y eut même des Églises qui portèrent jusqu’à douze le nombre des grandes Antiennes, en ajoutant aux neuf dont nous venons de parler, trois autres, savoir : une au Christ, O Rex pacifice ! une seconde à la Sainte Vierge, O mundi Domina ! et enfin une dernière en manière d’apostrophe à Jérusalem, O Hierusalem ! L’instant choisi pour faire entendre ce sublime appel à la charité du Fils de Dieu, est l’heure des Vêpres, parce que c’est sur le Soir du monde, vergente mundi vespere, que le Messie est venu. On les chante à Magnificat, pour marquer que le Sauveur que nous attendons nous viendra par Marie. On les chante deux fois, avant et après le Cantique, comme dans les fêtes Doubles, en signe de plus grande solennité ; et même l’usage antique de plusieurs Églises était de les chanter trois fois, savoir : avant le Cantique lui-même, avant Gloria Patri, et après Sicut erat. Enfin, ces admirables Antiennes, qui contiennent toute la moelle de la Liturgie de l’Avent, sont ornées d’un chant plein de gravité et de mélodie ; et les diverses Églises ont retenu l’usage de les accompagner d’une pompe toute particulière, dont les démonstrations toujours expressives varient suivant les lieux. Entrons dans l’esprit de l’Église et recueillons-nous, afin de nous unir, dans toute la plénitude de notre cœur, à la sainte Église, lorsqu’elle fait entendre à son Époux ces dernières et tendres invitations, auxquelles il se rend enfin. Commentaires pour chaque jour : 17 décembre – 18 décembre – 19 décembre – 20 décembre – 21 décembre – 22 décembre – 23 décembre – |
(références à placer…)
PAROLE de DIEU
2 PIERRE 3, 8-9
Frères bien-aimés, il y a une chose que vous ne devez pas oublier : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour. Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse, comme le pensent certaines personnes ; c’est pour vous qu’il patiente : car il n’accepte pas d’en laisser quelques-uns se perdre.
Ô Emmanuel,
Notre législateur et notre Roi,
Espérance et salut des nations,
Viens, Seigneur, viens nous sauver.
(antienne du Cantique de Marie ; du lundi 23-12-2013)
Mais voici plutôt un extrait du Psaume 81 qui précède dans la liturgie de ce même jour 23 …
PSAUME 81 Invectives aux juges iniques
« Dans l’assemblée divine, Dieu préside ;
Entouré des dieux, il juge.
« Combien de temps jugerez-vous sans justice,
Soutiendrez-vous la cause des impies ?
« Rendez justice au faible, à l’ORPHELIN ;
Faites droit à l’indigent, au malheureux… »
Voilà en majuscule au « Q » du vers,
L’ORPHELIN, l’OR PHELIN ou l’OR SELIN ???
En tout cas, si pas orphelin du père et de la mère,
Orphelin de son frère, Caïn ???
Rendre justice à Caïn ? (peut-être besson ?)
Ou rendre justice à l’orphelin des jumeaux, des bessons…
Ici, nous aurions affaire au VOPISQUE, donc CAÏN … ???
Ou alors dans tous ces quatrains deux fois bessons souvent croisés, les rimes, n’y en a-t-il pas UNE ?
QUI EST SEULE, ORPHELINE ?
FORT SEULINE, PHOR SELIN
Chercher ce quatrain n’est pas difficile,
Car c’est un QUINTIN… (st Quentin)
Et c’est
Le texte LATIN
6.100
6:100
LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS
Quos legent hosce versus maturaé censunto,
Profanum vulgus et inscium ne attrectato:
Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,
Qui alter facit, is rite sacer esto.
ET le VOPISQUE, c’est ce premier vers « solitaire »…
« LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS »
Celui qui est le seul en chair et en OS parmi les quatre autres en O…
Et qui m’avait donné, souvenez-vous…
Non pas ineptos criticos, mais
La « crypte aux os ineptes, ineptitos-il n’est petit -os» dans un langage crypté, veut dire Yvo…
Et le vers suivant du Psaume :
« Rendez justice au faible, à l’ORPHELIN ;
Faites droit à l’indigent, au malheureux… »
C’est vrai qu’il est malheureux ce ch’ti quatrain orphelin…
Indigent, malheureux…
Le pôvre petiot…
Alors, la suite du Psaume 81 :
« Libérez le faible et le pauvre,
Arrachez-le aux mains des impies. »
Arrachons ce pauvre vers en OS
Aux vers impies en o…
6:100
LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS
Quos legent hosce versus maturaé censunto,
Profanum vulgus et inscium ne attrectato:
Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,
Qui alter facit, is rite sacer esto.
C’est vrai que ces vers en O…
Sont « profanum, inscium, astrologi, blenni, barbari «
Surtout les deux « centraux »…
Restent :
LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS
Quos legent hosce versus maturaé censunto,
Qui alter facit, is rite sacer esto.
??????
Suite du Psaume 81…
« Mais non, sans savoir, sans comprendre,
Ils vont au milieu des ténèbres :
Les fondements de la terre en sont ébranlés. »
Hélà !
Il faut savoir être éclairés avant de « foncer dans les ténèbres »…
Sinon,
Les fondements de la terre en sont ébranlés. »
Un conseil, quoi !!!
Mais Rudy l’Erudit le sait…
Voilà pour ce matinal message qui me paraît important…
Complément par mail reçu…
Et donnés …
« Les fondements de la terre en sont ébranlés. »
Quand est-ce que l’on creuse ? 😉
Vous comprenez maintenant pourquoi il est :
IMPERATOR, le VOPISQUE !!!
IMPAIR A TORT…
ha ha ha …
Qu’avait-il enfanté pour être ‘’un père à tort’’ ? 😉
« Ce que l’un perd à tort, l’autre le gagne à raison ! » ;-))
Bien cordialement.
Pierre P.
Merci Pierre,
Parce que
PAX VOBISCUM …
repons
ET CUM SPIRITU TUUM…
VOBISCUM = VO PIS QUE…
Avec ton esprit…
La formule exacte et complète est, je crois…
– DOMINUS VOBISCUM …
repons bref,
– ET CUM SPIRITU TUO…
cum + ablatif
spiritus – spiritus, m. abl. = spiritu donc, tuo et pas tuus…
Souffle, air agité, vent, exhalaison, parfum(fleur),tout d’une haleine, le dernier soupir, esprit, âme, vie, inspiration (poétique ou prophétique) sentiments, magnanimité, courage, colère, orgueil (spiritus aferre = donner de l’orgueil)…
CUM = avec et -QUE en final est une conjonction de coordination : et , donc : cum …
Ecriture DM trouvée : sans l’aide des “Ô” = D.Ô.M. DOM YVO DE LESSINIS… Abbé… sans O = D.M.
le Dôme… de la quintine, de la sixtine, de la septime, de l’OCTAVE ?…
Bref il est plus tout seul le VOPISQUE…
pisqu’il est avec
DOMINUS et SPIRITU TUO …
Et AVECTOUTE L’ANNEE LITURGIQUE ET LES CHANTS DIVINS dans les” CHAMPS D’YVAIN” !!!
OCULUS et LOCUSTE (25)
Wodecq, 25-12-2013
Idées éparses …
Le labyrinthe…
Dans ces divers vers, moi Yvain, j’ai mis un labyrinthe de mots…
Il y a un fil d’Ariane, ou plusieurs… Il y a des fil longs (comme Philon le Juif), des fils coupés à renouer (le sophe sans philo qui devient « le philosophe » par effet de puzzle…
Et dans le labyrinthe, il y a le Minotaure… Et les OS de ses victimes…
Moi Yvain, j’ai mis des os aussi, Ô combien !
Tenez, par exemple : dans le môt Minôtaure ; il y a l’Ô du Min et il y a Tôre, le Taure, le Tau, symbole de la CROIX ;
Le Mine (en flamand : l’amour, la tendresse, je le connaissais, je la connaissais : petite rivière qui passait à Wodecq)
Dans Minotaure il y a, j’ai mis NOTORE ce qui ne veut rien dire … C’est notoire, de notoriété publique, même…
Mais j’y ai mis aussi l’eau du Minne, l’ »Ô » de l’Amôur, qui est aussi en Chine…
Et en chinant bien, j’y ai mis aussi le TORE au Minne…
(Si vous croyez qu’on ne connaissait pas la Chine, on connaissait quand même les Monts Gols, de Gengis Khan, non ?)
Et on aurait tore de croire que cela ne veut rien dire… (tiens l’ordi me signale une faute d’orthographe…) et (Tiens pour ORDI il ne m’en signale pas … Ordi pourtant ça ne veut rien dire… pour moi, Yvo, qui ne connait pas l’ordinateur…)
On aurait tort de croire que je suis décousu… Mon fil d’Ariane, conduit Thésée dans le Labyrinthe, jusqu’à l’endroit où se trouve le Minotaure…
J’ai mis les eaux du Minne « de l’amour » (MINO) associées aux TAURE, associées aux « grandes eaux de la liturgie de l’AVENT, car je suis moine AVANT tout… J’ai mis les eaux du Minne mélangées aux eaux du torrent, TAURE, du TORE, du teaure, du Taurus, … Aux eaux du Minne j’ai caché un Trésor, un THESAURUS, un THESEE, qui rencontre un monstre qui nous montre que l’UBRIS » grec l’hybridation est au centre du labyrinthe (et cela éreinte même à Corinthe…)
Un monstre à la tête de TAUREAU, de TRESOR, de THESAURUS, de SAURUS, de SAURIEN, … (vers darwinien)…
Et un CORPS d’homme, …
Mais faut-il tuer comme THESEE ce MONSTRE qui nous montre tant de choses ??? Après tout, THESEE n’est-ce pas « THE SEE » la MER, l’amer, la amère mer, la Mère, l’eau salée, …
Aux eaux du Minne// j’ai caché un Thrésor…
Pourquoi cela me fait-il penser à « Sur tes remparts, Jérusalem, j’ai placé des Veilleurs » ???
Parce que si je retire Jérusalem… « Jérusalem, combien de fois j’ai voulu te RASSEMBLER comme une poule RASSEMBLE ses poussins… »
Parce que si je retire Jérusalem, ça sonne (CA SONNE) mieux …
Sans ces CARCASSES du MINOTAURE… CARCASSONNE…
Je reprends …
« Aux eaux du Minne// j’ai caché un Thrésor »
« Sur tes remparts//j’ai placé des Veilleurs »
Ca sonne comme un sonnet, de décasyllabes…
Avec la césure en 4/6
Tiens, ça me revient…
Pour l’ORDI, ce n’est pas tout-à-fait vrai ; je connais l’ORDI et les NATIONS et l’ORDINATION…
Et dans la Liturgie et les textes : « LUMIERE pour éclairer les NATIONS »…
Mon Ordination me sert à rentrer dans les ORDRES…
Les ORDRES de QUI ? L’ORDRE de QUOI ?
Les ordres divins ; c’est vrai que mes ordres sont obéis à l’abbaye…
Obéis à l’Abbaye… Obayis à l’Abbéis.. Les ordres de l’Abbé, de l’AB, de l’ABCDaire…
Comme les ordres d’un BAILLY, un ABBAYE…
L’Ordre de CITEAU, la CIT-EAU, LA SI, LA SI DO, …
La cité des « Ô »…, L’eau blitère, oblitère, oublie terre…
Oublie Terre toi qui va sur les « Ô », les grandes « Ô »… de
L’ « AVENT » de l’ « AVENTURE »… Tel ULYSSE…
L’ « U » au LYS…, lu lisse…
Lu « Lulle » aussi lis, au silisse, au silice, ou « au sable mis »…
« au sable »
« Sable (héraldique)
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Pour les articles homonymes, voir Sable (homonymie).
Le sable est un émail héraldique de couleur noire. En représentation monochrome, il est symbolisé par un quadrillage de hachures horizontales et verticales. Le plus souvent, le sable est symboliquement associé à l’humilité, la prudence, la sagesse et la retenue, ou parfois à la tristesse, la lâcheté ou le désespoir.
Le terme sable viendrait du terme russe : соболь (sobol), désignant la zibeline, fourrure noire, ou de l’allemand Zobel, martre noire. Il désignait initialement sa fourrure noire et brillante. Fourrure est, par ailleurs, un terme d’héraldique.
Le terme continue à être employé couramment dans le nom anglais de plusieurs animaux, dont la zibeline ou l’hippotrague noir (sable antelope, dans le monde anglo-saxon). »
5:88
Sur le sablon par un hideux deluge,
Des autres mers trouvé monstre marin:
Proche du lieu sera faict un refuge,
Tenant Savone esCLAVE de Turin.
CLAVE = Clavis-clavis = CLEF
Pas de SABLE dans mes « CENTURIES »…
Sauf un quatrain avec « SABLON »…
Le « SABLON » c’est comme le FIL LONG, le sable long, (les sables d’Olonnes…) (Ô LÔNES)…
SABLON, SABLON, …
SABLON
Il y a un SABLON à METZ , METZ, METS, ça me donne des idées pour faire un quatrain…
Metz et Nancy par exemple…
10:7
Le grand conflit qu’on appreste a Nancy,
L’Aemathien dira tout je soubmetz,
L’isle Britanne par vin, sel, en solcy,
Hem. mi deux Phi. long temps ne tiendra Metz.
(Tiens PHILON, FIL LONG, …) …
Et SABLE LONG ? SABLE BLOND ?
Et au nord de cette sablière : l’Eglise St Pierre aux-nonnains …. Tiens, j’interromps , c’est NONE… CA SONNE … pour les « none »… la 9ème heure…
Et le Ban de St Martin … Et Montigny-les-Metz
Montignies l’aimé (lesmetz) : montignies-lez-Lens…
Les LENS, les lances, les piques, épique, …
SABLON, SABLON mais encore…
“Toponyme[modifier | modifier le code]
- Le Sablon
- Les Sablons, quartier du Mans ;
- La plaine des Sablons, une plaine sablonneuse située à cheval sur le 16e arrondissement de Paris et Neuilly-sur-Seine ;
- La rue des Sablons, une voie du 16e arrondissement de Paris ;
- La porte des Sablons, une porte de Paris ;
- Les Sablons, une station du métro de Paris située à Neuilly-sur-Seine.
- Sablons, commune française de la Gironde ;
- Sablons, commune française de l’Isère ;
et aussi :
- Blanc-Sablon, municipalité du Québec ;
- Coulonges-les-Sablons, commune française de l’Orne ;
- Saint-Gervais-des-Sablons, commune française, de l’Orne ;
- Veneux-les-Sablons, commune française de Seine-et-Marne ;
- Villeneuve-les-Sablons,commune française de l’Oise.
Autres[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
- sablon, sur le Wiktionnaire
- Église Notre-Dame du Sablon à Bruxelles.
- Église Notre-Dame-des-Sablons, à Aigues-Mortes (Gard).
- Marché du Sablon, marché d’antiquités à Bruxelles.
- Porte des Sablons, ancienne porte à l’intérieur de la ville de Paris.
- Les Sablons, station du métro de Paris à Neuilly-sur-Seine.” (wikipedia)
ITE ! Allez, allons à « None »…
Liturgie des heures : None : 25-12-2013
(Tiens, ça me donne une idée : faire un quatrain avec LITURGIE , car « LITUR GÎT » …
Bon , vite à NONE…
Antienne
Mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples.
Psaume 118-20
153Vois ma misère : délivre-moi ;
je n’oublie pas ta loi.
154Soutiens ma cause : défends-moi,
en ta promesse fais-moi vivre !
155Le salut s’éloigne des impies
qui ne cherchent pas tes commandements.
156Seigneur, ta tendresse est sans mesure :
selon ta décision fais-moi vivre !
157Ils sont nombreux mes persécuteurs, mes oppresseurs ;
je ne dévie pas de tes exigences.
158J’ai vu les renégats : ils me répugnent,
car ils ignorent ta promesse.
159Vois combien j’aime tes préceptes, Seigneur,
fais-moi vivre selon ton amour !
160Le fondement de ta parole est vérité ;
éternelles sont tes justes décisions.
Hymne : Berger puissant qui nous conduis
Berger puissant qui nous conduis,
Tu nous as faits pour ta lumière ;
Et par delà ce jour trop bref
Tu nous emmènes dans ta gloire.
À travers l’œuvre de tes mains,
Nos cœurs déjà te reconnaissent ;
Mais le désir de ton amour
Toujours plus loin poursuit sa quête.
Nous voulons voir à découvert
L’éclat radieux de ton visage.
Dans l’aujourd’hui de ton appel,
Prépare en nous le face-à-face.
Antienne
Mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples.
Psaume 118-20
153Vois ma misère : délivre-moi ;
je n’oublie pas ta loi.
154Soutiens ma cause : défends-moi,
en ta promesse fais-moi vivre !
155Le salut s’éloigne des impies
qui ne cherchent pas tes commandements.
156Seigneur, ta tendresse est sans mesure :
selon ta décision fais-moi vivre !
157Ils sont nombreux mes persécuteurs, mes oppresseurs ;
je ne dévie pas de tes exigences.
158J’ai vu les renégats : ils me répugnent,
car ils ignorent ta promesse.
159Vois combien j’aime tes préceptes, Seigneur,
fais-moi vivre selon ton amour !
160Le fondement de ta parole est vérité ;
éternelles sont tes justes décisions.
Antienne
Psaume 127
1Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
2Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi, le bonheur !
3Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse, *
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
4Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur. *
5De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem
tous les jours de ta vie, *
6et tu verras les fils de tes fils.
Paix sur Israël !
Psaume 128
1Que de mal ils m’ont fait dès ma jeunesse,
– à Israël de le dire – *
2que de mal ils m’ont fait dès ma jeunesse :
ils ne m’ont pas soumis !
3Sur mon dos, des laboureurs ont labouré
et creusé leurs sillons ; *
4mais le Seigneur, le juste,
a brisé l’attelage des impies.
5Qu’ils soient tous humiliés, rejetés,
les ennemis de Sion ! *
6Qu’ils deviennent comme l’herbe des toits,
aussitôt desséchée !
7Les moissonneurs n’en font pas une poignée,
ni les lieurs une gerbe, *
8et les passants ne peuvent leur dire :
« La bénédiction du Seigneur soit sur vous ! »
Au nom du Seigneur, nous vous bénissons.
Parole de Dieu : (Sg 3, 1-2a.3b)
La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas s’est imaginé qu’ils étaient morts, alors qu’ils sont dans la paix.
V/ Il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Oraison
Apprends-nous, Seigneur, l’amour de nos ennemis, à l’exemple de saint Étienne, le premier de tes martyrs, lui qui sut implorer le pardon pour ses propres bourreaux. »
(c) AELF 2013
www.aelf.org, le site officiel de la traduction française de la liturgie catholique
Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones – 2008
« Ben, me vl’à revenu de NONE… »
Cela me donne des idées tout cela…
Tiens, LITURGIE …
Et puis :
3Sur mon dos, des laboureurs ont labouré
et creusé leurs sillons ; *
Tiens un « versus nature » pour mes vers latins :
6:54
Au poinct du jour au second chant du coq,
Ceulx de Tunes, de Fez, et de Bugie,
Par les Arabes, captif le Roy Maroq,
L’an mil six cens et sept, de LITURGIE.
Un seul quatrain contient LITURGIE…
Donc, important…
6:54
Au poinct du jour au second chant du coq,
Ceulx de Tunes, de Fez, et de Bugie,
Par les Arabes, captif le Roy Maroq,
L’an mil six cens et sept, de Liturgie.
6.54.4 : « L’an mil six cens et sept, de liturgie… »
1607 ou 1307 (modifié par N-D de Salon)
1307 de LITURGIE ; C’est une année dont il faudrait connaître la Liturgie effectivement… Et peut-être même 13-10-1307 , non ???
Par quel beau temps de liturgie sont morts les premiers Templiers ??? (à chercher)…
Liturgie, liturge gît, …
Moi, liturge me fait penser à LITHARGE , allez savoir pourquoi !
LITHARGE :
« lithargé , lithargyré
adj m falsifié avec de la litharge, notamment en parlant de vin » (source dictionnaire reverso.net)
Sacrilège pour moi le Divin Yvain, que ce vin hargé, chargé lithargé de lithos… de (lit aux os)…
Historiquement, le terme « litharge » a été utilisé pour former des mot-composés pour désigner des minéraux similaires. par exemple, le litharge d’or est un mélange de litharge et de minium, qui possède une couleur rouge; le litharge d’argent est un composé secondaire obtenu par la séparation de l’argent et du plomb; le litharge du bismuth est un produit similaire obtenu par l’oxydation du bismuth. Le terme a aussi été utilisé comme synonyme de céruse (blanc de plomb) ou de minium (rouge de plomb). Les vins ou cidres « lithargiés » désignaient des alcools de raisins ou de pomme traités avec du plomb pour l’adoucir et le sucrer. Ces alcools, parfois frelatés, ont été à l’origine de très nombreux cas de colique de plomb, dont la fameuse colique du Devon (crises très douloureuses et parfois mortelle). (source wiki)
Ha Ha ! La Colique de PLOMB…
La COLIQUE DE SATURNE, QUOI ! (plomb-Saturne)…
Car j’ai BU-COLIQUE, … C’est bucolique …
C’est colique-licot… ; La Veuve Cliquot –Quolic(t)…
J’ai la « boca » alcoolique, … ha, ha, ha, …
Oo –OO- ça me rappelle quelque chose… (voir plus loin)
Litharge nous donne en astrologie : séparation de la LUNE et de SATURNE, le minium égale le ROUGE , le SANG, la « GUEULE », le MINE, …
L’OR et le SOLEIL, forcément…
Le bismuth = le bis mute le vin en vin doux …
Le « besson » mute le vin…
La litharge en Liturgie, et en léthargie, ça endort, le vin et la liturgie…
Je me suis assoupi, après la soupe, … oups
Revenons zà :
LITURGIE
Revenones à LITURGIE (oui, l’ORDI, laisse-moi jouer avec les mots, les maux, l’emo Sion, … L’EMOTION quoi, l’ORDI !!!
Brigitte me demande à l’instant, je vous jure, à l’instant !, qui est Pasiphaé…
Moi, je savais que c’était une nymphe ou une déesse, alors, je fais « une bascule (Balance-Libra) sur écran» et j’obtiens :
« Dans la mythologie grecque, Pasiphaé (en grec ancien Πασιφάη / Pasipháê, « celle qui brille pour tous », une épithète classique de la déesse Lune), fille d’Hélios et de Persé , est l’épouse de Minos (roi de Crète). Elle est surtout connue pour être la mère du Minotaure. (source Wiki)
Mythe[modifier | modifier le code]
Elle est différemment présentée comme étant une immortelle (Antoninus Liberalis) ou une magicienne (chez Apollodore par exemple, ce qui la rattache à sa sœur Circé). De plus, un passage de Pausanias (III, 26, 1) montre qu’elle était associée à Séléné et vénérée dans le sanctuaire oraculaire de Thalamée en Lacédémone.
Elle conçoit plusieurs enfants de Minos, notamment Ariane, Deucalion, Glaucos, Androgée, Catrée, Acacallis, Xénodicé et Phèdre.
Jalouse des infidélités répétées de son mari, elle lui jette un sort, le condamnant à éjaculer des bêtes venimeuses s’il couche avec d’autres femmes, provoquant ainsi leur mort.
Ben dis donc ! La bonne idée ! Y en aurait des hécates tombes …
Dédale présentant la vache en bois à Pasiphaé, peinture murale de Pompéi (maison des Vettii), Ier siècle
Minos n’ayant pas tenu son engagement de sacrifier à Poséidon un magnifique TAUREAU BLANC qu’il lui avait envoyé en Crète, le dieu pour se venger rend Pasiphaé amoureuse de l’animal. Selon le pseudo-Apollodore (III, 1, 2) :
« Dédale construisit une vache de bois montée sur des roulettes ; l’intérieur était creux, et elle était recouverte d’une peau de bovidé ; il la mit dans le pré où le taureau avait l’habitude de paître, et Pasiphaé y entra. Quand le taureau s’en approcha, il la monta, comme s’il s’agissait d’une vraie vache. Ainsi la jeune femme mit au monde Astérion, dit le Minotaure : il avait la tête d’un taureau et le corps d’un homme[1]. »
D’après Hygin (XL), la divinité offensée aurait été Aphrodite. C’est suite à cet épisode que Minos fait construire le Labyrinthe (par le même Dédale), où il maintient enfermé le Minotaure (selon une tradition minoritaire rapportée par Diodore de sicile, Pasiphaé aide ensuite Dédale et son fils Icare à s’enfuir de l’île en bateau pour échapper à la vengeance de Minos).
Dans l’Énéide (VI, 447), Virgile la montre dans les « Champs des Pleurs » lors de la descente aux Enfers d’Énée.
Culte[modifier | modifier le code]
Dans la Grèce continentale, Pasiphaé était honorée comme une déesse de la divination à Thalames en Laconie (près de Sparte). Pausanias décrit le sanctuaire comme petit, situé près d’un ruisseau clair et flanqué de statues en bronze d’Hélios et de Pasiphaé. Son récit rapproche également Pasiphaé d’Ino et de la déesse lunaire Séléné.
Ca me travaille l’HypoTHALAMUS !!!
Belle bestialité caché et qui donne des MONSTRES…
Alors que je viens à l’instant de taper le Soleil et la LUNE de chez LITHARGE…
C’est donc, la maman à MINOTAURE , ça vous dit ?
Je vous jure que cela vient de se passer … « Sainte Chronicité » comme dirait Etienne Perrot dans son livre « CORAN TEINT » (traducteur de Jung…)
Et si je vous dit « Archétype » ?
Qui me répond « SYCHRONOCITE » ???
Donc si on sépare le PLOMB (SATURNE) de l’ARGENT (LUNE)
On sépare le PAPA (SATURNE-plomb) et la MAMAN (LUNE-argent) on obtient le LITHARGE d’argent…
le litharge d’argent est un composé secondaire obtenu par la séparation de l’argent et du plomb
Historiquement, le terme « litharge » a été utilisé pour former des mot-composés pour désigner des minéraux similaires. par exemple, le litharge d’or est un mélange de litharge et de minium, qui possède une couleur rouge
Moi, ça m’intéresse qu’avec la LITHARGE LITURGIQUE, on forme des MOTS COMPOSES, car ça me rappelle l’ « ubris » grec (l’hybride) et l’ « hybridité » des MOTS-COMPOSES…
Ne liquidons pas les bâtards…
CAR je vois une similitude évidente entre le MONSTRE HYBRIDE né des accouplements bizarres entre PASIPHAE et MINOS (La Crète- la crête à Wodecq)…
La Crète étant lasse on dira LASSE-CRETE, c-à-d LA CRéTE SECRèTE et Fatiguée : LA LASSE CRÊTE… lasse = lasso-lacet-tournant de montagne-chaussure-tresse-…)
Soit …
MINOS , MINOS, MINOS, …
J’ai MIS « MIN et OS » dans le même mot ; j’ai fait un « MONSTRE MOT », un « MOT-MINOTAURE »…
À partir du papa-mot MINOS – minne OS (os-oris) soit « BOUCHE D’AMOUR » et ses os…
Et j’ai mis PASIPHAE comme maman, même si elle ne voulait PAS, SIPHAE, …
« La Lune au plein de nuit » La lune pleine, PASIPHAE est pleine de Minotaure;
« Sur le haut Mont »… «(devenus-de VENUS)…
« MINOS, MON TRESOR » ne dit pas-SIPHAE, tu m’as fait un MINOSTAURE monstrueux…
Elle ne dit pas SI, PHAE, elle ne dit pas non non plus…
Dans SIPHAE il y a encore deux autres noms :
SI, si, ! SISYPHE et PHAETON…
3:65
Quand le sepulcre du grand Romain trouvé
Le jour apres sera esleu Pontife:
Du Senat gueres il ne sera prouvé
Empoisonné, son sang au sacré scyphe.
Tiens ! le quatrain du monstrueux sepulchre c’est PULCHER en romain : LE BEL…
Comme c’est pas Charles le Chauve, je lui Metz des TIFS
J’obtiens un pont de TIFS qui empoisonne les CHEVAUX les CHEVEUX, etc, …
He ! revenons à nos phaétons…
Et
PHAE = PHAETON
81.
Par feu du ciel la cité presque aduste :
L’urne menasse encor Deucalion :
Vexée Sardaigne par la Punique fuste
Apres que Libra lairra son Phaëton.
Scyphe et l’urne (GRAAL)
Et ne serait-ce pas, s’pas?
PA-SCYPHE-PHAË (TON)
Si pas Scyphaëton alors peut-être PASIPH(PH)AE ???
PASIPHAE …
Donc, SURTOUT…
Comme m’a conseillé un ami amateur de « de SOUSTELLE »
IL NE FAUT PAS FAIRE COMME THESEE ET TUER LE MINOTAURE, MAIS LE DECORTIQUER COMME UNE CREVETTE !!!
Et comme disent les alchimistes : « Tu sépareras le subtil (corps d’homme ) de l’épais (tête de taureau) avec grande industrie… »
et
22.
Le camp Ascap d’Europe partira,
S’adjoignant proche de l’Isle submergée :
D’Arton classe phalange pliera,
Nombril du monde plus grand voix subrogée.
Tiens ! V’là Europe et PHA l’ANGE et PHA RAON et la phalange grecque
EUROPE c’est IO notre VACHE Une tradition répandue considère que le nom du continent est celui d’Europe fille d’Agénor (en grec ancien Εὐρώπη / Eurṓpē), personnage mineur de la mythologie grecque, fille d’Agénor, roi de Tyr, et de Téléphassa, et sœur de Cadmos, Phénix et Cilix.
Une autre tradition ferait d’Europe la sœur de Libye.
Selon un mythe d’origine crétoise, cette princesse phénicienne jouait sur le bord de la mer lorsque Zeus se métamorphosa en un taureau blanc pour la séduire et l’emporta sur l’île de Crète. Elle y aurait donné naissance à trois fils : Minos, Rhadamanthe et Sarpédon. Zeus maria ensuite Europe à Astérion, futur roi de Crète, qui éleva les fils de Zeus.
Hérodote mentionne existence d’une tradition qui voit en elle l’origine de la dénomination d’un continent que, pourtant, elle n’aborda pas. En effet, Europe passa d’Asie Mineure en Crète, et de Crète en Lycie. L’historien met vigoureusement en doute l’assignation au continent européen du nom d’une phénicienne[réf. nécessaire]. Il refuse le vieux mythe crétois et considère l’Europe, qu’il assimile de préférence à la Grèce, comme un prolongement continental en opposition avec la Libye, qui représente l’Afrique et l’Asie.
Le nom « Europe » fut analysé sous divers angles et l’origine ci-dessus controversée.
L’analyse la plus répandue considère ce mot comme une combinaison des mots grecs eurýs (εὐρύς, « large »), la racine Ok, « œil » ; ṓps, (ὤψ, « le regard », qui finit par se généraliser dans le sens d’« aspect ».[pas clair]
La première mention connue du mot provient néanmoins d’une stèle assyrienne qui distingue les rivages de la mer Égée par deux mots phéniciens : Ereb, le « couchant », et Assou, le « levant ». L’origine des noms grecs Eurôpê et Asia se trouve vraisemblablement dans ces deux termes sémitiques[1]. Les marins phéniciens désignaient ainsi les deux rives opposées de la Grèce actuelle et de l’Anatolie (Ἀνατολή signifiant pareillement, en grec, le levant). En grec, dans un hymne à Apollon datant d’environ 700 avant notre ère, Eurôpê représente encore, comme Ereb, le simple littoral occidental de l’Égée. La mythologie grecque perpétuerait l’origine sémitique du mot en en faisant le nom d’une princesse phénicienne.
Astérion (Crète)
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Pour les articles homonymes, voir Astérion et Astérios.
Dans la mythologie grecque, Astérion (en grec ancien Ἀστερίων / Asteríôn) ou Astérios (Ἀστέριος / Astérios) est un roi de Crète.
Une scholie l’atteste chez « Hésiode et Bacchylide[1] » : roi des Crétois, il épouse Europe après son union avec Zeus, avant que celle-ci n’accouche des trois enfants du dieu. Le pseudo-Apollodore reprend ces éléments mais lui prête aussi une fille, Crétée[2]. Diodore donne quelques détails sur ses origines : fils de Tectamos et d’une fille de Créthée, il succède à son père sur le trône de Crète, épouse Europe et, n’ayant pas de descendance, il adopte les enfants qu’elle avait eus avec Zeus[3].
Chez Lycophron, il habite un palais sur le Dicté et les Curètes enlèvent une jeune fille de Sarapta pour lui offrir comme épouse[4]. Le même attachement aux Curètes et au mont Dicté se retrouvent chez Nonnos, où Europe est cependant bien son épouse[5].
Notes[modifier | modifier le code]
- ↑ Scholie à l’Iliade (Σ D Il. XII, 397). Voir les éditions scientifiques des deux auteurs : Catalogue des femmes [détail des éditions], fr. 140 MW = Bacchylide, fr. 10 SM.
- ↑ Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], III, 1, 2.
- ↑ Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], IV, 60-2-3.
- ↑ Lycophron, Alexandra [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], 1301.
- ↑ Nonnos de Panopolis, Dionysiaques [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], II, 695.
Voilà notre NONNOS , un nonos pour nos OS du texte latin…
Nonnos ou Nonnus (en grec ancien Νόννος, dérivé de νέννος / nennos « l’oncle ») est un nom grec porté, entre autres, par :
- Nonnus († 172), avec Acontius, Herculan et Taurin, martyrs à Porto Romano près de Rome ; saints chrétiens fêtés le 5 septembre[1].
- Nonnos de Panopolis (Ve siècle), poète, auteur des Dionysiaques ;
- Nonnos d’Édesse (Ve siècle), évêque d’Édesse puis d’Héliopolis.
Notre « NONE » d’aujourd’hui…et TAURIN, martyrs à PORTO ROMANO
Saint Taurin désigne plusieurs saints des Églises chrétiennes :
- Taurin d’Évreux († vers 412), ou Taurinus, premier évêque et évangélisateur d’Évreux de 350 à 411, dans l’actuelle Normandie ; célébré le 11 août[1],[2].
- Taurin de Rome († 172), avec Acontius, Herculan et Nonnus, martyrs à Porto Romano près de Rome ; célébrés le 5 septembre[3].
Périphas
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Dans la mythologie grecque, Périphas (en grec ancien Περίφας / Períphas) est un roi légendaire de l’Attique, régnant avant Cécrops.
Sommaire
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Mythe[modifier | modifier le code]
Autochtone, il règne avant la fondation d’Athènes sur les « hommes du commencement » (Antoninus Liberalis, IX). Riche et pieux, il offre un grand nombre de sacrifices à Apollon et rend la justice au plus grand contentement de tous. Son peuple l’admire tant qu’il décide de se détourner de Zeus pour le vénérer. Ils fondent des temples en son honneur et lui rendent un culte sous le nom de « Zeus sauveur épopsios meilichios ». L’épiclèse épopsios signifie « qui veille sur tous », et meilichios, « doux comme le miel », allusion à l’une des versions sur la naissance de Zeus.
Courroucé, Zeus veut d’abord foudroyer Périphas, coupable d’hybris (ὕϐρις / húbris), c’est-à-dire de démesure, dans sa bonté et sa justice mêmes. Apollon l’en retient, en évoquant les sacrifices qui lui ont été consacrés. Zeus choisit alors la clémence : il métamorphose Périphas en aigle et sa femme en orfraie. Il confère à l’aigle la royauté sur les oiseaux, en souvenir de la piété de Périphas, et en fait son symbole. Quant à l’orfraie, elle doit se manifester aux hommes comme un bon présage.
Cette légende a pu être interprétée comme une satire de l’apothéose des rois, établie en Grèce antique à partir d’Alexandre le Grand. Elle peut aussi illustrer les rapports établis par la mythologie grecque entre rois et dieux. Ainsi, selon Marc Richer (op. cit.) :
« La déification du roi ne peut évoquer, quant à elle, que l’abolition de la distance entre lui et le dieu, par excès de justice (δίκη / díkê), de richesse et de piété, c’est-à-dire par une hybris du « bon » règne. Ce qui fait voir, à l’inverse, que le roi n’est lui-même viable, ou légitime, que s’il tire sa légitimité des dieux, ou de Zeus, roi des dieux, à distance de sa personne. »
Sources[modifier | modifier le code]
- Antoninus Liberalis, Métamorphoses [détail des éditions] (IX).
- Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne] (VII, 400).
SAINT EMPIRE GERMANIQUE (par exemple)…
75.
La voix ouye de l’insolit oyseau,
Sur le canon du respiral estaige,
Si haut viendra du froment le boisseau,
Que l’homme d’homme sera Anthropophage.
Phalange, phatos, pharos, …
Cette voix étrange étrangère des sirènes, des SIX REINES, cette langue (jardin du monde – jardin de la bouche (mond) langue, dents et lèvres, …Rose, …
La voix ouye de l’insolit oyseau,
La VOYELLE « Ô » ouye à « none »
Comme me l’avait appris « nona » ma « nounou »
La voix de l’insolite oiseau, oie-« Ô », dit l’insolite Solitaire qui revient les pieds de mes vers sur terre, dit Yvo de Lessinis, … heu, je voulais dire : l’insolite solitaire qui revient sur terre après avoir rêvé un peu, …
Pharos = phare de l’os = la lumière de la bouche, (et le VERBE s’est fait chair, par l’OS, par la bouche)
Phatos = PHOSPHATE = LUMIERE D’ATH
Mon surnom c’est :YVO le PHOSPHATE
Ou alors ATHOS, … de PATHOS « le souffrir »…
Que l’homme d’homme sera Anthropophage.
Que l’eau, l’ »Ô » domme, verdomme, c’est DOM de DOMINUS DOM, le MINUS MINOS…
DOM YVAIN
Tiens, ça me fait penser que c’est bientôt l’heure de la Sainte Messe et de la Sainte Communion…
L’homme anthropophage de L’homme et de Dieu par la double nature de JC…
D’ailleurs, en vieil langage, homo contient deux O’s
Et l’HOMO de l’HOMO sera anthropophage dans
HOMOOUSIA = HOMO-MOOU-OUSIA ;
Homo/omoh et le double O : OO serait anthropophagique , ??? HOMO-OO-OUSIA…
HO, HO …
HOMOOUSIA
« La Trinité ou Sainte-Trinité, dans le christianisme, est le dogme du Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d’une même essence (consubstantialité ou HOMOOUSIA) et pourtant fondamentalement distincts.
L’énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit du mystère de Dieu dans les Écritures : dans l’Ancien Testament, Dieu a révélé son existence et son unicité ainsi que la venue du Verbe incarné ; dans le Nouveau Testament ont été affirmés la divinité de Jésus-Christ et le caractère personnel de l’Esprit-Saint.
- Le Père. Il est « celui qui est éternel » (Eloah/Elohim) (אלהים) ou IHWH, ainsi que l’ont compris la Septante et la Bible de Jérusalem dans leurs traductions du passage du Livre de l’Exode où est révélé le Nom divin. Le Nouveau Testament souligne la paternité de Dieu, déjà reconnue dans l’Ancien Testament.
- Le Fils, le Verbe ou la Parole de Dieu (Jésus-Christ), identifié comme celui qui était avec Dieu (Jn 11). Il est celui par qui le Père a créé le ciel et la terre ainsi que toute chose (comparer (Col 115-16) et (Hé 110) [où l’on voit dans Hébreux 1:8 que c’est le Père qui parle à son Fils]), et s’est incarné en Jésus-Christ (Jn 114). En lui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col 29). En outre il est aussi l’alpha et oméga (Ap 2213) qui signifie « le premier et le dernier » (expression que l’on trouve déjà dans Es 4812). Dans le livre de Jean selon la TOB, Jésus se déclare lui-même « Je Suis » (Jn 858s; 24; 28 et Ex 314 ce qu’il confirme en disant : « avant qu’Abraham fût, Je Suis » Jn 856s).
- Le Saint-Esprit, en grec Πνεῦμα / Pneuma, est aussi appelé Παράκλητος / Paraclet, d’un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 1426), et se distingue du Père et du Fils (Jn 14 ; Jn 1526 ; Jn 165s). Dans la doctrine chrétienne, il est l’« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l’Ancien Testament, hébreu רוח אלהים, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s’est manifesté à la Pentecôte, et continue d’assister l’Église chrétienne. Il est surtout représenté par des symboles : la colombe, la tempête, le feu. Le texte évangélique précise : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. » (Mt 1231 ; voir aussi Mc 329). » (source wikipedia)
ALLONS !!!
La Summa Res[modifier | modifier le code]
Durant le XIIe siècle, la renaissance théologique, nourrie des nouvelles parties de Platon et d’Aristote traduites en arabe et ramenées en Occident [13], amenèrent à repenser des grandes parties du dogme chrétien. Dès le premier quart de ce siècle, avec Abélard, les débats trinitaires reprirent. L’articulation logique du trois et de l’Un en Dieu a mené à des querelles où ceux qui favorisaient l’Un divin simple (atomos : qu’on ne peut diviser) au détriment des trois Personnes étaient qualifiés de sabellianistes, tandis qu’à l’inverse ceux qui laissaient une place trop importante à la pluralité des Personnes étaient accusés de trithéisme[14]. Plusieurs de ces débats ont mené à des procès chargés de trancher dans des questions parfois si subtiles que les cardinaux ou juges n’y comprenaient pas grand-chose. La première partie du siècle est dominée par l’activité de Bernard de Clairvaux en ce domaine. C’est lui qui demanda et obtint la condamnation d’Abélard, à Soissons en 1131, accusé de penchant trithéiste, puis celle de Gilbert Porreta à Reims en 1154 dont la solution pour justifier l’unité des trois Personnes repose sur la distinction entre Dieu et la divinité [15]. En 1154, Pierre Lombard publie ses Sentences, où il propose de concevoir en Dieu une réalité supérieure ou suprême (Summa Res) distincte de la divinité et ne possédant aucune des qualités des Personnes et de laquelle provient l’unité des Personnes divines. Cette solution logique lui attire les foudres de l’abbé Joachim de Flore qui l’accuse de fonder une quaternité, 3 personnes plus une réalité suprême. Le débat sera tranché au IVe Concile du Latran, par le décret Firmiter [16]. Il fut demandé aux mille deux cents prélats siégeant au Concile de répondre “nous croyons” à la proclamation du canon proposant la solution de Pierre Lombard, et “nous les rejetons” au canon concernant “Les erreurs de l’abbé Joachim”[17]
Décret Firmiter[modifier | modifier le code]
Le décret Firmiter du quatrième concile du Latran marque l’apogée de la théologie trinitaire dogmatique latine. En 1274, le Concile de Lyon II apportera une précision sur la spiration de l’Esprit-Saint. Mais il demeure que seul ce Concile depuis la période patristique a proclamé une telle profession de foi. En donnant Pierre Lombard comme modèle, il a instauré le motif menant par la suite à commencer toute carrière théologique par une lecture commentée des Sentences de Pierre Lombard, faisant de sa solution le climax de la pensée trinitaire de la pensée occidentale. Thomas d’Aquin, Bonaventure : tous les théologiens scolastiques ont eu à commenter le bien-fondé de la solution du Lombard.
Ce texte est donc capital, malgré sa complexité et sa longueur. Il est l’exacte définition dogmatique encore reconnue comme telle dans l’Église Catholique Romaine. Tous les auteurs catholiques, tenus par le dogme à le professer ne firent que l’approfondir et le rendre plus compréhensible. Pour se référer à la Trinité, c’est à ce concile et à ce texte que se réfère encore de nos jours le Saint-Siège [18]. De plus, il résume tous les autres débats antérieurs. Il est donc impératif d’en citer la partie dogmatique, qui demeure le dogme trinitaire occidental (une partie des théologiens venus des Réformes protestantes refuse d’entrer en ces subtilités et préfère parler de mystère insondable, d’autres s’alignent plus ou moins sur lui, parfois sans le savoir en utilisant des sources référées à ce canon) :
« Nous condamnons donc et nous réprouvons l’opuscule ou traité que l’abbé Joachim a publié contre Maître Pierre Lombard au sujet de l’unité ou de l’essence de la Trinité, en le traitant d’hérétique et de fou parce qu’il a dit dans ses Sentences : “Il y a une réalité suprême qui est Père, Fils et Saint-Esprit et elle n’engendre pas, n’est pas engendrée et ne procède pas”. D’où il affirme que Pierre Lombard considère en Dieu une quaternité plutôt qu’une Trinité, c’est-à-dire trois Personnes et, en plus, cette essence commune, sorte de quatrième élément ; (…) (344) il [Joachim de Flore] professe pourtant qu’une telle unité n’est ni vraie ni propre, mais en quelque sorte collective et analogique, comme on dit que beaucoup d’hommes sont un peuple et beaucoup de fidèles une Église (…) Quant à nous, avec l’approbation du concile universel, nous croyons et affirmons, avec Pierre [Lombard] qu’il existe une seule réalité suprême, incompréhensible et ineffable, qui est véritablement Père, Fils et Saint-Esprit, les trois Personnes ensemble et chacune d’elles en particulier. En conséquence, il y a en Dieu une Trinité seulement, non une quaternité, chacune de ces trois Personnes quelle qu’elle soit étant cette réalité, c’est-à-dire la substance, l’essence et la nature divine. Elle seule est le principe de toutes choses ; en dehors d’elle, il n’y a rien d’autre. Cette réalité n’engendre pas, n’est pas engendrée, ne procède pas, mais c’est le Père qui engendre, le Fils qui est engendré et le Saint-Esprit qui procède. Ainsi, il y a distinction dans les personnes et unité dans la nature. Bien que le Père soit autre, autre le Fils, autre le Saint-Esprit, ils ne sont pas des réalités autres, mais ce qu’est le Père, le Fils l’est et le Saint-Esprit tout pareillement ; ainsi, selon la foi orthodoxe et catholique, nous croyons qu’ils sont consubstantiels. Car le Père, en engendrant éternellement le Fils, lui a donné sa substance, comme celui-ci en témoigne : “Ce que m’a donné le Père est plus grand que tout” [Jn 10, 29]. On ne peut dire qu’il lui a donné une partie de sa substance et qu’il en a retenu une partie pour lui-même, la substance 345 du Père étant indivisible, parce qu’absolument simple. Mais on ne peut pas dire que le Père ait transféré sa substance au Fils en l’engendrant, comme s’il l’avait donnée au Fils sans la retenir pour lui-même ; autrement, il aurait cessé d’être substance. Il est donc évident qu’en naissant, le Fils a reçu la substance du Père sans qu’elle ne fût aucunement diminuée, et qu’ainsi le Père et le Fils ont la même substance. Ainsi le Père et le Fils et le Saint-Esprit, qui procède de l’un et de l’autre, sont une même réalité. Lorsque la Vérité prie le Père pour ses fidèles en disant : “Je veux qu’ils soient un en nous comme nous sommes un” [Jn 17, 22], ce mot “un” signifie pour les fidèles l’union de la charité dans la grâce, pour les Personnes divines l’unité de l’identité dans la nature, comme la Vérité le dit dans un autre passage : “Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait” [Mt 5, 48], comme si elle disait plus explicitement : “soyez parfaits”, parfaits par la grâce, “comme votre Père céleste est parfait”, parfait par nature, chacun à sa manière. Car entre le Créateur et la créature, si grande que soit la ressemblance qu’on peut noter, la dissemblance entre eux est plus grande encore. Si donc quelqu’un défend ou approuve sur ce point l’opinion ou la doctrine de Joachim ci-dessus mentionné, que tous le réfutent comme hérétique. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trinit%C3%A9_chr%C3%A9tienne
Quel rêveur cet Yvo…
N’empêche qu’il connaissait « Joachim de FLORE » dont il « butine » sans doute un peu les livres et aussi
Pierre LOMBARD, dont la proposition n’a jamais été déboutée… (les SENTENCES)…
Dans la RUCHE de l’Eglise…
Li ruch, li rouch, li roch, …
EN l’AN 1154…
PÎR LONG BAR, n’est pas un BARBAR…
Li RUCH – li « RÛAH », RUACH,…
- Le Saint-Esprit, en grec Πνεῦμα / Pneuma, est aussi appelé Παράκλητος / Paraclet, d’un mot qui signifie « avocat, intercesseur » (Jn 1426), et se distingue du Père et du Fils (Jn 14 ; Jn 1526 ; Jn 165s). Dans la doctrine chrétienne, il est l’« Esprit de Dieu » ou le « Souffle de Dieu » de l’Ancien Testament, hébreu רוח אלהים, Rûah, celui qui a inspiré les prophètes, s’est manifesté à la Pentecôte, et continue d’assister l’Église chrétienne. Il est surtout représenté par des symboles : la colombe, la tempête, le feu. Le texte évangélique précise : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. » (Mt 1231 ; voir aussi Mc 329). » (source wikipedia)
Li RUCH – li « RÛAH », RUACH,… Le SOUFFLE
Le PNEUMA pneuma,
Aujourd’hui on s’occupe fort des pneumatiques, mais c’est plus la même affaire…
« Il est surtout représenté par des symboles : la colombe, la tempête, le feu. » (wiki)
La colombe = li oyseau,
75.
« La voix ouye de l’insolit oyseau, »
Le langage des oiseaux…
La tempête = «
1.50.
De l’aquatique triplicité naistra,
D’un qui fera le jeudy pour sa feste :
Son bruit, loz, regne, sa puissance croistra,
Par terre & mer aux Oriens tempeste.
Par la tempeste de l’Esprit Saint naistra l’ »Aquatique Triplicité »…
51.
Chef d’Aries, Jupiter & Saturne,
Dieu éternel quelles mutations !
Puis par long siecle son maling temps retourne
Gaule et Italie, quelles esmotions ?
Ben, oui, ch’est pas un ordi, ichi, !!!
ARIES
Aries est le nom latin pour le Bélier (constellation).
« Chef d’Aries » , Tête de bouc !!! Ardé !!!
Déconseillé par wikipedia de confondre ARIES et ARES !!!
« Arès (en grec ancien ὁ Ἄρης, τοῦ Ἄρεως (au génitif) / Árês, Áreôs) est le dieu de la Guerre et de la Destruction dans la mythologie grecque. Fils de Zeus et de Héra, il est assimilé à Mars chez les Romains. » (source wikipedia)
Arès est l’un des trois (ou quatre, suivant la version) enfants de Zeus et d’Héra ; il appartient au panthéon des douze grands dieux de l’Olympe. Cependant, sa place dans le mythe est relativement limitée. Il apparaît principalement dans des récits de guerre ou de combats, au premier chef de la guerre de Troie, où il se range aux côtés des Troyens, sans raison particulière — on le voit d’ailleurs assister également des Achéens[1]. Comme les autres dieux, il exhorte son camp sous diverses apparences, notamment celle d’Acamas[2], et accompagne les héros sur le champ de bataille[3]. Toutefois, il est le seul à prendre directement part au combat et on le voit par exemple ôter son armure au défunt Périphas[4]. (wiki)
Chef d’Aries, Jupiter & Saturne,
et si je confonds alors j’ai MARS, JUPITER et SATURNE en un même CHEF
ARèS : Il apparaît au premier chef de la guerre de TROIE… IL RETIRE son ARMURE au défunt PERIPHAS…
IL LE DECORTIQUE COMME UNE CREVETTE…
(Symboliquement , il retire son armure-ramure= sa Voye voix de chant d’oiseaux : la Ramure, son ramage dira le renard du bon corbeau de la Fontaine… Il retire ce qui cache la tendre-tendresse substance-chair de PERIPHAS : PERI = ce qui entoure, donc l’ARMURE-RAMURE-TESSITURE… et PHAS –PHOS ; = la lumière intérieure de la PERIPHRASE que représente alors le monstrueux thrésor MINOTAURIEN VERBAL que ce Périphas Arèstocrate puisque Arès l’aide) Ceci me dis-je en aparté)…
Ainsi le pauvre défunt Périphas périt d’un manque d’air d’R, étouffé par sa carapace de bronze qu’est son armure musicale… Il y a un chant caché, un sens caché…
PERIPHAS / PERIPHRASE s’il a de l’R…
Ramure de cerf… et croix = Saint HUBERT…
A moins que CHEF ne concerne l’Héraldique ???
CHEF ROUGE comme MARS( et non Bélier à lier et non allié), donc de GUEULE,
JUPITER = ETAIN, eteint l’étain…
SATURNE = PLOMB
Jupiter : nom composé = notre Minotaure
CIEL-Père
DEUS-PATER
DIES PITER
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le nom « Jupiter » vient de l’évolution d’un nom composé d’origine indo-européenne « *Dyēus ph2ter » signifiant « Ciel père », que l’on retrouve dans le grec Ζεύς πατὴρ et le védique Dyauṣ Pitā. La première partie du composé appartient à la famille formée sur *dyew, racine indo-européenne désignant « la lumière diurne », et sur laquelle est également formé le mot latin dies, « le jour ». On trouve même Diespiter chez Plaute et Varron pour désigner Jupiter[1].
L’accusatif Jovem a donné les adjectifs « jovial », « jovien » et aussi le substantif « jeudi » signifiant « jour de Jupiter » (Jovis dies). Le mot francoprovençal « Joux » que l’on retrouve souvent en toponymie alpine pourrait en dériver. Molière n’hésitait pas à mettre « Per Jovem! » (« Par Jupiter ! ») dans la bouche d’un personnage de pédant[2].
Légendes et mythes[modifier | modifier le code]
La plupart des mythes usuellement associés à Jupiter sont en réalité des adaptations en termes latins des légendes du dieu grec Zeus. La théologie typiquement romaine est pauvre en mythes, tant elle a été associée à une conception historique des légendes fondatrices[3].
C’est donc dans une perspective historique et non mythologique que les Romains représentent les actions de Jupiter. Ainsi, à plusieurs reprises dans l’histoire romaine, les Romains voient le signe d’une intervention de leur dieu. Celui-ci est par exemple censé avoir influencé le roi Numa Pompilius quand ce dernier organisa les institutions romaines. Les écrivains romains précisent également que Jupiter aurait envoyé à Numa un bouclier de bronze dont il fit des copies, les anciles[4]. Jupiter est également censé avoir guidé Tarquin l’Ancien jusqu’à son statut de roi de Rome. On lui attribue de même l’apothéose de Romulus[5].
Culte[modifier | modifier le code]
Parmi les divinités, Jupiter tenait toujours le plus haut rang. L’aigle, qui plane en haut des cieux et fond comme la foudre sur sa proie, était son oiseau favori. Il était de fait, en tant que maître du ciel, associé aux pratiques divinatoires liées à l’interprétation des signes célestes, tels que le vol des oiseaux ou les éclairs, comme la pratiquait les prêtres et les haruspices. Le jeudi, jour de la semaine, lui était consacré (Jovis dies).
« Le JEUDI pour sa fête… »
Chef d’Aries, Jupiter & Saturne,
et si je confonds alors j’ai MARS, JUPITER et SATURNE en un même CHEF
En effet,
51.
Chef d’Aries, Jupiter & Saturne,
Dieu éternel quelles mutations !
Puis par long siecle son maling temps retourne
Gaule et Italie, quelles esmotions ?
MARS, JUPITER ET SATURNE sont en CHEF de quatrains
De FER, en ETAIN en PLOMB
Dieu eternel, quelles mutations bestiales…
Pour passer de l’HYBRIDE BESTIAL
À l’UBRIS positif
Conduisant à
… Le dogme de la Trinité…
Wodecq, 27-12-2013
Addendum pour « idées éparses »…
Ce matin, au saut du lit, il me reste en tête quelques « queues de comète »… quelques points semi-finaux …
L’œil c’est OCULUS-i
OCULUS : c’est : L’OCULUS, LU sans l’ « U » = oclus ;
OCULUS : c’est : L’OCULUS, LU sans l’ « U » = locus ;
Et LOCUS , comme LOCUS-TE, c’est le LIEU, L’endroit
LOCUSTA = Sauterelles, langouste…
LOCUSTE MARIN = Langouste ???
Voir quatrain :
5:85
Par les Sueves et lieux circonvoisins.
Seront en guerre pour cause des nuees.
Gamp marins locustes et cousins,
Du Leman fautes seront bien desnuees.
L’ »ŒIL » c’est le LIEU, c’est l’OK (indo-européen)
L’OK-ulus = Le LIEU, c’est WODECQ, (
WODECQ a le Q au Q…
En 5.85.1 :
Par les Sueves et lieux circonvoisins.
LIEUX CIRCONVOISINS =
LOCI CIRCUM VECINOS ou au singulier :
LOCUS CIRCUMVECINUS
LOCUS = Lieu, place, emplacement, endroit, position (troupes). – Localité, région, pays, contrée, logis. – Lieu opportunité, moment convenable, occasion, motif, moyen. – Etat, situation, condition, place, emploi, famille, tour, ordre, rang. – Temps, époque. – Endroit, passage, (d’un livre). –
Par les Sueves et lieux circonvoisins. (1)
Camp marins locustes et cousins, (3)
Il s’agit bien de LOCUS
L’ OC, le lieu d’OC-CU, OC-Q, WOCQ, WODECQ, …
(Woudèque)…
L’OCULUS donc
Et des ALENTOURS (comme MARTIN de TOURS)…
Puisqu’au vers suivant (3) Yvo répète LOCUS- T , Lieu des Templiers et Cousins, les Cisterciens …
Locus-Tes et Cousins…
Et cerise sur le gâteau…
LOCUSTE MARIN = LANGOUSTE
C’est la LANGUE d’OUSTE, ou d’OST
La LANGUE D’OST des TEMPLIERS et des CISTERCIENS…
Puisqu’au vers suivant (3) Yvo répète LOCUS- T , Lieu des Templiers et Cousins, les Cisterciens …
Locus-Tes et Cousins…
Mais répète ainsi dans le « vieil langage » les « loci Wodecqensis »
Heu ! Excusez ce néologisme affreux !!!
Notons que dans SUEVES, il y a EVE,
Et que en dessous, il y a FAUTE… qu’il y a aussi CAUSE…, deux fois nuées = NUE
EVE NUE, CAUSE de la FAUTE ORIGINELLE VUE par l’OCULUS –ŒIL, le regard de DIEU…
Les nuées étant à la fois le « champ des nuages » et les nuées du « Paradis terrestre »…
« Toponyme : « paradis » opposé à l’ « enfer »…
OCULUS : Œil, organe de la vision, vue, regard. – Œil, bourgeon. – Œil (de la queue de paon), tache en forme d’œil. – Objet de tendresse, mignon, chéri, sujet de gloire
ODIUM, ii = Haine, inimitié, aversion, …Répignance éloignement, ennui, dégoût
ODISSE infinitif de ODI ; odiosus haïssable…
ODYSSEA : L’Odyssée…, poème d’Homère…
EAU-Mère, HOmère, … HOMME-MèRE
Voir plus haut dans « idées éparses …
The TREE sort de TRESOR (chêne Guien)…
A préciser et inclure dans « idées éparses »…
– Pierre LOMBARD : Li Pîr Long Bar, Lombard et Lombardie (voir quatrains)
– (quatrain = quatiran = quat tyrans d’ath…)
– Opposition « La chaste Suzanne » et Pasiphaé…
– Thalame et Calame,
– Europe et eurys (large) OK = « ŒIL » , Ops (le regard)
– la racine des mots = quatrain :
1.67.
La grand famine que je sens approcher,
Souvent tourner, puis estre universelle,
Si grande & longue qu’un viendra arracher
Du bois racine, & l’enfant de mamelle. (4)
« Si grande & longue qu’un viendra arracher »
= RACINE des MOTS (du bois)
L’Enfans de Mamelle = l’enfant : minotaure (les mots monstrueux)
Mamelle, la mère : PASIPHAE.. . (le mot monstrueux décortiqué quand on remonte aux mots parents :
Donc, Yvo dit deux fois la même chose… dans ce vers (4)
Sauf qu’il ne connaissait pas Christian… Enfin oui et non …
– Anatolie = LEVANT…
– « Hiéron » de Xénophon (Sénèque conseille ce livre « Hiéron » pour dissuader Néron de la Tyrannie…)
– Parler en petit neigre : li pitit neigrepont, Etc, …
Autres idées…
Cherchez (impér.) ce que Hiéron dit… (Xénophon)
Invenite (impér.) quod dicit Hiéro –nis…
Dicere ou aussi Quod LOCUTUS EST… de LOQUI (or)…
LOCUS-loci = le lieu… (en grec, en latin, …)
LOCUSTE suggère :
LOCALISEZ ! et Parlez !
Finale en TE = impératif pluriel…
LOGOS et LOGUS-i
LUCUS = BOIS SACRé…
Les mots spirituels :
LULIUM, LOLIACEUS = IVRAIE
LONGINQUE = d’un lieu très éloigné (dans le temps ou dans l’espace)… (temps pascal et avent ???)
LONGITUDO-inis : longueur
Longus…
En fait, presque tous les mots de mon petit dictionnaire latin-francais contenu dans les pages allant de LOC à LUC (CUL = Q)…
Loquax, loquela, loquens, loquitor, parler comme une pie (quatrain avec « agassa »…) LOQUI = parler, etc,, Loreus = de cuir, lorico = cuirasser, cuirasse, lorum = lannière rênes guides, fouet de cuir,
Lubricum = rendre glissant, terrain glissant, …
Lubricus = idem et lisse poli, équivoque, difficile,…
Position délicate, qui fuit, inconstant, moqueur,
Lucellum = petit gin, petit profit, …
LUCERE,eo, es Luire, éclairer briller, étinceler, être apparent, être visible, être clair, être évident, …
LUCERNA = Lampe, Veillées, …
Lucescere, o, is commencer à luire ; le jour point…
Lucide = clairement, avec lucidité
Lucidus = lumineux, brillant, transparent, …
Lucifer = Lumineux, qui éclaire, Etoile du matin,..
LUCIFERA = DIANE
Lucifuga,
LUCINA = JUNON ou DIANE Déesse qui présidait à la NAISSANCE, ACCOUCHEMENT…
LUCUBRATIO = travail de nuit…
LUCUS = bois sacré… Forêt, …
LUDERE = jouer …
LUDUS
Quatrain avec « CHIO PANTA lon mis fort arrière » =
DQLOT = déculoté…
AVICENNE (ibn Sîna) : SINA = SINAÏ… = AVIS-N
Avis-is = OISEAU-N
Aqua sacer esto lustrale (24)
partie 1
I.95.
Devant moustier trouve enfant besson. (1)
D’heroiq sang de moine vetustique, (2)
Son bruit par secte langue et puissance son (3) Qu’on dira fort esleve le Vopisque. (4)
Besson = jumeaux, Vopisque : le survivant des deux
D’heroiq sang = descendance
Secte = secrète
Puissance = force
Son = chanson
Besson = qui be sonne = qui bien sonne, les doubles sons dans les quatrains, et ceux qui peuvent donner des rimes…
Par exemples dans la rime (3)
« Son bruit par secte langue et puissance son, » (3)
Ces deux sons sont bessons aussi, deux sons jumeaux en tête et en « queue » de vers, en « Q, cul » de vers on verra plus loin que cet exemple servira pour le texte latin qui suit bientôt…
Ces sons bessons servent pour la « musicalité » des rimes …
Langue secte, secrète et coupée de sons
Son = chanson = une chanson sans son chant…
VIII.28
Au marbre escript, prescript intergetez.
Marbre = sable mouvant ; sable boulant…
Escript, prescript = les « livres tournois » dont on parle ci après ??? jetés aux sables mouvants ???
VI.9
Au temple sainct seront faits grands scandales, (1)
Compte seront par honneurs et louanges: (2)
D’un que l’on grave d’or d’argent, les medales, (3)
La fin sera en tourments bien estranges. (4)
Saint Martin de TOURS (TOURment)…
Scandales = scandalon = pierre d’achoppement (bataille)…
Saint Martin de Tours… (livre tournoi)
Fin = le but
Scandales et Scandalon
Du latin ecclésiastique scandalum, dans l’expression «petra scandali» : pierre d’achoppement. Emprunté au grec σκάνδαλον : achoppement.
Au temple sainct seront faits grands scandales, (1)
chandelle, nom féminin | |
|
Au temple saint seront faites grandes chandelles ;
Ce pourrait être grandes fêtes, grand temps liturgique, c-à-d que l’on va voir qu’il s’agit entre autre du temps de l’AVENT…
« Aplanisser les chemins du Seigneur »…
« Je ne suis pas digne d’ôter ses sandales… » St jean-Baptiste… Moïse au mont Sinaï…
Tout transmue ormis le vieil langage
c-à-d le texte latin que voici…
6:100
LEGIS CAUTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS
Quos legent hosce versu nature censunto,
Prophanum vulgu et inscium ne attrectato:
Omnesque; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,
Qui alter faxit, is rite sacer esto.
Legis cautio = garantie légale
garantie
nom féminin
1 cautĭo [-onis, f.]
2 (assurance) obsĕs [-idis, m. et f.]
Ineptos = vient de ops opis = aveugle
(xi e siècle) De l’ancien français avogle, aveule, du latin populaire ab oculis « sans yeux » (ve ou vie s., Actus Petri cum Simone) [1], probablement calque du gaulois exs-ops « aveugle » [2]. Une évolution demi-savante par rapport à aveuil, aboutissement populaire [3] continué dans le berrichon [4]. A éliminé cieu et orb en ancien français, du latin classique caecus « aveugle » et orbus « privé, dépourvu ».
Versus = le sillon retourné ; nature = naturel
Phanum = le temple (rond) pro + acc : vers le temple
Aliter alter = le chemin autre
(voir mon « texte latin et n°(23) de mon site…)
Les « grandes « Ô » du temps de l’avent…
L’acrostiche… des sept antiennes « Ô »
Les finales en o des quatrains…
L’acrostiche (voir quatrain : village d’ostiches-Austriche) du texte latin est celui-ci :
LQPOQ et le mot final : (ESTO)
Cela donne en prononciation picarde :
L (ESTO) QPOQ …
Ce qui est bien un « VERSU NATURE »…
Non seulement qu’il s’agit sans doute aussi de la « Sainte Vierge » qui enfante l’enfant Jésus…
Il s’agit d’un « Pro PHANUM » un TEMPLE ROND Profané…
Ca rappelle ce qu’il était dit plus haut :
« VI.9
Au temple sainct seront faits grands scandales, (1) »
Nous avons donc trois chemins qui nous guident : le premier concret sur la route de Moustier vers Blanc Scourchet, un second trivial, un autre liturgique…
V.57
Istra de mont Gaulfier et Aventine, (1)
Qui par le trou advertira l’armee (2)
Entre deux rocs sera pris le butin(e), (3)
De SEXT. Mansol faillir le renommee. (4)
Butin se prononce BUTINE…
Nous avons trou et l’armée qui peut signifier LARMEE = LARME
Et le trou et bien : le trou disons … du Q… (il faut parfois avoir de la suite dans les idées… )
Curieusement, vient le mont Aventine qui vient conforter, s’il le fallait encore, que c’est bien de l’AVENT qu’il s’agit… et larmée ; les grandes « Ô » sont de grandes larmes d’eaux cathartiques…
Le mont aventine =
La MONTEE VERS L’AVENT… Une montée liturgique…
AD VERTIRA = AD + accusatif = Ad-vertere ; adversus sum ; ad versus comme tantôt en « texte latin » :
Quos legent hosce versu nature censunto,
Mais revenons à notre quatrain :
« Istra de mont Gaulfier et Aventine, (1)
Qui par le trou advertira l’armee (2)
Entre deux rocs sera pris le butin(e), (3)
De SEXT. Mansol faillir le renommee. (4) »
Qui par le trou tira des larmes à l’armée…
(baiser templier)…
Entre deux ROC = COR , cette fois, = CORPS
Entre deux corps d’armée ??? deux ROCS d’armées ???
Faillir ; il y a une faille … comme un SEX T
(mausol = mauvais sol ou mau sext ? )
Faillir la renommée …
Alors là, me direz-vous : « T’exagère … »
Mais si vous prenez juste au dessus
« Entre deux rocs sera pris le butin(e), (3)
De SEXT. Mansol faillir le renommee. (4) »
BUTINE ;
Alors les abeilles butinent quoi ?
Des fleurs ! Bien répondu …
Où est la fleur ?
La renommée ? non, la « renouée du Japon » ? Non
Alors c’est la Renon cule …
Ben ptêt-bien…
On va voir plus loin s’il y a des fleurs à butiner…
Bien sûr, l’abeille et la ruche c’est le SYMBOLE de l’Eglise et de son activité permanente…
X.49
Jardin du monde aupres de cité neuve,
Dans le chemin des montaignes cavees,
Ah ben tiens, où butiner ces renoncules et ces fleurs de lys ? ben…
Dans le Jardin du Monde… (Le nouvel EDEN…)
Oui, mais « Monde » en flamand ça fait « Mond » nous l’avons dejà vu …
Jardin de la bouche ??? Les dents, la langue, le PALAIS
« Le Palais fermé du Roi » oeuvre alchimique…
Les langues estrangères rangées…
Montagnes cavées : cave canem = montagnes où il faut faire attention…
Cavées parce qu’il y a une faille , une cavité…
IX.18
Le lys Dauffois portera dans Nancy,
Jusques en Flandres electeur de l’Empire
Neufve obturee au grand Montmorency,
Hors lieux provez delivre a clere peyne.
Tiens voilà une fleur… A butiner…
Le LYS = Marie PORTERA JUSQUES = JESUS IMPERATOR
Marie Portera : Elle est appellée « Marie, Porte du Ciel » justement…
Le lys Dauffois, daussois, c’est le lys d’eau ???
A Marie LYS
encore une fleur à butiner : Amaryllis…
Saint AMAND (des eaux ???)
Qui apporte Jésus et Marie jusqu’en Flandres ???
I.13.
Les exilez par ire, haine intestine,
Feront au Roy grand conjuration :
Secret mettront ennemis par le mine,
Et ses vieux siens contre eux sédition.
(voir travaux précédents)
VIII.8
Pres de Linterne dans de tonnes fermez,
Chivaz fera pour l’aigle la menee,
L’esleu chassé luy ses gens enfermez,
Dedans Turin rapt espouse emmenee.
IX.71
Aux lieux sacrez animaux veu a trixe,
Avec celuy qui n’osera le jour.
A Carcassonne pour disgrace propice,
Sera posé pour plus ample sejour.
(voir travaux précédents)
IV.31
La Lune au plain de nuict sur le haut mont,
Le nouveau sophe d’un seul cerveau la veu:
Par ses disciples estre immortel semond,
Yeux au midy, en feins mains corps au feu.
(voir travaux précédents)
II.17.
Le champ du temple de la vierge vestale,
Non esloigné d’Ethne & monts Pyrenées :
Le grand conduict est caché dans la male,
North getés fleuves & vignes mastinées.
III.99
Aux champs herbeux d’Alein et du Vaineigne,
Du mont Lebrou proche de la Durance,
Camps de deux parts conflict sera si aigre,
Mesopotamie defaillira en la France.
V.85
Par les Sueves et lieux circonvoisins.
Seront en guerre pour cause des nuees.
Gamp marins locustes et cousins,
Du Leman fautes seront bien desnuees.
IX.40
Pres de Quintin dans la forest bourlis,
Dans l’Abbaye seront Flamens ranches:
Les deux puisnays de coups my estourdis,
Suitte oppressee et garde tous achés.
Tous achés = tout zachée ???
IX.87
Par la forest du Touphon essartee,
Par hermitage sera posé le temple,
Le Duc d’Estampes par sa ruse inventee.
Du mont Lehori prelat donra exemple.
II.96.
Flambeau ardent au ciel soir sera veu
Pres de la fin & principe du Rosne :
Famine, glaive : tard le secours pourveu,
La Perse tourne envahir Macedoine.
V.75
Montera haut sur le bien plus a dextre,
Demourra assis sur la pierre quarree,
Vers le midy posé a la fenestre,
Baston tortu en main bouche serree.
IX.20
De nuict viendra par la forest de Reines,
Deux pars vaultort Herne la pierre blanche.
Le maine noir en gris dedans Varennes,
Esleu cap. cause tempeste, feu sang tranche.
Reine blanche , encore une reine marguerite blanche, .. ;
VII.2
Par Mars ouvert Arles ne donra guerre,
De nuict seront les soldartz estonnés:
Noir, blanc a l’inde dissimulés en terre,
Sous la faincte umbre traistres verrez et sonnés.
I.23.
Au mois troisiesme se levant le Soleil,
Sanglier, liepard, au champ Mars pour combattre
Liepard laissé au ciel estend son œil,
Un Aigle autour du Soleil voit s’esbattre.
Un aigle, un autour,
Sang lier, lié, lie épard épart lit épart et pas leo part sinon, leo , lion, irait trèsbien avec les deux soleils…
Mais si l’on double les syllabes en béguayant ?
Sans sangle lier ? difficile… Lier et lie sont proches donc sont liés sans sangles… S’ils ne sont pas liés, ils sont épars lie éparse, éparpillé ???
Lie pard lai laissé séau, un seau ? un saut au ciel ? Au ciel, estend son = estançon… Un étançon tend son œil ?
L’œil de quoi ?
L’œil de l’aigle, l’œil de l’autour ???
Les vieux et pères sont les HYPERPERES
Mais les vieux et pères sont aussi :
Et pères vieux = Eperviers
Trois oiseaux de proie sous la
Voye « aux elle » la voie des ailes, des airs, des R,
La voye-elle « Ô »…
Ils ont l’œil ces oiseaux de proies…
Laigle blanc, c’est Marie en Apocalypse
« Un signe grandiose apparut dans le ciel : une femme ayant le soleil pour manteau(…) Elle était enceinte (…). Alors furent données à la Femme les deux ailes du GRAND AIGLE (aillemont) pour s’envoler au désert (Ap. 12, 1.2.14).
(voir « Magnificat –décembre 2013 n° 253 p. 448, texte décrivant la belle couverture du tableau de Pierre de Varennes Marie enceinte XV ème).)
« Les vieux et pères sortiront bas de l’enfer
La voye auxelle l’un sur l’autre fornix »…
La voy (Ô) Elle, … la voyelle « Ô »…
I.27.
Dessoubz de chaine Guien du ciel frappé,
Non loing de la est caché le tresor :
Qui par longs siecles auoit esté grappé,
Trouve mourra, l’œil crevé de ressort.
L’œil crevé de ressort ???
Un Œil latin = OCULUS = O-CUL-US = OQ lus…
Donc les o au cul du quatrain latin veut aussi dire
OCULUS…
II.27.
Le divin verbe sera du ciel frappé,
Qui ne pourra proceder plus avant.
Du reserant le secret estoupé,
Qu’on marchera par dessus & devant.
L’œil d’une voûte ? La clé de voûte ? l’OCULUS d’un bâtiment, l’ŒIL de BŒUF
Les vyelles O et E l’un sur l’autre fornix, forniquent en un B-Œ UF et un Œ-IL et un Œ-UF (autre quatrain)
La CLAVIS DAVID ?
Ou la clé de voûte d’une cave ???
Estant son œil pour étançonner cet œil qui laisse passer le Soleil …
Comme un oculus au sommet ? Comme la Lumière divine éclaire la « mens » (mens-mentis) ou l’intellect, ou encore mieux : l’intellect agent… Comme dans la caverne de Platon ?
Ivain ne peut procéder plus avant, ressère referme le secret estoupé, caché, mis sous étouppe, en relevant une poutre avec un lien, il sort et bouche le sommet de la voûte hyperbolique…
Comment je le sais ?
ben j’ai été voir la fin avant, j’ai triché…
En 10.13, il dit :
« Soulz la pasture d’animaux ruminant,
Par eux conduicts au ventre herbipolique, »
Un ventre herbipolique oui, mais c’est aussi un ventre
HYPERBOLIQUE… sous la pâture des animaux ruminant il y a un RU MINANT…
Un ruisseau un courant qui MINE…
De sous terre…
Le « ventre hyperbolique » étançonné par une poutre estouppée tirée derrière soi en sortant par l’œil …
Disons Nombrilique… Le « Ô » apical…
Comme les apiculteurs (les abeilles, qui BUTINE, le BUTIN… ??? NON ? Bah ! On verra…
Par eux conduit… Un CONDUIT ???
Les animaux ? non ! les bons moines aux ventres repus hyperboliques…
Et le ventre HYPERBOLIQUE de MARIE ENCEINTE et prête à accoucher…
III.17
Mont Aventine brusler nuict sera veu,
Le ciel obscur tout a un coup en Flandres
Quand le monarque chassera son nepveu,
Leurs gens a Eglise commettront les esclandres.
Encore l’AVENT qui Brûle de nuit jusqu’à la MINUIT de Noël…
Le SOLEIL de MINUIT
Le SOLEIL de JUSTICE
L’ŒIL…
X.81
Mis tresor temple citadins Hesperiques,
Dans iceluy retiré en secret lieu,
Le temple ouvrir les liens fameliques,
Reprens, ravis, proye horrible au milieu.
X.13
Soulz la pasture d’animaux ruminant,
Par eux conduicts au ventre herbipolique,
Soldatz caichez, les armes bruit menant,
Non loing temptez de cité Antipolique.
L’asne et le bœuf dans la crèche, le ventre hyperbolique…
Alors pour antipolique, on reviendra à Henri Corbin, promis, juré, …
X.49
Sera saisi et plongé dans la Cuve,
Beuvant par force eaux soulfre envenimees.
Par force grandes « Ô » …
(chercher encore)…
et puis :
PARTIE II
Wodecq, 23-12-2013
Aqua sacer esto ?
De l’ « O » on va à l’ « eau »…
De l’eau, on va au vieil langage (latin) : AQUA…
Du vieil langage Aqua on va à la question : AQUA ?
On revient au français : AQUA devient phonétiquement A QUOI
Et avec SACER (sacré en français)
L’ensemble nous donne
AQUA SACER ESTO ? A quoi ça sert (est’eau) cette eau ?
Esto SACRA-le
Aqua sacer esto lustrale ?
Répons bref :
Alors qu’à lors gue, gué, gai, gaie : alors qu’à l’orgue gaie,
Sonne pour nos Carcas. : sonne,
Sur tes remparts, Carcassonne, et Jérusalem,
J’ai placé des veilleurs, éveilleurs…
(Sur tes remparts Jérusalem j’ai placé des Veilleurs… »
Sonne donc pour nos carcasses :
« Il est nay le d’ivin enfons,
(enfonce-toi ça dans la caboche)…
« Jouez » « eau boire » « sonnet » « mu » « sept »…
Heu ! Oui, boire de l’eau, hein !!!
« Jouez hautbois, résonnez musettes »…
« Il est nay, le divin enfant, » bis, besson, …
Dans le haut bois du Touffon…
« Chantontoussonsavaynement »…
Chantons, tous son (touffon), d’Avesnes, ment !
Chantons, SANTONS de la crèche…
AVE mai bon veut…
Bone chantez !
Chantez bonnes gens : « Bonne Santé »…
En français ou en picard…
Bonânné
À l’asne bon et au beau vidé (bovidé)!
(Des santons de la crèche)
Bonne est toujours sans T (santé)
Bonnet d’âne pour ceux qui n’ont pas trouvé !!!
Santé, sentez, chantez : « Entre le bœuf et l’asne gris… »
« D’or, dors, dort le petit Fils… »
Des « Hyperpépé… »…
SOYEZ HEUREUX !
Impérativement…
ESTOTE FELICES !
Felix citations
Bon ben,
J’arrête…
De poisson, de poids sons, son poids de poissons, bref,…
Ayez la « Pêche »…
Miraculeuse
Mira Q Leuze… (regarde la fin de leuZ…)
Z = OMEGA…
Pour continuer sérieusement et finir l’année en beau T…
Voici un biau texte de BOSSUE
T, (pas trop désuet)…
Le bossu est, le beau su ère, le beau suaire de Turin…
Le voici :
« Discerner les desseins de Dieu…
« Les voisins (d’Elisabeth) et ses parents accoururent pour célébrer la miséricorde que Dieu avait exercée en lui ôtant sa stérilité, et s’en réjouir avec elle (Lc 1, 58). Les vraies congratulations des amis et des parents chrétiens doivent avoir pour objet la miséricorde que Dieu nous a faite ; sans cela, les compliments n’ont rien de solide ni de sincère, et ne sont qu’un amusement. Dieu dispose avec un ordre admirable tout le tissu de ses desseins. Il voulait rendre célèbre la naissance de saint Jean Baptiste, où celle de son Fils devait aussi être célébrée par la prophétie de Zacharie ; et il importait aux desseins de Dieu que celui qu’il envoyait pour montrer son Fils au monde fût illustré dès sa naissance ; et voilà que, sous le prétexte d’une civilité ordinaire, Dieu amasse ceux qui devaient être témoins de la gloire de Jean Baptiste, la répandre et s’en souvenir…
Accoutumons-nous à remarquer que les actions qui paraissent les plus communes sont secrètement dirigées par l’ordre de Dieu et servent à ses desseins sans qu’on y pense, en sorte que rien n’arrive fortuitement.
Jacques-Bénigne BOSSUET (+ 1704)
Et oui, le BOSS a sué…
L’antienne d’aujourd’hui est la dernière des grandes « Ô »…
« Ô Emmanuel,
Notre législateur et notre Roi,
Espérance et salut des nations,
Viens, Seigneur, viens nous sauver. »
ERO CRAS
« Demain, je serai là »…
Aqua sacer resto ?
A vous souhaiter mes bons vœux de fin d’Année…
Resto ?
Restaurez-vous bien …
QUATRAIN : VI.100 : à propos de l’ « ESTO »…(23)
QUATRAIN : VI.100 : A PROPOS DE L’ « ESTO »…
6:100
LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS
Quos legent hosce versus maturaé censunto,
Profanum vulgus et inscium ne attrectato:
Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,
Qui alter facit, is rite sacer esto.
Je crois que la lecture de quelques pages d’ Henri Corbin, encore et toujours, m’oblige à vous proposer ce court texte tiré de son livre « Histoire de la philosophie islamique »
Et qui montre bien qu’ Yvo de Lessinis a choisi en toute connaissance de cause un texte d’une élévation théologique de premier plan… Une onto-théologie…
Je montrerai plus tard, par d’autres textes, la relation possible avec le site d’Alamût… ( relation entre Templiers –Islam ?) etc. Et de son actualité pour notre siècle et les problématiques que nous connaissons…
Mais pour l’instant voici ce court extrait. Celui-ci est directement relié au texte de Henri Corbin sur UN MOT : « ESTO », qui vous allez le voir est d’une importance capitale (à mes yeux en tout cas) …
Dès que je pourrai, je copierai des extraits plus longs de ce livre…
« … A très grands traits, la répartition des familles d’esprits, telle qu’elle est proposée ici, prend origine au cœur de l’attitude fondamentale qui intéresse le philosophe. Il y a l’attitude des représentants de ce qu’on appelle le Kalâm (littéralement « discours) (voir les quatrains : 2.65, 3.10, 6.24, 9,63 contenant CALAMITEUSE… Calame etc.) Kalâm pour la découverte d’un éventuel autre sens à ce quatrain), c’est-à-dire de la scolastique islamique. Tels qu’ils apparaissent aux yeux d’un Mollâ Sadrâ Shirâzi, par exemple, ce sont les penseurs chez qui sujet et objet de la connaissance s’affrontent en un face à face, que leur dialectique prolonge tout au long d’exposés discursifs d’où semble absent tout pressentiment d’une attitude autre que théorique. Ce sont les penseurs qui ont mis en œuvre, à l’appui du dogme (voir quatrain 8.44 avec « dogmion » ?) islamique, les ressources dialectiques qu’ils devaient à la philosophie grecque ; ils ont eu surtout à faire face à une tâche apologétique. Le « Kalâm sunnite, ash’arite ou mo’tazilite, a excellé dans cette tâche. En face d’eux, ils trouvaient les philosophes hellénisants (falâsifa), plus ou moins en porte à faux. Il y a aussi, certes, un Kalâm shi’îte, mais dans la mesure même où la situation du philosophe diffère dans le sunnisme et dans le shi’îsme, parce que les données traditionnelles (hâdith) du shi’isme recèlent une gnose qui appelle et stimule la méditation philosophique, le Kalâm shi’ite ne prétend pas se suffire à lui-même… »
Un peu plus loin…
« … Entre le Kalâm d’une part, et ce qui d’autre part est désigné comme « hkmat ilâhîya (métaphysique, littéralement « philosophie divine », étymologiquement « theosophia », îrfan (théologie mystique), hikmat yamânîya (théosophie « orientale »), hikmat yamânîya (théosophie « yéménite », par interférence entre le mot Yémen et le motîmân, la foi), il y a toute la distance qui sépare la certitude de la connaissance théorique (‘ilm al-yaqîn) et la certitude de la connaissance personnellement réalisée et vécue (haqq al-yaqîn).
A grands traits encore, en suivant l’enseignement de Mollâ Sadrâ Shirâzi, nous dirons que le parcours de cette distance présuppose une métamorphose du sujet connaissant.
Celui-ci, en prenant conscience de son indigence ontologique, c’est-à-dire de son incapacité à se suffire par soi-même dans l’être, à avoir par soi-même de quoi être, prend simultanément conscience de son impuissance à connaître, tant qu’il reste livré à soi-même, puisque le connaître est la forme même de l’être. Tant qu’il y a d’un côté un sujet, moi, retiré dans son égoïté (anâniya), et en face de lui un objet, toi, un Être divin retiré, abstrait dans son incogniscibilité, il ne peut y avoir, quels que soient les Noms et Attributs qui lui sont conférés, une connaissance qui fasse droit à cet objet.
Il ne peut y être fait droit qu’à la condition que cet objet soit non pas affronté dialectiquement, mais révélé au sujet connaissant par ce sujet lui-même. Cette épiphanie substitue « eo ipso » au sujet primitif le Sujet absolu qu’il essayait d’intelliger comme objet de sa connaissance. Dieu n’est jamais un objet ; il ne peut être connu que par lui-même comme Sujet absolu, absout de toute fausse objectivité. C’est le Sujet divin qui est en fait le sujet actif de toute connaissance de Dieu. C’est lui-même qui se pense dans la pensée que l’intellect humain a de lui, parce que dans cette pensée, c’est le « Trésor caché » qui se révèle à lui-même. Ainsi en est-il de tout intelligible. Et cette identité profonde vaut aussi bien pour le métaphysicien que pour le mystique ; aussi bien la frontière entre les deux est-elle indécise. L’un et l’autre expérimentent la vérité du « hadith » inspiré : « Je suis l’ŒIL par lequel il voit, l’oreille par laquelle il entend », etc.
(voir paroles de Christ : oreille qui n’entend pas etc… et aussi les quatrains contenant ŒIL ???)
Il n’y a rien ici qui ne soit familier au lecteur d’Ibn ‘Arabi ou des penseurs qui lui sont apparentés. Disons, pour orienter sommairement le lecteur occidental qui aborderait pour la première fois cette région de la pensée islamique, qu’elle présente certaines analogies avec la pensée des théologiens-philosophes que l’on désigna, dans la première moitié du XIXème siècle, comme la « droite hégélienne », et qui sont rentrés, sinon dans l’oubli total, du moins dans l’ « occultation », et cela, pour les mêmes raisons peut-être qui ont rendu tant de chercheurs occidentaux inattentifs, incompréhensifs ou injustes à l’égard de ce qui représente le courant issu d’Ibn ‘Arabi en Islam ; Disparition de la théologie spéculative de la « droite hégélienne » en Occident, perpétuation de la théosophie d’Ibn’Arabi en Islam : deux symptômes en contraste, dont les raisons respectives seraient sans doute à rechercher dans ce qui, en définitive, différencie l’un de l’autre le phénomène chrétien et le phénomène islamique.
Tout le schéma des théologiens-philosophes de la « droite hégélienne » était axé sur le dogme nicéen de la Trinité. Or, en théosophie islamique, la Pensée dans laquelle le Sujet divin, en se pensant soi-même, se détermine comme être et comme être révélé (Deus revelatus) n’est point une « seconde personne » consubstantielle à la « première ». Loin de toute idée d’ « homoousie » (consubstantialité), cette théosophie suit la voie de la christologie d’Arius. La théophanie initiale est la première et la plus sublime des créatures (le « Protoktistos »), mais c’est une créature, quel que soit le nom par lequel on la désigne (Haqq makhlûq, Dieu créé ; « Haqiqat mohammadîya, Réalité mohammadienne métaphysique ; Nûr mohammadi, Lumière mohammadienne ; « ‘Aql awwal, Première Intelligence du Plérôme). D’un autre point de vue, on remarquera que l’orthodoxie orientale, en refusant le « filioque », maintenait l’équilibre entre fonction sacerdotale et fonction prophétique, mais les théologiens de la « droite hégélienne » n’étaient pas des théologiens de l’orthodoxie orientale. Cependant, mutatis mutandis, de l’équilibre ainsi maintenu on peut discerner une analogie dans l’équilibre que la théosophie shi’ite maintient au cœur du concept de la « Haqîqat mohammadîya » : équilibre (voir peut-être les quatrains concernant LIBRA, la Balance ???) entre ses deux faces, exotérique et ésotérique, ce qui veut dire entre les deux aspects que constitue la Loi religieuse révélée par un prophète et l’Esprit qui en est l’herméneute, entre la vocation du Prophète et la vocation de l’Imâm dont la « walâyat » est « l’ésotérique de la prophétie » . (l’ATTENDU…)
Chacun des douze Imâms peut dire, selon les « hâdith, qu’il est la FACE de DIEU (je cherche ton visage chez les chrétiens…) révélée à l’homme, la théophanie simultanément il est la Face que l’homme montre à Dieu, puisqu’il est la forme de sa foi. Il reste que la théophanie pose le problème de l’être non pas comme infinitif (être) ni comme substantif (l’étant), mais le pose à l’IMPERATIF ( ESTO)… Le « Protoktistos », comme théophanie initiale, est lui-même cet Impératif primordial, et c’est pourquoi la théophanie est, par essence, créaturelle. De tout cela résulte une différence capitale dans la conception de l’ « histoire ».
Voila pourquoi : « HIS RITE SACER ESTO »…
Une partie des occidentaux (templiers entre autres) et des orientaux avaient déjà probablement compris cette problématique du temps d’Yvo de Lessinis… (voir peut-être son quatrain contenant : adaluncatif, etc.)
Problématique sur laquelle les spécialistes doivent sans doute se pencher aujourd’hui … ??? »
(A suivre ou à compléter …)
Compéments (1) …
Etc.
17-12-2013
Voici un texte concernant la journée d’hier Lundi 16 décembre 2103 (qui me fait penser tout-de-même à une certaine « synchronicité » de lecture) tiré du « Magnificat » de Décembre 2013, n° : 253… Il est peut-être à rapprocher du quatrain : contenant LITURGIE ??? et le « texte latin » ou quatrain VI.100 se terminant par des « o » ???
Voici ce texte
LE CHANT DU DESIR
Bernadette Mélois
« L’Eglise, qui désire ardemment la venue du Seigneur, ne cesse de l’appeler : « Viens, Seigneur. »
Ce cri retentit de manière beaucoup plus instante à partir du 17 décembre, tout particulièrement dans le chant des antiennes du « Magnificat », qui ont la particularité de commencer par un « ô » vocatif, tout à la fois admiratif et suppliant, d’où leur nom d’antiennes « ô », et de s’achever par ce cri : »Viens,Seigneur, viens nous sauver ! »
On peut dire que ces antiennes confèrent une solennité particulière à la dernière semaine de l’Avent et en font une sorte de « semaine sainte » de désir, à l’image-toutes proportions gardées- de la Semainte sainte.
L’une et l’autre concentrent l’attention sur l’œuvre de Dieu qui nous sauve.
(attention et attendu… note FD)
COMPOSITIONS ANTIQUES
(voir quatrains avec « antiques » …note FD)
Ces antiennes sont très anciennes. Les antiphonaires (livres de chant), issus de la réforme carolingienne, les ont reçues et nous les ont transmises. Leur nombre a varié, mais finalement sept d’entre elles ont été retenues, qui semblent avoir été fixées aux alentours du XIIIème siècle.
On parle volontiers des « grandes antiennes », voire des « grandes « ô » », non qu’elles attirent les larmes, mais parce qu’elles étaient chantées de manière très solennelle au cours de l’office du soir.
(Les grandes eaux, les grandes ô, les grandes larmes de joie ou de tristesse ??? Que d’eau dans le travail concernant « antique cave » …note FD)
Dans son « Année liturgique », dom Guéranger notait : « Les diverses Eglises ont retenu l’usage d’accompagner les grandes antiennes d’une pompe particulière, dont les démonstrations toujours expressives varient suivant les lieux. »
UNE MEME STRUCTURE
Les grandes antiennes ont toutes la même structure :
le vocatif « ô » suivi d’un des titres messianiques du Christ, Sagesse, Chef (Adonai dans sa version latine), Rameau de Jessé, etc ;
(Voir quatrain I.2 (?): « Verge au milieu de Branches = arbre de Jessé… note FD)
Un développement de ce titre ;
Une demande précise, qui nous concerne encore aujourd’hui ;
Une conclusion, identique chaque jour : « Viens, Seigneur », agrémenté d’un « viens nous sauver ! », qui n’est pas anecdotique.
UNE FIGURE DE STYLE
A partir des titres donnés au Christ, les antiennes « ô » forment, en latin, un acrostiche inversé : ERO CRAS, qui se lit donc en commençant par la dernière ligne.
Sapientia, Sagesse.
Adonai, Chef de ton peuple.
Radix Jesse, Rameau de Jessé.
Clavis David, Clef de David.
Oriens splendor, Soleil levant.
Rex gentium, Roi de l’univers.
Emmanuel, Emmanuel.
Il signifie : « Demain, je serai (là) », ce qui constitue une merveilleuse réponse au cri de l’Avent : « Viens, Seigneur ! »
(Clavis David est au centre des sept lettres, comme une clé centrale, qui fait penser à l’étoile de David. Le C de Clavis = le C de « Christ »… note FD)
JOYAU THEOLOGIQUE
Chaque antienne est un magnifique tableau qui nous livre un aperçu saisissant, ouvert sur le lointain des âges et sur l’éternité.
Ces antiennes évoquent avec vigueur les rapports qu’entretiennent l’Ancien et le Nouveau Testament, leur donnant de se répondre comme deux chœurs qui regardent vers l’unique centre de l’histoire qu’est la manifestation de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.
Les antiennes « ô », qui chantent le salut en marche, précèdent le chant du salut qu’est le « Magnificat ».
La liturgie, qui ne fait rien à moitié, reprend, en les reformulant, ces mêmes antiennes comme acclamation à l’Evangile au cours de la messe.
Nous sommes pris dans le même mouvement de salut, annoncé et accompli, dont nous attendons la pleine réalisation. »
( ce double chœur, ancien et nouveau testament, me fait songer à la construction des centuries et ce texte latin qui le divise en deux, avec des « o » finaux bien « finaux, et bien fins… » Une sorte de miroir entre deux textes : avant –texte latin, après texte latin, copié sur la construction biblique AT+NT ???
« His rite sacer estO » = Ô, est sacer, his rite…
ERO CRAS contient SACER, mais aussi ROC, EROS, …
Avec le T de Temple : CRATER,
ROTAS, … note de FD)
6:100
LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS
Quos legent hosce versus maturaé censunto,
Profanum vulgus et inscium ne attrectato:
Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,
Qui alter facit, is rite sacer esto. (aliter ? his ?)
ERO CRAS
Rite sacer = cratere = Cratère sacré = Rite sacré du Cratère…
Sois sacré !
être = ESSE (infinitif) en latin,
impératif : esto, (sing.) et estote (plur.)
Sois sacré !
être = ESSE (infinitif) en latin,
impératif : esto, (sing.) et estote (plur.)
SOIS ! SOYONS ! SOYEZ !
Acrostiche initial du texte latin = (L)QPOQ c-à-d : OQPOQ…
Ce qui conforte mon idée que ce texte latin est un tissu de blagues pour étudiants en plus de son sens théologico-liturgique… (voir texte latin (13))
Ce qui conforte également ce que Rudy Cambier nous dit concernant le niveau de compréhension “trivial”…
Donc lorsqu’on a trouvé qu’il y a un acrostiche initial “ô” appelées les “grandes ô” en période de l’AVENT qui attend l’ATTENDU, on regarde le “texte latin d’un autre “OEIL” et on voit subitement que le O de QPOQ donne OQPOQ… Pas mal ! et ensuite que le “Q” du texte est cet ESTO qui est “est-ce tôt ?” . Est-il trop tôt pour voir aussi que c’est un Impératif et que le texte “sacer” (ça sert) à cela aussi d’aller au “vieil langage” vers IMPERATOR dont la fin est aussi : RATOR et “non à tort” ATOR, ce qui fait ROTA et la roue (ROTA) devient visible lorsqu’on ajoute le O à OQPOQ…
et même LQPOQ = L (estO) QPOQ = … Dites donc (Rôôôh)…
Et ça marche avec toutes les finales de ce “texte latin”…
L (suntO) QPOQ … , ne (attetractO) QPOQ…, maturae (censuntO) QPOQ…,
LEGIS (tu lis) : L (estO) QPOQ…
Chef, Roi, IMPERATOR, c-à-d portant le monde avec la Croix , comme la poutre de chez Rudy porte ce symbole aussi … Poutre portante…
ESTO EST IMPERATOR (IMPERATIF)
ERO CRAS
ESTO
Grand EMPIRE que cet ESTO, puisque IMPERATIF d’ESSE
D’ESSE = d’EDESSE = Histoire du REX « EDENSIS » ? ROI d’EDESSE … (voir Oupenski…)
« Protoktistos »
« Protoctiste
Mot constitué du grec ancien πρω̃τος (prôtos) « premier » et du grec ancien κτίστὴς (ktistês) « créateur » issu de κτίζω (ktizô) « je crée » et
Nom commun
protoctistes /pʁɔ.tɔk.tist/ masculin pluriel
- Hérétiques origénistes qui soutenaient que les âmes avaient été créées avant les corps. » (source Wikipedia)
Voilà qui termine ces premiers compléments…
Compléments (2)…
- Gnose ismaélienne et Templiers
- Nous retrouvons exactement la même dénomination choisie par une école mystique au XIVe siècle en Occident : les Gottesfreunde. D’autre part, les textes ismaéliens font couramment usage du mot Dîn, « religion », en un sens absolu et qui n’est pas sans rappeler l’usage, dans l’ancienne France, du terme « la Religion » employé comme tel pour désigner l’Ordre souverain de Saint-Jean de Jérusalem (dit Ordre de Malte). Aussi bien, entendu en son sens précis, le terme « Amis de Dieu » se rapporte à la fraternité ismaélienne comme fondée sur une fotowwat, un pacte de compagnonnage qui en détermine l’organisation à la façon d’un Ordre de chevalerie, et ce n’est pas sans raison que la question a maintes fois été posée, sans recevoir de solution décisive, des rapports possibles (et lesquels ?) entre da’wat ismaélienne et chevaliers du Temple. (p.108)
Complément pour : “Le Linceul de Turin” (22)
Chap. 2 : Les premières icônes du Christ (et de la Vierge Marie)
« …La tradition de l’Eglise affirme que la première icône du Christ apparut pendant Sa vie terrestre. C’était l’image qu’on appelle en Occident « la Sainte Face », et dans l’Eglise orthodoxe « l’image non faite par la main de l’homme » (acheiropoiètos).
L’histoire de la provenance de cette première image du Christ nous est transmise par des textes du service liturgique en son honneur, le 16 août. Ainsi, « ayant représenté Ton très pur visage, Tu l’envoyas au fidèle Abgar qui avait désiré Te voir, Toi qui, selon Ta divinité, es invisible aux chérubins » (stichère ton 8 aux vêpres)1. (1) : Abgar V Oukhama, prince d’Osroène, petit pays entre le Tigre et l’Euphrate, avait pour capitale la ville d’Edesse (maintenant Orfou ou Rogaïs). Notons en passant que la chronique de cette ville mentionne l’existence d’une église chrétienne considérée comme ancienne en l’an 201 où elle fut détruite par une inondation. Le royaume d’Edesse fut le premier Etat du monde à devenir un etat chrétien (entre 170 et 214 sous le roi Abgar IX).
Un stichère des matines (ton 4) dit : « Tu envoyas des lettres tracées de Ta main divine à Abgar qui demandait le salut et la santé qui viennent de l’image de Ton divin visage. » D’une façon générale et surtout dans les églises dédiées à la Sainte Face, les allusions à l’histoire d’Abgar sont fréquentes dans le service liturgique de la fête. Mais elles ne parlent que du fait lui-même, sans entrer dans les détails 2. (2) : Un récit plus détaillé nous est fourni par la Ménée du mois d’août. Il se résume à ceci : le roi Abgar, lépreux, envoya auprès du Christ son archiviste Hannan (Ananias) avec une lettre dans laquelle il demandait au Christ de venir à Edesse et de le guérir. Hannan était peintre et, au cas où le Christ refuserait de venir, Abgar lui recommanda de faire le portrait du Seigneur et de le lui apporter. Hannan trouva le Christ entouré d’une grande foule ; il monta sur une pierre d’où il pouvait mieux Le voir. Il essaya de faire Son portrait, mais il n’y parvint pas « à cause de la gloire indicible de Son visage qui changeait dans la grâce ». Voyant qu’Hannan désirait faire Son portrait, le Christ demanda de l’eau, Se lava, essuya Son visage avec un linge et sur ce linge Ses traits restèrent fixés. Il remit le linge à Hannan pour le porter avec une lettre à celui qui l’avait envoyé. Dans Sa lettre le Christ refusait d’aller Lui-même à Edesse ; Il promettait à Abgar, une fois Sa mission terminée, de lui envoyer un de Ses disciples. Quant il eut reçu le portrait, Abgar guérit du plus grave de sa maladie, mais garda encore quelques atteintes au visage.Après la Pentecôte, ce fut l’apôtre saint Thaddée, un des 70, qui vint à Edesse, acheva la guérison du roi et le convertit. Abgar fit enlever une idole qui se trouvait au-dessus d’une des portes de la ville et y plaça la sainte image. Mais son arrière-petit-fils revint au paganisme et voulut la détruire. L’évêque de la ville la fit alors murer après avoir placé devant elle, à l’intérieur de la niche, une lampe allumée. Avec le temps la cachette fut oubliée, mais elle fut redécouverte au moment où le roi des Perses, Chosroès, assiégeait la ville en 544 ou 545. La lampe était toujours allumée devant elle. Non seulement l’image était intacte, mais elle s’était imprimée sur la face interne de la tuile qui la masquait. En souvenir de cet événement nous avons maintenant deux types d’icônes de la Sainte Face : l’une où le visage du Seigneur est représenté sur un linge, l’autre où il n’y a pas de linge, mais la Sainte Face telle qu’elle s’était imprimée sur la tuile (Keramion, en russe « tchrépiyé »). Tout ce qu’on sait de cette icône sur la tuile, c’est qu’elle se trouvait à Hiérapolis (Mabbough) en Syrie. L’empereur Nicéphore Phocas (963-969) l’aurait transportée à Constantinople en 965 ou 968.
Quand aux auteurs anciens, ils ne font, jusqu’au Ve siècle, aucune allusion à l’image de la Sainte face, probablement parce qu’elle était encore murée et son existence oubliée. La mention la plus ancienne que nous possédions se trouve dans le document qu’on appelle la Doctrine d’Addaï. Addaï était un évêque d’Edesse (+ 541) qui, dans son ouvrage (si du moins cet ouvrage est authentique), utilise sans doute une tradition locale ou des documents que nous ne connaissons pas. Le plus ancien auteur non contesté qui mentionne l’icône envoyée à Abgar est Evagre (VIe siècle) ; dans son Histoire ecclésiastique3 (3) : IV, 27. P.G. 86, 2745-2748.
il l’appelle le portrait, « l’icône faite par Dieu » (theoteuktos eikôn).
Quant à l’original de l’icône, c’est-à-dire le linge même avec le visage du Seigneur imprimé dessus, il fut longtemps conservé à Edesse comme le trésor le plus précieux de la ville. Il était largement connu et vénéré dans tout l’Orient et, au VIIIe siècle, les chrétiens célébraient en beaucoup d’endroits sa fête à l’exemple de l’Eglise d’Edesse4. (4) : Plus tard, à Edesse même, à partir de 843, cette fête coïncidait avec celle du Triomphe de l’Orthodoxie.
Au cours de la période iconoclaste, caint Jean Damascène mentionne l’image miraculeuse et en 787 les Pères du Septième Concile Œcuménique s’y référèrent à plusieurs reprises. Léon, lecteur de la cathédrale de Sante-Sophie à Constantinople, qui assistait à ce Concile, raconta qu’il avait vénéré la Sainte Face pendant son séjour à Edesse5. (5) : MansiXIII, 169, 190 sq., 192. A. Grabar La Sainte Face de la cathédrale de Laon, Seminarium Kondakovianum, Prague, 1930, p. 24, en russe.
En 944, les empereurs bzantins constantin Porphyrogénète et Romain Ier achetèrent la sainte icône à Edesse. Elle fut transportée à Constantinople en grande pompe, placée dans l’église de la Vierge du Pharos et l’empereur Constantin Porphyrogénète la célébra dans un discours comme palladium de l’empire. C’est probablement à cette époque que remonte, au moins en partie, le service liturgique de la fête, célébrée le 16 août, du Transfert de la Sainte face à Constantinople. Après le sac de Constantinople par les croisés en 1204, les traces de cette icône se perdent 6. (6) : Nous ne parlons ici que des icônes qui sont actuellement fêtées liturgiquement par l’Eglise. Mais les sources historiques mentionnent plusieurs icônes de la Sainte Face qui, aux VIe et VIIe siècles, jouèrent un grand rôle, surtout dans la guerre des Byzantins avres les Perses. Certaines d’entre elles remplaçaient le labrarum (voir A. Grabar, l’Iconoclasme byzantin, Paris, 1957, pp. 30 et ss.). Il existe aujourd’hui en Géorgie une icône de la Sainte Face peinte à l’encaustique qui remonte au VIe ou VIIe siècle (voir Amiranachvili, Istoriya grouzinskogo iskousstva, Moscou, 1950, p. 126).
Il existe en France une icône célèbre de la Sainte Face, conservée maintenant dans la sacristie de la cathédrale de Laon. D’origine balkanique, peut-être serbe, et remontnat au XIIe siècle, cette icône fut envoyée de Rome en France en 1249 par Jacobus Pantaleo Tricassinus, futur pape Urbain IV, à sa sœur, abbesse du couvent des Cisterciennes de Monasteriolum (Montreuil-les-Dames, diocèse de Laon)7. (7) : Le XVe siècle vit apparaître la légende de sainte Véronique représentée tenant unlinge où s’est imprimée la Sainte face. L’histoire de sainte Véronique a plusieurs versions ; la plus connue est celle qui est généralement représentée dans le chemin de croix inventé par les Franciscains (IVe station) : lorsqu’on menait le Christ au Golgotha, une femme nommée Véronique essuya Sa sueur avec un linge sur lequel Son visage resta imprimé. (Voir à ce sujet l’article de Paul Perdrizet dans Seminarium Kondakovianum, t. V, Prague, 1932, pp. 1-15).
La fête de la Sainte face est nommée, dans le service liturgique, « Le transfert d’Edesse à la Ville de Constantin de l’image non faite par la main de l’homme de Notre-Seigneur Jésus-Christ, image qu’on appelle le saint linge ». Toutefois, la liturgie de ce jour est loin de se limiter à la simple commémoration du transfert de l’image d’un endroit à un autre. L’essentiel de ce service est le fondement dogmatique de l’image et sa destination.
Le sens de l’expression « image non faite par la main de l’homme » apparaît à la lumière de Marc 14, 58 : cette image, c’est avant tout le Verbe incarné Lui-même qui Se fait voir dans « le temple de Son corps » (Jn 2, 21). A partir de ce moment la loi de Moïse interdisant les images (Ex 30, 4) perd son sens, et les icônes du Christ deviennent autant de témoignages irréfutables de l’incarnation de dieu 8. (8) : Voir V. Lossky, « Der Heiland Acheiripoietos », dans L. Ouspensky-V. Lossky, Der Sinn der Ikonen, Bern und Olten, 1952, p . 69.
Il ne s’agit pas d’une image créée suivant une conception humaine ; elle représente le visage authentique du Fils de Dieu devenu Homme, et provient, suivant la Tradition de l’Eglise, d’un contact immédiat avec Son Visage. C’est cette première image de Dieu devenu Homme que l’Eglise vénère le jour de la Sainte Face.
Nous avons vu que les stichères cités plus haut, ainsi que d’autres textes liturgiques, soulignent la provenance historique de l’image. C’est qu’il est essentiel qu’il ne s’agisse pas d’un « Christ universel », d’une personnification, ni d’un christ abstrait symbolisant quelque idée sublime. Il s’agit, en effet, essentiellement d’un Personnage historique qui vécut à un endroit déterminé, à une époque précise. « Rétablissant dans sa dignité première l’image d’Adam déchue, entendons-nous dans un stichère de la fête (2e stichère, ton 1, petites vêpres), le Sauveur indescriptible dans son essence vécut sur la terre avec les hommes, visible et saisissable. »
Mais ce qui a une importance particulière pour notre étude, ce sont les lectures scripturaires de la liturgie. L’ensemble de ces lectures révèle le sens de l’événement que l’on célèbre ; dégageant d’abord ses préfigurations bibliques, elles exaltent son accomplissement dans le Nouveau Testament et soulignent sa portée eschatologique. Or le choix de ces textes révèle ce que nous savons déjà par les œuvres de saint Jean Damascène, c’est-à-dire la façon dont l’Eglise comprend l’interdiction de l’ancien testament, le sens de cette interdiction et son but, ainsi que le sens et le but de l’image néo-testamentaire.
Nous trouvons d’abord les trois parémies des vêpres : deux sont tirées du deutéronome (première : chap. IV, vv. 6-7 et 9-15 ; deuxième : chap V, vv. 1-7 ; 9-10 ; 23-26 ; 28 ; chap. VI, vv. 1-5 ; 13 et 18) et la dernière du IIIe Livre des Rois (dans la Bible héraïque c’est le Ier Livre des Rois), chap. VIII, vv. 22-23 et 27-30 9. (9) : Nous prenons ces lectures directement dans la Bible et non dans la Ménée où elles ont été abrégées et où certains passages importants pour le sens de l’image ont été omis.
Les deux premières parémies parlent de la révélation sur le Mont Horeb de la loi au peuple d’Israël, juste avant l’entrée du peuple élu dans la Terre Promise. Le sens de ces parémies se résume par le fait que, pour entrer dans cette Terre Promise et pour la posséder, il est indispensable d’observer la loi révélée et d’adorer le seul vrai Dieu, d’une adoration sans compromis, sans partage, sans aucune possibilité de mélange avec le culte d’autres « dieux ». Il est rappelé en même temps qu’il est impossible de représenter Dieu quidemeure invisible : « Vous avez entendu la voix de Ses paroles, mais vous n’avez pas vu d’image, seulement la voix » et : « Veillez bien sur vos âmes, car vous n’avez vu aucune ressemblance », etc. Autrement dit, la loi dans son ensemble et l’interdiction, en particulier, d’adorer d’autres « dieux » et celle de l’image sont une condition indispensable pour la réalisation de la promesse divine faite au peuple élu de son entrée dans la terre Promise. Or, la Terre Promise est aussi une préfiguration : elle est une image de l’Eglise, du Royaume de Dieu.
La troisième parémie est, elle aussi, une préfiguration de la révélation néotestamentaire : C’est la prière de Salomon à la consécration du Temple construit par lui : « Dieu habiterait-Il parmi les hommes sur la terre ? dit Salomon, alors que le ciel et les cieux des cieux ne Te contiennent pas, combien moins ce Temple que j’ai créé en ton Nom… » Il s’agit ici de la venue future de Dieu sur la terre, de sa participation au courant de l’histoire humaine dans le temps, de la présence dans un Temple terrestre, construit par l’homme, de Celui auquel « le ciel du ciel ne suffit pas ».
La signification de ces parémies est précisée par l’Epître lue pendant la liturgie. C’est l’Epître de saint Paul aux Colossiens, chap. I, vv. 12-18 : « Rendez grâces au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le Royaume du Fils de Son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Il est l’image du dieu invisible, le premier-né de toute la création », etc. Ce texte, nous le voyons, révèle l’accomplissement de la prophétie : « L’héritage des saints », le « Royaume du Fils de son amour », c’est l’Eglise, dont l’antique Terre Promise était l’image. Ainsi tout le développement de l’ancien Testment qui défendait la pureté du peuple élu, toute l’histoire sacrée d’Israël apparaissent comme un processus providentiel et messianique, comme une préparation de l’apparition sur la terre du Corps du Christ, l’Eglise néotestamentaire. Et dans ce processus préparatoire, l’interdiction de l’image mène à l’apparition de Celui qui avait été invisible, à « l’image du dieu invisible » révélée par le Dieu-Homme, Jésus-christ. Dans la liturgie de la fête nous entendons : « Moïse Jadis, l’ayant demandé, put contempler la gloire divine obscurément, par derrière ; mais le nouvel Israël à présent Te voit clairement face à face » (2e tropaire de la 4e ode du canon).
Examinons enfin l’évangile lu le jouor de la sainte Face, le même aux matines et à la Liturgie. C’est celui de Luc, chap. IX, vv. 51-56 et chap. X, vv. 22-24 : « Lorsque le temps où Il devait être enlevé du monde approcha, Jésus prit la résolution de se rendre à Jérusalem. Il envoya devant Lui des messagers qui se mirent en route et entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour Lui préparer un logement. Mais on ne Le reçut pas parce qu’Il se dirigeait vers Jérusalem. Les disciples Jacques et Jean, voyant rla, dirent : « Seigneur, veux-Tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume, ainsi que le fit Elie ? », Jésus se tourna vers eux et les réprimanda, disant : « Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes. Car le Fils de l’home est venu non pour perdre les âmes des homes, mais pour les sauver ». Et ils allèrent dans un autre bourg. Et le Christ se tournant vers ses disciples, dit : « Toutes choses M’ont été données par Mon Père et personne ne connaît le fils, si ce n’est le Père, ni le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le fils veut le révéler ». Et se tournant vers les disciples, Il leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car Je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu ». »
Comme nous le voyons, en ce qui concerne l’image, le sens de l’Epître et de l’Evangile, d’une part, et celui des deux premières parémies, d’autre part, est opposé. Autrefois c’était : « Vous n’avez pas vu l’image de Dieu » ; à présent : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez », c’est-à-dire qui voient « l’image du dieu invisible », le Christ. C’est pourquoi les dernières paroles de ce texte évangélique sont adressées aux seuls Apôtres. En effet, non seulement les disciples, mais tous ceux qui l’entouraient voyaient l’homme Jésus. Mais seuls les Apôtres, dans ce Fils de l’homme, sous cette « forme d’esclave », voyaient le Fils de Dieu, « l’éclat de la gloire du Père ». Saint Jean Damascène, nous l’avons vu, comprend ces dernières paroles de l’Evangile comme l’abolition de l’interdiction biblique, abolition dont l’aspect visible pour nous est l’image du Christ que nous fêtons. « Jadis Tu as été vu par les hommes, et maintenant Tu apparais dans Ton image non faite par la main humaine » (2e tropaire de la 1re ode du Canon).
Le premier passage de l’évngile (Lc 9, 55-56) souligne ce qui distingue les apôtres du monde, c’est-à-dire ce qui distingue l’Eglise du monde : l’esprit et les méthodes qui lui sont propres et qui ne sont pas ceux du monde. (Rappelons que c’est cette différence qui détermine les moyens d’action de l’eglise, en particulier son art). Si les parémies montrent le but de l’interdiction de l’image, l’Evangile par contre révèle la destination de l’image. Notons aussi que cette différence qu’il y a entre l’esprit et les méthodes des Apôtres et du monde est démontrée par le Christ juste avant son entrée à Jérusalem. Commençant par les parémies et à travers les lectures néotestamentaires, nous voyons comme une croissance de la révélation : l’Ancien Testament est une préparation du Nouveau Testament, la Terre Promise où va l’antique Israël est une image de l’Eglise néotestamentaire. Le Nouveau Testament est la réalisation de ces préfigurations préparatoires. Mais le Nouveau Testament n’est pas le but final : il n’est que l’étape suivante sur le chemein vers le royaume de Dieu. Or, dans l’Ancien Testament la confession du vrai Dieu et l’absence de Son image étaient une des conditions essentielles pour que le peuple puisse entrer dans la terre Promise et la posséder. Dans le Nouveau Testament, à son tour, la confession du Christ et de son image, la profession de notre foi par cette image, jouent un rôle analogue : c’est aussi une condition essentielle pour entrer dans l’eglise et, par l’eglise, dansd le royaume de Dieu, dans cette Jérusalem céleste où l’eglise nous mène. C’est pourquoi ce passage de l’evangile est lu précisément le jour où l’eglise célèbre l’icône de la Sainte Face. C’est le Christ Lui-même qui mène Ses Apôtres à Jérusalem. Quant à nous, c’est Son image qui nous mène dans la Jérusalem céleste. Voici ce que nous entendons à ce sujet dans la liturgie de la fête : « Nous Te célébrons, toi qui aimes les hommes, en regardant l’image de ton aspect corporel ; par elle accorde à Tes serviteurs, ô Sauveur, d’entrer sans obstacles dan sl’Eden » (stichère ton 6).
Ainsi, par le choix de ces lectures, l’Eglise déploie devant nous un immense tableau : elle nous montre le lent et pénible cheminement du monde déchu vers la rédemption promise.
Ainsi l’Eglise affirme l’existence d’images authentiques du Christ ; ces images ont existé dès le début. Nous en avons d’ailleurs aussi un témoignage historique. Ce témoignage est d’autant plus précieux qu’il provient du seul auteur antique qui soit indiscutablement iconoclaste : l’historien de l’Eglise, Eusèbe, évêque de Césarée. Il affirme non seulement l’existence d’images chrétiennes : « Il pense même qu’à son époque il existe encore de vrais portraits du christ et des Apôttres, il dit les avoir vus lui-même 10 ». (10) : Ch. Von Schönborn, L’icône du christ. Fondements théologiques, Fribourg, 1976, p. 75.
En effet, après une description de la fameuse statue élevée par l’hémoroïsse dont nous connaissons l’histoire par l’évangile (Mt 9, 20-23 ; Mc 5, 25-34 ; Lc 8, 43-48), Eusèbe continue : « On disait que cette statue reproduisait les traits de Jésus ; elle a subsisté jusqu’à nous, de sorte que nous l’avons vue nous-mêmes lorsque nous sommes allés dans cette ville. Il n’y a rien d’étonnant à ce que des païens d’autrefois qui avaient reçu des bienfaits de la part de notre Sauveur aient fait cela, alors que nous avons vu (observé – historèsamen) des images des Apôtres Pierre et Paul et du Christ Lui-même qui ont été conservées par le moyen des couleurs dans des tableaux : c’était naturel, car les anciens avaient coutume de les honorer de cette manière sans arrière-pensée comme des sauveurs, selon l’usage païen qui existait chez eux11 ».
Eusèbe, répétons-le, ne peut guère être suspect d’exagération, car le courant théologique auquel il appartenait était loin d’approuver les faits qu’il relate ici »…
In « La théologie de l’icône », Léonide Ouspensky, Editions du CERF, Patrimoines orthodoxie, Paris, 2007, pp. 25-35.
L'”ATTENDU” (2) et l’INDE (21)
Centurie II
2:45
Trop le ciel pleure l’Androgin procrée, (1)
Pres du ciel sang humain respandu, (2)
Par mort trop tard grand peuple recrée, (3)
Tard & tost vient le secours attendu. (4)
Centurie IV
4:1
Cela du reste de sang non espandu, (1)
Venise quiert secours estre donné. (2)
Apres avoir bien loing temps attendu, (3)
Cité livree au premier cornet sonné. (4)
Centurie V
5:96
Sur le milieu du grand monde la rose, (1)
Pour nouveaux faicts sang public espandu: (2)
A dire vray on aura bouche close, (3)
Lors au besoing viendra tard l’attendu. (4)
Centurie VII
7:30
Le sac s’approche, feu, grand sang espandu (1)
Po, grand fleuves aux bouviers l’entreprinse, (2)
De Gennes, Nice apres long attendu, (3)
Foussan, Turin, a Sauillon la prinse. (4)
Centurie X
10:75
Tant attendu ne reviendra jamais (1)
Dedans l’Europe en Asie apparoistra (2)
Un de la ligue yslu du grand Hermes, (3)
Et sur tous Roys des orientz croistra. (4)
Voici les cinq quatrains contenant l’ATTENDU.
Les quatre premiers « attendu » sont en fin de ligne, le cinquième « attendu » est en pleine ligne…
Voyons avec quoi rime l’ »attendu »…
En 2.45, avec « respandu »,
En 4.1, avec « espandu »,
En 5.96, avec « espandu »,
En 7.30, avec « espandu ».
Donc, quatre fois « espandu » ; pourquoi pas étendu, entendu, fendu, rendu, compte-rendu, descendu, etc. ?
Eh bien, parce qu’Yvo semble avoir besoin du SANG qui revient quatre fois dans ces quatre quatrains…
En 2.45, avec « Pres du ciel sang humain respandu, », (2)
En 4.1, avec « Cela du reste de sang non espandu, », (1)
En 5.96, avec « Pour nouveaux faicts sang public espandu: », (2)
En 7.30, avec « Le sac s’approche, feu, grand sang espandu ». (1)
Quatre sang = quatre cents = quatre sans, …
Sang qui semble être mis en diagonale… (en bande de gueule héraldique) (pres du ciel = d’azur )?
Sang qui semble nécessaire à l’Attendu ?
Quel sang ?
Près du ciel sang humain respandu ? L’humanité du Christ sur la croix, près du ciel, respandu, pendu à la croix, du reste …
Sang humain, sang public, grand sang…
Bon…
Oublions ce sang et serrons « de près » une éventuelle signature de « des Prays »… ( en gras)
2:45
Trop le ciel pleure l’Androgin procrée, (1)
Pres du ciel sang humain respandu, (2)
Par mort trop tard grand peuple recrée, (3)
Tard & tost vient le secours attendu. (4)
Iven(t) des Près vient…
4:1
Cela du reste de sang non espandu, (1)
Venise quiert secours estre donné. (2)
Apres avoir bien loing temps attendu, (3)
Cité livree au premier cornet sonné. (4)
Veni (se) = Iven ; q (uie) rt = ive; pres = des Prays ; avoir = ivo ; loing = près ; loing = (l) iuo (g) ; pre (mier)
5:96
Sur le milieu du grand monde la rose, (1)
Pour nouveaux faicts sang public espandu: (2)
A dire vray on aura bouche close, (3)
Lors au besoing viendra tard l’attendu. (4)
vray on = yuo ; besoing = iuo ; viendra = iven
7:30
Le sac s’approche, feu, grand sang espandu (1)
Po, grand fleuves aux bouviers l’entreprinse, (2)
De Gennes, Nice apres long attendu, (3)
Foussan, Turin, a Sauillon la prinse. (4)
Approche = des Prays ; bouviers = ive ; apres = des Prays ;
Foussan, Turin = san turi = centurie …
10:75
Tant attendu ne reviendra jamais (1)
Dedans l’Europe en Asie apparoistra (2)
Un de la ligue yslu du grand Hermes, (3)
Et sur tous Roys des orientz croistra. (4)
Reviendra = iven ; ligue yslu = yue ; orientz = iue…
Mais prenons ce dernier quatrain qui « Tant attend »…
Tant – a – ttend = cavalier – cheval – cavalier
Dedans l’Europe en Asie apparoistra (2)
Un de la ligue yslu du grand Hermes, (3)
Et sur tous Roys des orientz croistra. (4)
Un de la ligue issu du grand Hermes apparoistra dedans l’Europe en Asie et croistra sur tous roys des orientz …
« Roistra » = rime riche … de rois … et des Ors de l’Orient…
L’ORIENT : C’est le PÔLE MYSTIQUE…
Les ROIS d’EUROPE et d’ASIE …
Un de la ligue yslu du grand Hermes, (3)
La crypte de Saint Hermes à Renaix, bien sûr…
Mais…
Ici, vient s’inclure mon fichier :
Filiation Hermès, Zarathoustra, Idrîs, Henoch, Jésus…
Sohrawardî et les Platoniciens de Perse – H. Corbin – Islam iranien- tome II, p. 23-25
Filiation Adam, Seth, Hermès, Zarathoustra, Idrîs, Henoch, Jésus…
« … Qui Sohrawardî se représentait-il au juste en parlant des Ishrâqîyûn, les philosophes ou théosophes « orientaux » ? Certes, on ne peut répondre de façon satisfaisante à cette question que par l’œuvre même de celui-ci, prise dans son ensemble, telle que s’en dégage son concept mystique de l’ « Orient ». Mais il y a lieu de se demander tout d’abord si cette dénomination était inconnue avant lui. Or, elle ne l’était tout à fait, nous en relevons des traces. On en trouve une indication, brève et étrange, dans un contexte qui permet d’expliquer la dévotion avec laquelle Sohrawardî associe les noms d’Hermès et de Zarathoustra/Zoroastre. Il y a une longue tradition hermétiste en Islam ; c’est aussi dans la ligne de cette tradition que s’inscrit le projet sohrawardien de « ressusciter » la sagesse des anciens Perses. D’autre part, on trouve la trace de philosophes « orientaux » chez son illustre prédécesseur Avicenne, et Sohrawardî a lui-même donné à ce sujet des explications qu’il importe d’avoir présentes à l’esprit, car l’on comprend alors l’ascendance spirituelle qu’il se donne à lui-même, et partant à ces Ishrâqîyûn, tels que seront nommés après lui les disciples du shaykh al-Ishrâq.
Un célèbre polygraphe, lui-même plus ou moins hermétiste (ob. 291/903), donne au cours d’une dissertation dont le propos est de décrire les classes des prêtres égyptiens la précision suivante : « La troisième classe de ces prêtres était appelée Ishrâqîyûn, ou les enfants de la sœur d’Hermès, celui qui est connu en grec sous le nom d’Hermès Trimégiste. Leurs paraboles et allégories sont parvenues jusqu’à nous 23. »
(23) : (Cf. Ibn Wahshîya, Ancient alphabet and hieroglyphic charachters, éd. V. Hammer, London 1806, p. 100 du texte arabe. Nous ne discernons pas encore les sources de l’information donnée par Ibn Wahshîya sur les Ishrâqîyûn comme étant « une catégorie de prêtres égyptiens ». Cependant notre collègue, le professeur Toufic Fahd, nous a fait amicalement sur ce point une suggestion précieuse, en nous signalant, à propos du K. romûz al-aqlâm, attribué à Ibn Wahshîya, une émigration de prêtres égyptiens vers le Yémen, laquelle pourrait se révéler grosse de conséquences jusqu’ici insoupçonnées. Aussi bien faudra-t-il réviser bien des jugements émis jusqu’ici sur l’œuvre d’Ibn Wahshîa. …)
Or précisément, cette ascendance hermétiste Sohrawardî la revendique pour lui-même, à plusieurs reprises. Hermès est regardé par lui non seulement comme l’ancêtre de toute sagesse, mais comme le héros archétype de l’extase mystique (infra chap.VI). De son côté, la tradition hermétiste islamique identifie Hermès avec Idrîs, et celui-ci avec le prophète Hénoch 24.
(24) : (Cf. « Abbâs Qommi, Safînat Bihâr al-anwâr,I, p. 444 ; Op. metaph. I, p. 300, lignes 12 ss.)
D’autre part, nous trouvons une information non moins significative dans le commentaire composé par ‘Abdorrazzâq Kâshânî (ob. Circa 730/1330) sur un célèbre manuel de théosophie mystique, les Fosûsv al-Hikam (« Les Chatons des sagesses des prophètes ») de Mohyiddîn Ibn ‘Arabî, ouvrage où chaque prophète est médité non pas comme s’insérant chronologiquement dans une période historique, mais comme typifiant un degré dans la hiérarchie de l’être et de la sagesse. Le commentateur précise que Seth, le fils d’Adam, est le prophète et l’initiateur des Ishrâqîyûn 25.
(25) : (Cf. ‘Abdorrazzâq Kâshânî, commentaire sur les Fosûs al-Hikam, chap. II, éd. Du Caire, pp. 43-44.)
Or chez ces derniers, et traditionnellement, Seth est identifié avec Agathodaimôn, et chez Sohrawardî le nom d’Agathodaimôn est cité le plus souvent en compagnie de celui d’Hermès. Indication d’autant plus intéressante que certains des anciens gnostiques, ceux qui furent dénommés Séthiens en raison de leur culte pour Seth, voyaient en Christ une épiphanie de Seth, tandis que d’autre part Seth était assimilé avec Zoroastre, lequel s’identifiait lui-même, dans une prophétie célèbre, avec le Sauveur à venir (« Moi c’est lui, et lui c’est moi »), le Saoshyant issu de sa race et futur rénovateur du monde 26.
(26) : (Cf. W. Bousset, art. Gnostiker in Realenc. Pauly-Wissowa,§ 6 ; Bidez et Cumont, les Mages hellénisés, II, p. 128. Sur le personnage gnostique de Seth, cf. encore Die Apokalypse des Adams, in A. Böhlig und Pahor Labîb, Koptisch-gnostiche Apokalypsen aus Codex V von Nag Hammadî, Halle-Wittenberg 1963, pp. 86 ss.)
Toutes ces indications sont chargées de sens pour une phénoménologie religieuse s’attachant à découvrir les intentions qui font « se montrer » ainsi à la conscience l’ensemble de ces figures et établissent entre elles ces connexions … »
In « En Islam iranien » Aspects spirituels et philosophiques II – Sohrawardî et les Platoniciens de Perse, Henri Corbin, nrf éd. Gallimard, 1971, pp 23-25.
Et le SAOSHYANT c’est l’ATTENDU … soit Le CHRIST dont nous ATTENDONS la PAROUSIE, la seconde venue…
Un de la ligue yslu du grand Hermes, (3)
10:75
Tant attendu ne reviendra jamais (1)
Dedans l’Europe en Asie apparoistra (2)
Un de la ligue yslu du grand Hermes, (3)
Et sur tous Roys des orientz croistra. (4)
Effectivement, il ne reviendra jamais dedans l’Europe ou en Asie EXOTERIQUE, mais dans l’espace ESOTERIQUE du Monde imaginal que décrit Henri Corbin…
Cette problématique universelle est connue déjà du temps d’Yvo de Lessinis…
Voyons la suite avec d’autres extraits du « monument » écrit par Henri Corbin…
Un de la ligue yslu du grand Hermes, (3)
Ou
Un de la ligne issue du grand Hermes…
Hermes le Mégiste et même Trismégiste… (Trois fois grand)…
Un de la LIGNEE issue du grand Hermes…
Faisons un autre détour par cet extrait de H. Corbin, toujours, qui nous ramènera à l’ « Attendu » en fin de parcours…
Le voici :
« … Désormais la lignée des gardiens du Graal est « occultée » à ce monde, et avec elle toute la chevalerie des Templiers du Graal (de même qu’avec le Douzième Imâm la lignée imâmique, qui est la lignée ésotérique de la prophétie, est entrée dans l’occultation… … Parsifal meurt , lui aussi, à Sarras et il est dit que les corps de Galaad et de Parsifal sont ensevelis dans les « spiritualités » de Sarras… (d’où vient Sarrazin – notons que SARRAS = SAR(miroir)RAS, parenthèse personnelle…)
… Le cycle du Graal connaît plusieurs manières de dire ce retour. (vers l’Orient Mystique). Dans les compositions postérieures à celles de Wolfram, l’ « Orient » s’appelle INDE (ça ne vous dit rien ? les Cambiéristes ?…), mais ce qu’en réalité veut dire le mot « Inde », un vieux texte d’Abdias déjà nous l’apprend : « Les historiographes disent qu’il y a trois contrées qui portent le nom d’Inde : la première est l’Inde qui touche à l’Ethiopie ;la deuxième est celle qui est auprès des Mèdes ; la troisième, celle qui est aux confins du monde 295 ». (295 : Abdias, Histoire apostolique, VIII, 125, cit. in N. et M. Thierry, Nouvelles églises rupestres de Cappadoce, Paris 1963, p. 129, n. 48.)
Avec la troisième, nous nous retrouvons « au sommet de la montagne de Qâf ». Deux textes appartenant au cycle germanique du Graal nous apportent leur témoignage.
D’une part (vers 1300), l’histoire de Lohengrin, le « chevalier au cygne » (signe ???), fils de Parsifal, accomplit une sorte de révolution par rapport au cycle arthurien. Au lieu de faire retraite au-delà des mers en la mystérieuse île d’Avalon, confié aux soins de la Virgo Regia, le roi Arthur à la tête de toute sa chevalerie rapporte le Graal dans l’Inde ; lui et ses chevaliers en restent désormais les gardiens invisibles dans une contrée lointaine et inconnue de l’ « Orient » 296. (296 : Cf. A. E. Waite, The Hidden Church of the Holy Graal, pp. 416-417). D’autre part, le « Titurel », œuvre d’Albrecht von Scharfenberg (qui écrivait vers 1270), achève ce qui n’était pas dit dans le « Parzifal » de Wolfram, lequel clôturait sur l’intronisation de Parsifal comme roi du Graal, tandis que son frère Feirefis, devenu apte par le baptême à « voir » le « Vaissel » sacré, épouse Repanse-de-Joie, la reine du Graal, sœur d’Amfortas, et repart avec elle pour son lointain royaume ; là ils auront comme fils le “Prêtre-Jean”, figure célèbre et mystérieuse sur qui tant d’opinions diverses furent émises 297. (297 : Cf. Jean Doresse, l’Empire du Prêtre-Jean, Paris 1957, vol. II, pp. 215) Le « Titurel » a d’autres événements à dire. Là, les Templiers du Graal discernant les calamités dont la menace s’accumule à l’extérieur du Temple, prennent la décision du « retour » ; ce retour va conduire à l’occultation du Graal (le motif de cette décision fait penser à celle des dignitaires ismaéliens, décidant la « rentrée dans l’ésotérisme » qui est à l’origine de notre présent cycle d’occultation) 298. (298 / CF. notre livre « Trilogie ismaélienne », index s.v. Dawr al-satr. On sait aussi qu’une tradition fait état du départ des Rose-Croix quittant l’Europe, au XVIIe siècle, pour retourner en Asie.)
Alors Parsifal, accompagné de toute la chevalerie du Graal, emporte le Graal et les saints Trésors dans l’ « Inde », où il se propose de rejoindre son frère Feirefis.
Ici le Prêtre-Jean est représenté comme le souverain autonome d’un merveilleux royaume, près de qui sont toutes les richesses matérielles et spirituelles, y compris les Sept Dons et les Douze Fruits de l’Esprit divin de Sagesse. Parsifal, stimulé par son frère Feirefis, voudrait lui confier le Saint Graal. Voici qu’au contraire c’est le Prêtre-Jean qui offre sa couronne et son royaume à celui qui vient à lui comme gardien du Graal. Finalement, la décision viendra du Graal lui-même : Parsifal reste le roi du Graal ; il devient l’héritier du Prêtre-Jean et « prend son nom ». Que d’autre part, dans le « Lancelot » hollandais 299, (299 : Cf., A. E. Waite, op. cit. pp. 419-420.) ce soit le Prêtre-Jean qui apparaisse comme le « fils de Parsifal », il n’y a là ni impossibilité ni contradiction sur le plan mystique de la généalogie spirituelle (dès que Parsifal « prend le nom » du Prêtre-Jean, ce Prêtre-Jean qu’il devient lui-même est alors simultanément l’héritier de Parsifal, le fils de son âme, comme Joséphé est pour Joseph d’Arimathie le fils de son âme).
La retraite du Prêtre-Jean est bâtie dans l’invisible, là où les versions diverses de l’événement sont à coordonner selon des normes tout autres que celles que l’on appliquerait aux « commentaires » de César. C’est le même événement essentiel qui est dit. A Sarras, après la mort d’extase de Galaad, une main céleste fait rentrer le Graal dans l’invisible. Ici, c’est Parsifal qui reconduit le Graal « dans l’Inde », c’est-à-dire « aux confins du monde », à l’orient-origine qui ne figure pas sur nos cartes géographiques.
Le personnage de Parsifal et celui du Prêtre-Jean interfèrent, comme si Parsifal-Prêtre-Jean était désormais le « pôle » de tous les « Johannites », de ceux qui croient en l’Eglise du Graal invisible. Or, dans ce johannisme vibre la foi dans le Paraclet, – ce Paraclet que certains de nos théosophes shî’ites identifient, nous l’avons vu, avec le Douzième Imâm, l’Imâm présentement caché. » ( autrement dit l’ATTENDU… )
In « En Islam iranien » Aspects spirituels et philosophiques, tome II, Sohrawardî et les Platoniciens de Perse, chap. « La Lumière de Gloire et le saint Graal », H. Corbin, pp. 184-186, nrf, Editions Gallimard, 1971.
5.96
Sur le milieu du grand monde la rose, (1)
A dire vray on aura bouche close, (3)
Vous avez dit « pôle mystique » ? (1)
Vous avez dit « ésotérique » ? (3)
(à suivre…)
Yvo voit … (20)
Quatrain : 6:55
Au chalme Duc en arrachant l’esponce, (1)
Voile Arabesque voir, subit descouverte: (2)
Tripolis, Chio, et ceux de Trapesonce, (3)
Duc prins, Marnegro et la cité deserte. (4)
Une « signature » d’Yvo ?
« Voile arabesque voir, subit descouverte : »
Ivo voit, Ivo le Mystique voit le Voile…
Et puis, « subit descouverte : »
Qu’est-ce à dire ?
Nous pouvons conjecturer…
Voici ce que dit Henri Corbin à propos du « Voile » :
« … Mais Rûzbehan ne nous laisse pas ignorer que le triomphe de l’épreuve du VOILE ne doit pas être pris comme une sécurité définitive ; la condition de l’Essence divine (d’Yvin) est de rester à jamais inaccessible, c’est-à-dire de n’être jamais accessible que dans les théophanies aux divers plans de l’être et des êtres qui en sont les yeux. (pour les yeux, voir supra ; notez que voir, concerne les yeux, n’est-ce pas ?) Il y a un Voile dont doit triompher l’Ange, un Voile pour chaque grade de la hiérarchie mystique, pour chaque degré des spirituels, pour chaque étape sur la Voie. L’analyse de Rûzbehân montre ici la même pénétration. En bref, le Voile c’est, dans chaque cas, détourner le regard de ce que montre la théophanie, pour prêter attention isolément à celui à qui elle se montre, aux conditions vécues par lui, céder à la tentation de s’arrêter dans une quiétude dont l’effet serait l’inverse de celui auquel tend l’impératif : « O âme pacifiée, retourne à ton Seigneur » (Abû Yazîd Bastâmî le dit : la saveur de l’amour, la pureté de la dévotion, les charismes eux-mêmes peuvent être un Voile). C’est l’opacité d’un être qui s’arrête à son non-être, au non-être de ses prétentions et de ses ignorances ; le monde perd sa transparence, se pose comme un Autre en face de Dieu, un Autre que Dieu même ne peut regarder. L’insistance de Rûsbehân est saisissante. Ce monde sans transparence, Dieu ne l’a jamais regardé, depuis sa création, puisqu’Il ne peut regarder que ses propres yeux qui Le regardent. Comment dès lors verrait-il ce monde, puisque ce monde est sans yeux et ne Le voit pas ? Mais il n’est pas de rang spirituel qui soit exempt de l’épreuve du Voile ; chaque prophète s’y est heurté, l’a endurée et l’a surmontée à sa manière. Et chaque Voile, chaque épreuve, est en fonction de chaque station ou Demeure spirituelle. Ce qui pour le plus avancé est un voile, peut être pour le débutant (morîd) par exemple, le point extrême de l’avance qui lui est possible… (pp. 38-39) »
« Voile arabesque voir, subit descouverte : »
« … A chaque effort prétendant à la saisie de la transcendance, le mystique est ainsi renvoyé au symbole, à la théophanie, à l’amphibolie du Voile que la transconscience, la « conscience secrète » (sirr), amènera à la transparence d’un miroir. p. 59 …)
« … Alors, il n’y a plus de conflit entre l’unique et le multiple ; il y a le multiple de l’Unique, mais ce multiple est chaque fois toujours Un (50), c’est l’unité de l’Un, ou plutôt c’est le mystère de l’unus-ambo, deux en un seul, étant vrai de dire de l’Un et de l’autre qu’il est le Regardant et le Regardé. Nul obstacle, dès lors, à certaines scènes extatiques, franchement scandaleuses pour tout conformisme exotérique…. p. 63)
« En Islam iranien » Aspects spirituels et philosophiques tome III Les fidèles d’amour, Shî’isme et soufisme, par Henri Corbin, nrf éditions Gallimard, Paris, 1972.
Unus–ambo : un-les deux, (voir quatrain avec ambassadeur ou celui qui relie les deux pays ??? …)
Pour IVO, « Voile arabesque » n’est-ce pas : voir chez les (mystiques) arabes la notion de Voile ???
La question est posée…
UNUS-AMBO : un-les deux … Un cheval-deux cavaliers ?
Mais aussi l’écriture en Miroir puisque cité ci-dessus et rapellé ci-dessous :
« à l’amphibolie du Voile que la transconscience, la « concience secrète » (sirr), amènera à la transparence d’un miroir. p. 59 …) »?
Ainsi :
En quatrain C.I.2. (4) :
« Le divin près s’assied » devient :
« Le divin près s’assied près d’Ivain des Prays… » Ce qui veut dire que Dieu et Yvain ne font qu’un ; Yvain est l’œil de Dieu à ce moment ; l’ami et l’aimé en « Unus-Ambo » et l’œil devient ce qu’il regarde ; donc est déifié…
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu… »
Et puis l’illumination ???
Puisque :
« Voile Arabesque voir, subit descouverte: » (2)
Le voile et puis, la découverte subite…
Le Satori, l’illumination, la Lumière de Gloire, le Xvarnah, …
Souvenons-nous également de Marguerite Porète et de son « Mirouer des simples âmes anéanties et qui seulement demourent en vouloir et desir d’amour».
Etc…
« Au chalme Duc en arrachant l’esponce, (1)
Voile Arabesque voir, subit descouverte: (2)
Tripolis, Chio, et ceux de Trapesonce, (3)
Duc prins, Marnegro et la cité deserte. » (4)
Mais puisque nous sommes dans ce quatrain, cherchons :
ARABESQUE :
“Le dessin arabesque est le plus spiritualiste des dessins.” |
Charles Baudelaire |
Terme qui n’est donc pas mal choisi pour tout ce qui est dit précédemment…
Voile Arabesque voir, subit descouverte: (2)
« L’existence de ce terme occidental évoquant d’une manière imprécise le monde arabe relève de l’orientalisme. Le mot englobe donc des désignations variées.
Demi-coupole tapissée d’arabesques végétales (IXe siècle) dans la Grande Mosquée de Kairouan.
Cette représentation figurée d’une cigogne en style calligraphique peut correspondre à l’acception du terme « arabesque ». Ismâ’îl Züdhü, Monde ottoman, 1604-1605[1]?, Istanbul, musée de Topkapı.
La calligraphie peut également donner lieu à figuration, de deux manières. Les calligraphies animées sont des écritures dont les extrémités des hampes se terminent par des dragons, des serpents, des têtes animales ou des personnages ; elles apparaissent sur un groupe d’une douzaine de métaux incrustés des XIIe-XIIIe siècles[2] » (source wikipedia)
CHALME : ? (pas trouvé)
ESPONCE : ? (pas trouvé)
« Au chalme Duc en arrachant l’esponce, (1)
Au chalme Duc en art hachant l’S, ponce !
TRIPOLIS :
Tripoli (grec : Τρίπολη, Tripoli ou Τρίπολις, Tripolis), anciennement Tripolitsa, Tripolitza, Tripolizza ou Tropolitza (grec : Τριπολιτσά) est le chef-lieu du district régional d’Arcadie dans le centre de la péninsule du Péloponnèse, au pied du mont Apano-Khrépa (massif du Ménale), au milieu d’une plaine fertile.
De nos jours, Tripoli est la capitale de la périphérie (région administrative) du Péloponnèse, ainsi que le siège de la récente Université du Péloponnèse
CHIO :
Chios ou Chio (cette deuxième forme, d’origine italienne, se prononce [ʃo], en grec ancien : Χίος / Khíos, en grec moderne : Χίος / Chíos, n. fém.) île et municipalité grecque de la mer Égée, proche de la Turquie dont elle est séparée par un détroit de 8 kilomètres seulement.
Avec l’île de Psara, elle forme le district régional de Chios, dont la capitale, également appelée Chios ou Chora (la ville), compte 23 779 habitants (2001).
Sa superficie est de 842,28 km2.
Les principaux revenus de l’île sont tirés du tourisme, surtout culturel : elle compte de nombreux vestiges grecs comme le temple d’Apollon à Phana, ainsi que des monuments byzantins, comme le monastère de Néa Moni. Le Sud produit également du mastic, tiré de la résine du lentisque.
Deux lieux grecs … ?
« Au chalme Duc en arrachant l’esponce, (1)
Voile Arabesque voir, subit descouverte: (2)
Tripolis, Chio, et ceux de Trapesonce, (3)
Duc prins, Marnegro et la cité deserte. (4) »
TRAPESONCE :
Empire de Trapesonce
Sarracenie Aquilonaire… ou Satracenie ???
Voir quatrain « aquilonaire »…
« Annales de l’église catholique mariées avec l’histoire de France divisées en 16 siècles » …
intéressant ; parle de divers passages et lieux des centuries…
à lire …
(à suivre)…
l”ATTENDU” (1) Filiation Hermès, Zarathoustra, Idrîs, Henoch, Jésus… (19)
Sohrawardî et les Platoniciens de Perse – H. Corbin – Islam iranien II p. 23-25
Filiation Hermès, Zarathoustra, Idrîs, Henoch, Jésus…
« … Qui Sohrawardî se représentait-il au juste en parlant des Ishrâqîyûn, les philosophes ou théosophes « orientaux » ? Certes, on ne peut répondre de façon satisfaisante à cette question que par l’œuvre même de celui-ci, prise dans son ensemble, telle que s’en dégage son concept mystique de l’ »Orient ». Mais il y a lieu de se demander tout d’abord si cette dénomination était inconnue avant lui. Or, elle ne l’était tout à fait, nous en relevons des traces. On en trouve une indication, brève et étrange, dans un contexte qui permet d’expliquer la dévotion avec laquelle Sohrawardî associe les noms d’Hermès et de Zarathoustra/Zoroastre. Il y a une longue tradition hermétiste en Islam ; c’est aussi dans la ligne de cette tradition que s’inscrit le projet sohrawardien de « ressusciter » la sagesse des anciens Perses. D’autre part, on trouve la trace de philosophes « orientaux » chez son illustre prédécesseur Avicenne, et Sohrawardî a lui-même donné à ce sujet des explications qu’il importe d’avoir présentes à l’esprit, car l’on comprend alors l’ascendance spirituelle qu’il se donne à lui-même, et partant à ces Ishrâqîyûn, tels que seront nommés après lui les disciples du shaykh al-Ishrâq.
Un célèbre polygraphe, lui-même plus ou moins hermétiste (ob. 291/903), donne au cours d’une dissertation dont le propos est de décrire les classes des prêtres égyptiens la précision suivante : « La troisième classe de ces prêtres était appelée Ishrâqîyûn, ou les enfants de la sœur d’Hermès, celui qui est connu en grec sous le nom d’Hermès Trimégiste. Leurs paraboles et allégories sont parvenues jusqu’à nous 23. »
(23) : (Cf. Ibn Wahshîya, Ancient alphabet and hieroglyphic charachters, éd. V. Hammer, London 1806, p. 100 du texte arabe. Nous ne discernons pas encore les sources de l’information donnée par Ibn Wahshîya sur les Ishrâqîyûn comme étant « une catégorie de prêtres égyptiens ». Cependant notre collègue, le professeur Toufic Fahd, nous a fait amicalement sur ce point une suggestion précieuse, en nous signalant, à propos du K. romûz al-aqlâm, attribué à Ibn Wahshîya, une émigration de prêtres égyptiens vers le Yémen, laquelle pourrait se révéler grosse de conséquences jusqu’ici insoupçonnées. Aussi bien faudra-t-il réviser bien des jugements émis jusqu’ici sur l’œuvre d’Ibn Wahshîa. …)
Or précisément, cette ascendance hermétiste Sohrawardî la revendique pour lui-même, à plusieurs reprises. Hermès est regardé par lui non seulement comme l’ancêtre de toute sagesse, mais comme le héros archétype de l’extase mystique (infra chap.VI). De son côté, la tradition hermétiste islamique identifie Hermès avec Idrîs, et celui-ci avec le prophète Hénoch 24.
(24) : (Cf. « Abbâs Qommi, Safînat Bihâr al-anwâr,I, p. 444 ; Op. metaph. I, p. 300, lignes 12 ss.)
D’autre part, nous trouvons une information non moins significative dans le commentaire composé par ‘Abdorrazzâq Kâshânî (ob. Circa 730/1330) sur un célèbre manuel de théosophie mystique, les Fosûsv al-Hikam (« Les Chatons des sagesses des prophètes ») de Mohyiddîn Ibn ‘Arabî, ouvrage où chaque prophète est médité non pas comme s’insérant chronologiquement dans une période historique, mais comme typifiant un degré dans la hiérarchie de l’être et de la sagesse. Le commentateur précise que Seth, le fils d’Adam, est le prophète et l’initiateur des Ishrâqîyûn 25.
(25) : (Cf. ‘Abdorrazzâq Kâshânî, commentaire sur les Fosûs al-Hikam, chap. II, éd. Du Caire, pp. 43-44.)
Or chez ces derniers, et traditionnellement, Seth est identifié avec Agathodaimôn, et chez Sohrawardî le nom d’Agathodaimôn est cité le plus souvent en compagnie de celui d’Hermès. Indication d’autant plus intéressante que certains des anciens gnostiques, ceux qui furent dénommés Séthiens en raison de leur culte pour Seth, voyaient en Christ une épiphanie de Seth, tandis que d’autre part Seth était assimilé avec Zoroastre, lequel s’identifiait lui-même, dans une prophétie célèbre, avec le Sauveur à venir (« Moi c’est lui, et lui c’est moi »), le Saoshyant issu de sa race et futur rénovateur du monde 26.
(26) : (Cf. W. Bousset, art. Gnostiker in Realenc. Pauly-Wissowa,§ 6 ; Bidez et Cumont, les Mages hellénisés, II, p. 128. Sur le personnage gnostique de Seth, cf. encore Die Apokalypse des Adams, in A. Böhlig und Pahor Labîb, Koptisch-gnostiche Apokalypsen aus Codex V von Nag Hammadî, Halle-Wittenberg 1963, pp. 86 ss.)
Toutes ces indications sont chargées de sens pour une phénoménologie religieuse s’attachant à découvrir les intentions qui font « se montrer » ainsi à la conscience l’ensemble de ces figures et établissent entre elles ces connexions … »
In « En Islam iranien » Aspects spirituels et philosophiques II – Sohrawardî et les Platoniciens de Perse, Henri Corbin, nrf éd. Gallimard, 1971, pp 23-25.
Alice de la Cambre – 13 siècle (18)
Alice de la Cambre
HADEWIJCH (mil. XIII e s.)
Poétesse et mystique flamande de la première moitié du xiiie siècle, Hadewijch est l’auteur de poèmes d’inspiration courtoise, de lettres et de visions où l’amour, traité en thème privilégié, tend à se substituer à Dieu, au terme d’une expérience extatique dont l’expression passionnelle est rendue avec une particulière sensualité.
Les lacunes de sa biographie ont souvent permis de ranger Hadewijch parmi les mystiques de l’orthodoxie chrétienne. Pourtant, rien n’autorise à prétendre qu’elle fût moniale ou béguine. L’origine anversoise qui lui est attribuée date du xive siècle. Sa langue est brabançonne et sa parfaite connaissance de l’œuvre des troubadours accrédite l’hypothèse de Joseph Van Mierlo (De visioenen van Hadewijch, Louvain, 1924-1925) selon laquelle elle aurait appartenu à la classe aristocratique. Il y a tout lieu de croire que sa production littéraire s’échelonne de 1220 à 1240 environ.
En tout cas, sa Liste des parfaits amants, qui succède à la treizième vision et mentionne la béguine Aleydis « que maître Robert fit mourir pour son juste amour », a été rédigée entre 1236, date d’exécution d’Aleydis à Cambrai, et 1239, année où fut destitué l’inquisiteur Robert le Bougre.
Collectanea Cisterciensia 66 (2004) 83-96
Chrysogone WADDELL, ocso
Alice de la Cambre
REGARDS SUR SA VIE
Alice est une moniale cistercienne du treizième siècle au monastère
de La Cambre1.
Les nombreuses variantes de son nom :
– Alice,Aleydis, Aleyde, Alet, Adélaïde, Alix, Alizon, et même Alizette –
attirent d’emblée l’attention. Il y a longtemps, alors que, jeune
novice, j’ai fait sa connaissance dans le bréviaire cistercien, on l’appelait
bienheureuse Aleydis. Dans le Martyrologe Romain actuel,
elle devient sainte Aleydis2. Depuis quelques années, le nom de
«∞Alice∞∞» s’est rapidement répandu et c’est ainsi qu’elle est le mieux
connue dans les régions francophones et anglophones. Elle sera donc
«∞Alice∞∞» dans cette étude succincte de sa Vita – même si pour moi
personnellement, elle reste, et pour toujours, «∞Aleydis∞∞», puisque
c’est ainsi que je l’ai d’abord connue et aimée.
Nous en venons à connaître certains saints et à les aimer, après
une période de réflexion et de sérieux approfondissements. D’autres
(dont quelques-uns ne sont pas tout à fait «∞saints∞∞») semblent
prendre l’initiative. Ils font irruption dans nos vies presque avant
que nous ayons l’occasion d’apprendre quoi que ce soit à propos de
leur histoire et de leur mission. Pour moi, beaucoup sont de ce type.
Faut-il en nommer quelques-uns∞∞? Ignace d’Antioche, Alcuin, Pierre
Monoculus, Armand-Jean de Rancé (très certainement impossible
1 Près de Bruxelles. L’explication de ce nom sera donnée plus loin.
2 Typis Vaticanis, 2001, p. 315, n. 5*, à la date du 11 juin. L’astérisque indique que l’entrée
est propre à certains diocèses et à sa famille religieuse. Son culte fut autorisé en 1702 par
Clément XI pour la branche italienne de la Congrégation des Feuillants, c’est-à-dire la
Congrégation de Saint Bernard. C’est à partir de cette Congrégation que la célébration entra
dans le bréviaire cistercien en 1870, au rang de fête à trois leçons. En 1907, une extension
plus large lui fut accordée lorsque Pie X l’étendit aux diocèses de Belgique. Maintenant, la
bienheureuse est devenue sainte Aleydis. Certains articles de dictionnaires situent sa fête au
15 juin, ce qui est le cas au Diocèse de Malines. Bien que la date réelle de sa mort fût le 11,
les Cisterciens la célèbrent le 12 pour éviter une occurrence avec saint Barnabé auquel le 11
était attribué.
à canoniser), Thérèse de Lisieux, Joseph Cassant, Maria Gabriella,
Miguel Pro, et, de façon tout à fait unique, Alice, la moniale lépreuse
de La Cambre.
Durant mon noviciat, Alice n’était que l’un de ces nombreux
saints également obscurs, connus seulement grâce aux brèves notices
bibliographiques du bréviaire cistercien. L’ensemble de l’office
d’Alice provenait du Commun des Vierges. Son oraison même ne
comportait rien de particulier∞∞: sorte de patchwork qui rassemblait la
première partie de l’oraison du lundi de la Semaine sainte3 et la partie
finale de la prière sur le peuple du vendredi de la Semaine de la
Passion4. Une phrase intercalaire – intercedente beata Aleyde Virgine
tua – ficelait les deux parties. En substituant un autre nom au sien,
l’oraison aurait pu être priée en l’honneur de presque tous les autres
saints.
Grâce à une remarque occasionnelle du père-maître des jeunes
profès, frère Louis (mieux connu sous le nom de Thomas Merton),
les choses ont changé pour moi. Lors d’une de ses conférences, il
signala combien le latin de la Vita d’Aleydis était beau. J’en pris note
et le dimanche après-midi suivant, quand notre grande bibliothèque
fut ouverte –nous n’avions alors accès à cette bibliothèque bien fournie
que les dimanches et les jours de solennité entre none et vêpres –
je sortis et ouvris le gros volume des Bollandistes, les Acta Sanctorum,
où se trouve l’entrée du 11 juin5. La Vita anonyme ne couvrait
que onze ou douze colonnes, y compris le prologue et un certain
nombre de notes et de commentaires éditoriaux. Ce prologue s’avéra
quelque peu décevant. Comme beaucoup de prologues de vies de
saints, il comportait l’expression habituelle de la confusion d’un si
grand pécheur, osant s’aventurer à écrire à propos d’un personnage si
saint et si eminent∞∞; la référence, habituelle elle aussi, aux détracteurs
qui, très probablement, s’attaqueraient à la véracité de cette relation
pourtant entièrement digne de foi∞∞; les protestations d’usage quant à
l’évidence du manque de compétence littéraire de l’auteur (tout ceci,
bien sûr, exprimé avec l’élégance littéraire la plus raffinée). Voilà
qui n’augurait guère de mon introduction auprès d’Alice6.
Les premières lignes ayant trait à son enfance n’étaient pas plus
alléchantes. Elle était une enfant qui reste à la maison, domi semper
84 Chrysogone Waddell, ocso
3 Da, quaesumus, omnipotens Deus∞∞; ut, qui in tot adversis ex nostra infirmitate deficimus…
4 … liberati a malis omnibus, secura tibi mente serviamus.
5 Acta Sanctorum (3ème édition), Jun. II, p. 471-477.
6 Quatre siècles plus tard, lorsque HENRIQUEZ édita cette Vita pour sa collection Quinque
prudentes Virgines (Anvers, 1630), p. 168-198, il omit prudemment le Prologue.
à canoniser), Thérèse de Lisieux, Joseph Cassant, Maria Gabriella,
Miguel Pro, et, de façon tout à fait unique, Alice, la moniale lépreuse
de La Cambre.
Durant mon noviciat, Alice n’était que l’un de ces nombreux
saints également obscurs, connus seulement grâce aux brèves notices
bibliographiques du bréviaire cistercien. L’ensemble de l’office
d’Alice provenait du Commun des Vierges. Son oraison même ne
comportait rien de particulier∞∞: sorte de patchwork qui rassemblait la
première partie de l’oraison du lundi de la Semaine sainte3 et la partie
finale de la prière sur le peuple du vendredi de la Semaine de la
Passion4. Une phrase intercalaire – intercedente beata Aleyde Virgine
tua – ficelait les deux parties. En substituant un autre nom au sien,
l’oraison aurait pu être priée en l’honneur de presque tous les autres
saints.
Grâce à une remarque occasionnelle du père-maître des jeunes
profès, frère Louis (mieux connu sous le nom de Thomas Merton),
les choses ont changé pour moi. Lors d’une de ses conférences, il
signala combien le latin de la Vita d’Aleydis était beau.
J’en pris note
et le dimanche après-midi suivant, quand notre grande bibliothèque
fut ouverte –nous n’avions alors accès à cette bibliothèque bien fournie
que les dimanches et les jours de solennité entre none et vêpres –
je sortis et ouvris le gros volume des Bollandistes, les Acta Sanctorum,
où se trouve l’entrée du 11 juin5. La Vita anonyme ne couvrait
que onze ou douze colonnes, y compris le prologue et un certain
nombre de notes et de commentaires éditoriaux. Ce prologue s’avéra
quelque peu décevant. Comme beaucoup de prologues de vies de
saints, il comportait l’expression habituelle de la confusion d’un si
grand pécheur, osant s’aventurer à écrire à propos d’un personnage si
saint et si eminent∞∞; la référence, habituelle elle aussi, aux détracteurs
qui, très probablement, s’attaqueraient à la véracité de cette relation
pourtant entièrement digne de foi∞∞; les protestations d’usage quant à
l’évidence du manque de compétence littéraire de l’auteur (tout ceci,
bien sûr, exprimé avec l’élégance littéraire la plus raffinée). Voilà
qui n’augurait guère de mon introduction auprès d’Alice6.
Les premières lignes ayant trait à son enfance n’étaient pas plus
alléchantes. Elle était une enfant qui reste à la maison, domi semper
84 Chrysogone Waddell, ocso
3 Da, quaesumus, omnipotens Deus∞∞; ut, qui in tot adversis ex nostra infirmitate deficimus…
4 … liberati a malis omnibus, secura tibi mente serviamus.
5 Acta Sanctorum (3ème édition), Jun. II, p. 471-477.
6 Quatre siècles plus tard, lorsque HENRIQUEZ édita cette Vita pour sa collection Quinque
prudentes Virgines (Anvers, 1630), p. 168-198, il omit prudemment le Prologue.
est morata, qui probablement ne sut jamais salir son tablier en jouant
avec d’autres – type parfait de l’enfant sage que je déteste. Pourtant,
je poursuivis ma lecture avec courage et fus bientôt saisi par le mouvement
de la Vita ∞∞: elle exprimait ce qui touche à la profondeur et à
la beauté spirituelle d’une façon, elle aussi, très belle. La rhétorique
(concédons qu’elle soit légèrement surfaite par endroits) se trouvait
là comme servante d’une théologie et d’une spiritualité parfaitement
accordées à nous, jeunes religieux du début des années 1950 –
époque en laquelle on insistait fortement ici, à Gethsémani, sur la
souffrance vicaire et sur l’union à Jésus dans sa vie cachée et sa souffrance
rédemptrice. Spiritualité cistercienne, certes, mais une spiritualité
cistercienne qui offrait un caractère particulier, résumé en la
devise abbatiale de notre père abbé, dom James Fox∞∞: Deus crucifixus,
Dieu crucifié.
Soudain, il m’apparut clairement que la Vita Aleydis exigeait
davantage, bien davantage qu’une simple lecture méditée, et durant
plusieurs années, je n’ai cessé d’y revenir. De plus en plus, j’étais
impressionné par la pénétration spirituelle de l’auteur anonyme –
aumônier cistercien de La Cambre, qui écrivit, semble-t-il, quelque
dix ou douze ans après la mort d’Alice7. Quel que fût l’auteur, ses
intuitions spirituelles à propos d’Alice sont remarquables. Et non
moins remarquable son aptitude à exprimer ces intuitions dans un
langage qui fleure bon l’Écriture, la liturgie, et la RB. C’était un
auteur qui, à l’instar du récent théologien suisse Hans Urs von Balthasar,
possédait une conscience aiguë du fait que les saints se trouvent
à la source de la théologie et que leurs vies expriment, de façon
concrète, un certain aspect du mystère du Christ. Grâce à la pénétration
théologique de notre hagiographe anonyme, Alice, j’en suis
convaincu, mérite d’être située tout près de Thérèse de Lisieux et
d’Élisabeth de Dijon.
La lecture répétée de la Vita Aleydis a peu à peu renforcé ma première
impression de l’harmonieuse unité littéraire de ce texte bref.
Des analogies musicales me viennent facilement à l’esprit. Peut-être
est-il possible de comprendre ce que je veux dire en se référant à
deux types de composition musicale.
Alice de la Cambre 85
7 Simple conjoncture, conjoncture fondée cependant aux yeux de plusieurs auteurs. Ainsi
le dernier en date, fr. Edmond MIKKERS, «∞Meditations on the Life of Alice of Schaerbeek∞∞»,
in J. A. NICHOLS et L. T. SHANK (eds.), Hidden Springs, Vol. 3, Cistercian Studies Series 113,
(Kalamazoo, 1995), p. 412s, note 10, citant Fr. Martinus CAWLEY, dans l’introduction à St.
Alice the Leper (non paginé) dans l’édition et la traduction des Lives of Ida of Nivelles, Lutgard
and Alice the Leper (édition privée dans la série Guadalupe Translations, 1987∞∞; Our
Lady of Guadalupe Abbey, Lafayette, Oregon).
J’aime énormément la musique d’orgue du Scandinave Dietrich
Buxtehude (†1707), l’un des maîtres de Jean-Sébastien Bach. Un
musicologue éminent évoque «∞sa passion, son romantisme et son
imagination coloree∞∞» qui «∞déploient en alliance étonnante, la tendresse
italienne et l’angoisse de l’âme germanique toujours en quête
des ultimes mystères de la vie8∞∞». La majeure partie des grandes
oeuvres pour orgue de Buxtehude ont, à ce qu’il me semble, une
structure quelque peu problematique∞∞: une série de sections ou blocs,
tous différents et indépendants les uns par rapport aux autres, joués
successivement∞∞: un tronçon après l’autre. L’organiste peut parfois
extraire l’une de ces sections ou plusieurs, et les jouer comme des
compositions se suffisant à elles-mêmes.
Nombre de Vies de saints cisterciens sont ainsi concues∞∞: une série
de petites scènes juxtaposées, chacune éventuellement complète,
quitte à modifier plus ou moins l’ordre chronologique. Une telle
approche de la Vita Aleydis est tout à fait loisible∞∞: une série continue
de petites scènes. Ce type de lecture fut précisément choisi par
quelques-uns des auteurs qui se sont intéressés à Alice9. Pourtant, la
Vita Aleydis possède une structure plus subtile et infiniment plus
riche qui la rend assez proche de certaines musiques de chambre.
Dès le début de l’oeuvre, le compositeur présente deux ou trois
thèmes et procède ensuite à leur développement. Il les entrelace en
un tout organique qui conduit graduellement à un sommet et à leur
résolution. Pensez aux derniers quatuors de Beethoven. On trouve
une façon de faire un peu semblable dans l’opéra gigantesque de
Wagner, L’Anneau du Nibelung, en laquelle des leitmotive propres
aux divers personnages, objets ou situations reviennent à des
moments précis pour faire progresser l’action vers son sommet et sa
résolution. L’auteur de la Vita Aleydis organise de même son matériel
selon quelques thèmes ou images qui mènent à l’unité et relancent
l’action du récit. Je vais simplement présenter ici succinctement
deux de ces themes∞∞: celui du «∞lieu∞∞» et celui de la «∞lumière10∞∞».
86 Chrysogone Waddell, ocso
8 P.H. LANG, Music in Western Civilization (New York, 1941), p. 400.
9 Parmi eux, se trouve P. F. LEVAUX, Histoire populaire de la bienheureuse Adélaïde de
Schaerbeek (Schaerbeek, 1904)∞∞; DE MEYER, Leven van de H. Alice van Schaerbeek (Mechelen,
1942)∞∞; I. BEAUFAYS, Sainte Alice (Gembloux, 1942).
10 Ce travail fut déjà réalisé de façon détaillée dans ce qui est sans doute la meilleure
étude sur sainte Alice∞∞: Sr Edith SCHOLL, «∞The Golden Cross∞∞: Aleydis of Schaerbeek∞∞», p.
377-393 dans la collection nommée à la note 6. Le travail de Fr. Edmond MIKKERS, p. 395-
413, cité dans la même note, s’avère aussi très aidant∞∞: il présente de longs extraits de la Vita
dans la traduction anglaise, mais aussi un commentaire très pointu et des vues pratiques qui
montrent l’adéquation de ces textes pour la vie des cisterciens contemporains, pour d’autres
religieux et éventuellement pour toute personne, sérieusement décidée à suivre le Christ.
J’ajouterai quelques mots à propos d’un autre moyen littéraire utilisé
par l’auteur, peu différent du moyen géographique qu’employait
saint Luc dans les Actes des Apôtres, lorsqu’il décrit la mission des
apôtres en des cercles de plus en plus amples∞∞:
la Bonne Nouvelle
part de Jérusalem, est portée en Galilée, puis en Samarie, et plus au
nord, à Antioche∞∞; elle se répand ensuite dans toute l’Asie Mineure,
puis en Grèce et finalement à Rome même, centre du monde connu.
Ainsi, touchant Rome, il lui est possible d’embrasser le monde
entier. Mais quel est le point de départ d’une telle expansion∞∞? C’est
Jésus sur la croix.
La «∞structure geographique∞∞» de la Vita Aleydis
est encore plus complexe∞∞: tandis que l’aspect physique de la vie
d’Alice va diminuant, sa vie spirituelle, elle, se développe et prend
de l’envergure, elle englobe de plus en plus d’éléments. L’expansion
de sa vie spirituelle se révèle inversement proportionnelle à l’amenuisement
de sa vie physique. Ce thème pourtant se trouve si profondément
lié à celui du lieu que je traiterai les deux ensemble. Plus
loin, afin d’éviter les répétitions, je parlerai du thème du lieu en relation
avec celui de la lumière, car il arrive que les deux se rencontrent
dans la même scène.
Dans «∞la chambre de Marie∞∞», la lumière
La Vita débute par la description sympathique d’une petite fille
«∞aimable et gracieuse aux yeux de tous∞∞». Loin d’imiter Dina, la fille
du patriarche Jacob qui errait par les rues pour voir à quoi ressemblaient
les femmes de la région (Gn 34, 1-2), ce qui fut désastreux
pour elle, la petite Alice avait choisi Marie pour modèle. Elle demeurait
au secret de sa chambre, «∞fortifiant ainsi sa grace∞∞» (gratiamque
nutrientis). La grâce de Marie doit probablement être comprise ici
comme le mystère de sa proche maternité. Ainsi, Alice est-elle quelqu’un
qui «∞reste à la maison∞∞», fortifiant, tout comme Marie, sa
propre fécondité à venir dans le Christ. Nous rencontrons ici la première
référence notable à un lieu, puisque la «∞chambre de la Mère de
Dieu∞∞» est aussi le nom du monastère dans lequel la petite Alice va
entrer à l’âge de sept ans, ce dont il est question dans la phrase qui
suit immediatement∞∞: Camera Sanctae Mariae, «∞Maria Kammer∞∞»,
connue sous le simple vocable de «∞La Cambre∞∞» en langage familier,
à quelques kilomètres de Schaerbeek, actuel faubourg de Bruxelles.
Bref, les toutes premières années de la vie d’Alice sont déjà orientées
vers ce qui constituera sa vie, passée dans la «∞chambre de Marie∞∞», à
fortifier son unique vocation et à la déployer. Alice quitte maintenant
Schaerbeek pour gagner l’étroit enclos d’un monastère cistercien dont
elle ne sortira jamais.
Alice de la Cambre 87
C’est ici qu’apparaît le thème de la lumière. Dans le Prologue de
Grégoire au récit de la vie de saint Benoît, nous lisons que le jeune
Benoît «∞avait abandonné les études des lettres à Rome11∞∞». D’une
manière identique, Alice «∞abandonne les études des lettres∞∞» dans la
«∞chambre de Marie∞∞» et «∞grâce à la lumière de la véritable sagesse
reçue d’en haut∞∞», elle éclipsa bientôt, non seulement les fillettes de
son âge, mais ses aînées elles-mêmes. Ce n’est pas non plus hasard si
la liste des points forts d’Alice, qui suit immédiatement, s’exprime
en des termes empruntés à Jacques 1, 17, selon l’initiative du «∞Père
des lumières∞∞», de qui vient tout don parfait. Ce qui frappe dans cette
suite rythmée des sept dons reçus par Alice, c’est le fait qu’aucun ne
soit «∞surnaturel∞∞», qu’il s’agisse de sa nature sensible douée en tous
les domaines, de son intelligence déliée ou de sa mémoire imbattable12.
On regrette que l’auteur ne développe pas l’idée chère à l’auteur
de la Vita Beatricis, pour qui les dons surnaturels fleurissent à
partir des dons naturels, ce qui est tout à fait conforme à l’adage
théologique selon lequel «∞la grâce construit sur la nature∞∞». De la
sorte, la lumière surnaturelle qui devait baigner la vie et la mission
d’Alice, commence par la lumière qui permet à ses dons naturels de
s’éveiller et de s’épanouir au maximum.
Vient alors une superbe description d’Alice en sa maturité. Les
termes utilisés exhalent le parfum des degrés d’humilité de Benoît
(RB 7) et des trois degrés de vérité de Bernard avec ici, une insistance
sur le premier de ces degres∞∞: la connaissance de soi. Plus tard,
l’expérience d’Alice l’amènera à englober progressivement tous ceux
qui portent le fardeau de l’humaine condition pécheresse (deuxième
degré de vérité de Bernard), et aboutira à sa connaissance expérimentale
de Dieu (troisième degré de vérité de Bernard). L’ensemble
de cette section constitue un véritable directoire spirituel tout à fait
adapté à des cisterciens contemporains, comme il l’était aux moines
et moniales de la génération d’Alice13. Au cours de son noviciat
durant les années 40, frère Louis (Thomas Merton), avait déjà relevé
l’essentiel de cette partie de la Vita qui traite de l’humilité et de cet
amour parfait engendré par la crainte reverentielle∞∞:
88 Chrysogone Waddell, ocso
11 GRÉGOIRE LE GRAND, Dialogues, livre II, Prol.
12 … sensum eidem erogaverat in omnibus capacem, intellectum facilem, memoriam tenacem,
gratiam in conversatione, efficaciam in opere, in inceptis effectum, in studiis profectum.
13 Les lecteurs intéressés par un approfondissement de cette étude devraient le faire à partir
de l’analyse de ces textes qu’ont réalisée avec tant de finesse soeur Edith Scholl dans son
étude, «∞The Golden Cross∞∞: Aleydis of Schaerbeek∞∞» et frère Edmond Mikkers dans son
article «∞Meditations on the Life of Alice of Schaerbeek∞∞». Voir plus haut note 9, avec une
référence particulière aux pages 379-382 et 396-398.
(Cette partie) est un résumé de la théorie ascétique avec ses deux versants
réflexif et pratique. On y trouve par exemple l’enseignement
cistercien spécifique de la crainte de Dieu en tant que principe de
libération. Elle nous donne en effet la connaissance véritable de nousmêmes
et nous amène à nous détourner de nous, pour désirer Dieu de
toute l’ardeur de notre vouloir. C’est en ce sens que la crainte filiale
est le début de la sagesse. Sans elle, l’amour est impossible. L’auteur
ancien dit qu’en Aleyde, la crainte était la source d’où jaillissait
l’amour, puis, qu’en retour, c’était à partir de cet amour (non de la
crainte) qu’elle mortifiait ses sens et châtiait sa chair. Voilà une distinction
intéressante et subtile, tout à fait inhabituelle, où l’amour est
considéré ainsi en lien avec la crainte.
Autre conception ascétique interessante∞∞: la lumière de la vérité est
engendrée en son âme par la crainte (humilité) et par l’amour. Elle
cherche à donner naissance à la vérité ainsi conçue. Elle manifeste à
travers oeuvres et actions l’amour divin conçu en elle et obtient
encore la possession de Dieu lui-même par le mérite de son oeuvre
d’amour14.
Le thème de la lumière n’est qu’effleuré dans ce texte. Alice a
atteint le niveau de sa croissance spirituelle où elle respire dès lors
l’arôme qui émane des fruits de la Terre promise. Son oeuvre est
«∞illuminée par la lumière de Verite∞∞» (Veritatis lumine corde sic
fulgente) tandis qu’elle s’efforce d’expérimenter à travers l’amour ce
qu’elle a précédemment conçu par son intelligence. Situation classique
en laquelle l’intellect doit descendre dans le coeur. L’auteur va
maintenant développer son propos en relatant l’expérience intérieure
d’Alice en lien avec ses manifestations extérieures. Là encore, se
rencontre une référence indirecte à la lumière divine lorsque nous
lisons que les larmes de componction d’Alice jaillissent pour une
part de «∞la vision différée de la gloire de Dieu∞∞» (dilatione visionis
divinae gloriae). Dans le même contexte, on trouve cette affirmation
un peu plus explicite∞∞: elle «∞brille à l’extérieur parce qu’elle adhère
à l’image de Dieu qu’elle porte à l’intérieur, dans son coeur∞∞» (intus
Dei imagini quam in corde gessit adhærendo nituit). C’est ici que
nous lisons aussi, en termes de feu et de lumière, qu’«∞intérieurement,
elle brûlait et flambait par le feu de la chasteté, tandis qu’à
l’extérieur elle brillait et portait les fruits de la ‘nativite’∞∞» (intus
Alice de la Cambre 89
14 Tiré d’un texte non publié, Modern Biographical Sketches of Cistercian Blessed and
Saints, dont le titre original était The Valley of Wormwood, et reproduit dans les séries dupliquées
Cistercian Studies, Livre IV, p. 12 et p. 166-170, production privée de l’Abbaye de
Gethsémani (1954).
ardens et accensa igne castitatis, foris lucens et producens fructum
nativitatis). Bien des lecteurs se rappelleront ici le commentaire
d’Origène sur Jean 5, 35∞∞: le Baptiste y est présenté comme «∞une
lampe qu’on allume et qui brille∞∞». Il ne suffit pas de brûler, dit Bernard
à la suite d’Origène, encore faut-il briller. Ceci est si caractéristique
de l’enseignement de Bernard que le couple ardens-lucens
constitue la substance même de l’oraison de sa fete∞∞: Dieu tu as
voulu que saint Bernard rempli d’amour pour ton Eglise, soit dans ta
maison la lampe qui brûle et qui eclaire∞∞; accorde-nous, par son
intercession de vivre comme des fils de la lumière15.
En ce qui concerne le thème du lieu, notre auteur s’arrange pour
situer dans son récit la croissance d’Alice vers sa maturité spirituelle,
en référence – directe ou indirecte – aux principaux lieux réguliers
d’un monastère cistercien. Il décrit le comportement d’Alice par des
allusions à l’infirmerie (in infirmitate), au réfectoire (in refectorio),
dans le cloître (in claustro), au dortoir (in dormitorio), aux lieux du
travail (in labore), dans la salle de communauté (in colloquio). À ce
moment-là, sa sphère d’activité s’étend à l’ensemble du monastère et
ses relations humaines se réduisent aux membres de sa communauté.
Un exorde quelque peu prolixe de l’auteur introduit un «∞miracle∞∞»
dont il rend raison∞∞: Alice a dix-neuf ans∞∞; elle ramasse une bougie
tombée de la lampe du sanctuaire afin de l’allumer à nouveau (probablement
dans la sacristie). Le miracle de la bougie ré-allumée est
un lieu commun hagiographique. En fait de miracle, il n’y a pas
grand-chose de miraculeux. Notre auteur, pourtant, y trouve le matériel
d’un thème qu’il va bientôt développer – ce qui explique peutêtre
pourquoi il situe cet épisode à cet endroit quelque peu illogique,
puisqu’il se réfère à une jeune fille de dix-neuf ans, alors qu’il vient
de donner un portrait détaillé d’Alice en sa maturité, sans doute un
bon nombre d’années après sa profession monastique. Car Dieu
«∞allait l’embraser de la lumière de sa propre fulgurance∞∞» (ipsam
suae claritatis lumine fuerat accensurus). Qu’Alice se soit «∞retrouvée
avec en mains la bougie brillante de lumiere∞∞» en est le présage.
Ce «∞miracle∞∞» vraiment minime, reçoit donc une fonction de pivot
dans la structure de la Vita d’Alice, tout comme l’épisode qui lui succède
immédiatement, en lequel Alice, au cours d’un rêve-vision, voit
une croix d’or élevée au-dessus de l’autel d’un oratoire devant lequel
90 Chrysogone Waddell, ocso
15 Deus, qui beatum Bernardum abbatem, zelo domus tuae succensum, in Ecclesia tua
lucere simul et ardere fecisti, eius nobis intercessione concede, ut, eodem spiritu ferventes,
tamquam filii lucis iugiter ambulemus.
elle priait∞∞: la brillance de l’or est mêlée à la passion du Seigneur.
Sr Edith Scholl a bien fait d’intituler son étude perspicace sur Alice
«∞The Golden Cross∞∞: Aleydis of Schaerbeek16∞∞».
La signification de cet événement est exposée en detail∞∞: cette vision de la croix et de son
déplacement, nous manifeste «∞la passion du Seigneur, qu’à l’instar
de l’épouse du Cantique, Alice portait comme un bouquet de myrrhe
entre ses seins, et le fait que dans les douleurs du coeur et du corps,
elle se présentait elle-même à Dieu en tant que martyre, après que son
martyre fut consumé à l’intérieur d’elle-même17∞∞». La plupart d’entre
nous se souviennent que Bernard voyait dans le «∞bouquet de
myrrhe∞∞» (Ct 1, 12) la mémoire continuelle de Dieu18 et que ce texte
fut pyrogravé et enterré avec lui.
La chambre de la Rencontre dans tout son éclat
À partir de là, les thèmes du lieu et de la lumière reviennent fréquemment.
Alice devient lépreuse. Sa léproserie est présentée
comme un gage du parfait amour, procurant à l’Époux la possibilité
de visiter son épouse. La précédente allusion faite à la chambre
(cubiculum) en laquelle elle vivait, fillette à Schaerbeek, préfiguration
de sa vie ultérieure passée dans la camera Sanctae Mariae à La
Cambre, se transforme en «∞chambre de son intimite∞∞» (cubiculum
mentis suae). Alice y est libre de se donner tout entière à son Époux.
Mais ceci implique qu’elle soit séquestrée, loin de la communauté.
Or, la communauté reste inconsolable d’avoir perdu la «∞fulgurance
d’une telle lumiere∞∞» qu’était devenue Alice. Son lieu propre est
désormais la poitrine du Christ et ses blessures, vers lesquelles elle
s’envole et où elle trouve refuge. Le Seigneur a sa propre domus, il
enivre de l’abondance de sa plénitude le coeur de sa bien-aimée.
Nous reconnaissons là une allusion au psaume 35, 9∞∞: «∞Ils s’enivrent
de l’abondance de ta maison.∞∞»
Après quatre ans ou presque, elle quitte sa première léproserie pour
une demeure spécialement construite pour elle, non loin de l’abside de
l’oratoire du monastère. Le thème du lieu est maintenant développé
avec une extrême richesse théologique. Le Seigneur apparaît à Alice le
jour où elle entre dans sa nouvelle demeure. Debout au milieu de la
Alice de la Cambre 91
16 Cf. note 9.
17 Cujus crucis visio similiter et transmissio, non indebite passionem Domini, quam
more Sponsae ut fasciculum myrrhae inter uber deportabat, nobis demonstrat∞∞; et quod cordis
corporisque afflictione martyrio in se consummato, Martyrem se Deo praesentaret. Vita
n. 8, p. 473.
18 BERNARD, SCt 43.
pièce (in medio domus), il lui tend les bras, la prend dans ses bras et
l’embrasse en disant∞∞: «∞Sois la bienvenue, toi, ma très chère fille. Il
est bien que tu viennes, toi que je désire depuis si longtemps, dans
cette tente qui me convient.∞∞» La demeure devient tabernaculum, la
tente où Dieu était présent dans le désert et se rendait accessible à son
ami intime, Moïse. Une touche de familiarité particulière se fait jour
lorsque Jésus promet à Alice d’être son cellérier – seul endroit de toute
la littérature hagiographique, à ma connaissance, où Jésus reçoive ce
titre, même si celui-ci se trouve en parfaite harmonie avec la RB qui
décrit le cellérier comme devant être un père pour la communauté dans
son ensemble (RB 31, 2). Mais le thème de la chambre intérieure
d’Alice demeure premier, tandis que, pour se préparer à recevoir l’Eucharistie,
elle a l’habitude de rendre sa chambre nuptiale apte à recevoir
son Époux. Quand vint le moment pour Alice de recevoir l’Eucharistie,
«∞elle sentit que le Seigneur ouvrait son coeur comme s’il eût
été une porte19∞∞». Mais le coeur d’Alice est tout aussi bien un jardin où
le Seigneur daigne entrer «∞avec une joie inexprimable, une douceur
incomparable, et une jubilation spirituelle indicible20∞∞».
Il semble bien que l’appartement d’Alice fut suffisamment grand
pour comporter un oratoire. Une femme avait l’habitude de se tenir à
proximité pour entendre la messe et prier.
Un jour, elle vit l’extérieur de l’oratoire complètement enveloppé
comme par une flamme de feu. Se dressant pour regarder à l’intérieur
(par la fenetre∞∞?), elle aperçut l’épouse du Christ pour ainsi dire tout
en feu et vit la gloire de Dieu qui demeurait à l’intérieur de la pièce –
une gloire dont la brillance semblait dépasser incomparablement la
splendeur de toute pierre précieuse, de tout joyau21.
Un défi théologique expérimenté par Alice mérite une mention
particulière. Elle aimait très spécialement la fête d’Ursule et des onze
mille vierges – saintes qui rassemblaient en elles la gloire de la virginité
et celle du martyre. Étant donné qu’il lui était impossible de
chanter l’office parmi ses soeurs de la communauté, Alice se précipita
vers le Seigneur, le priant, «∞après la détresse de la vie presente∞∞
», de ne pas permettre qu’elle «∞soit séparée à tout le moins de
ses compagnes22∞∞». Le thème du lieu, ici, joue au moins de façon
indirecte. La réponse du Seigneur est curieuse∞∞: «∞Ma très chère fille,
92 Chrysogone Waddell, ocso
19 Quando vero hora instabat Sanctum Sanctorum percipiendi, sensit cor suum more ostii
a Domino sibi aperiri… Ibid., n. 13, p. 474.
20 Ibid.
21 Ibid., n. 14.
22 Ibid., n. 16.
ce ne sont pas ces vierges qui seront tes compagnes, selon ton désir.
Tu seras bien plus élevée dans mon royaume.∞∞» Mais ceci ne correspondait
pas à ce que voulait Alice. Elle voulait être avec ses soeurs et
non pas au-dessus d’elles23. Le jeune Thomas Merton eut une intuition
remarquable quant à ce «∞probleme∞∞»∞∞:
Nous avons du mal à comprendre de tels énoncés au sujet du ciel –
énoncés en lesquels les âmes sont dites plus ou moins élevées les
unes par rapport aux autres – et ce, en raison de notre notion terrestre
de la dignite∞∞: sur terre, élévation sociale implique distanciation des
subalternes. Nous n’imaginons pas que la joie des âmes «∞les plus
elevees∞∞» dans le ciel – et en fait, ce qui les rend plus élevées – est la
joie de leur charité plus vaste, qui s’exprime en ruisselant sur les
âmes qui sont moins élevées. On les dit plus élevées parce qu’elles
ont davantage à donner, davantage à communiquer aux autres. Et,
bien sûr, ce don de leur propre joie les unit de façon plus intime, plus
totale à celles auxquelles cette joie est partagée, c’est-à-dire à toutes
les autres âmes du ciel. Il ressort de ceci qu’en fait, promesse était
donnée à la bienheureuse Aleyde de se trouver plus proche des
vierges martyres en étant à une place plus élevée dans le ciel qu’elle
ne l’eût été en demeurant simplement à leur niveau24.
Une autre scène encore a trait au thème du feu et de la lumière.
Cette fois-ci, Alice lève les yeux au ciel en chantant le onzième
répons de l’office de la nuit pascale∞∞: Surrexit Dominus. Il faut en
avoir sous les yeux le texte complet, pour saisir la réelle portée de
l’evenement∞∞:
R. Le Seigneur s’est levé de la tombe, alleluia, lui qui pour nous a été
pendu au bois, alleluia.
V. Que le ciel soit en fête, que la terre se réjouisse devant la face du
Seigneur.
Alice voit alors les cieux ouverts comme s’ils étaient un tombeau,
et une brillance semblable à une fournaise sortait et enveloppait le
monastère tout entier de son feu, à tel point que sa léproserie ellemême
paraissait prête à être consumée. Voilà qui est plus frappant
qu’on ne pourrait le penser au premier abord. En effet, c’est le
monastère, lieu de résidence des soeurs d’Alice qui est embrasé en
premier du feu qui jaillit du tombeau du Christ ressuscité. Alors seulement,
l’habitation d’Alice reçoit quelque chose de ce feu, à partir
du monastère.
Alice de la Cambre 93
23 Le latin n’est pas très clair. Jésus fait-il allusion à la place d’Alice au ciel avec ses
soeurs, ou à sa place au ciel avec les onze mille vierges∞∞?
24 Page 169 de l’ouvrage cité à la note 14.
Le rayonnement d’Alice
La Vita entre maintenant dans un nouveau développement. Jusqu’ici
la sphère d’activité d’Alice était sa seule communauté. Elle
s’étend dès lors et englobe les autres personnes. D’abord celles qui
souffrent au purgatoire et dont elle partage les douleurs pénitentielles.
Bientôt cependant, sa compassion s’élargit et va jusqu’à envelopper
le genre humain dans son ensemble, vivants et morts. Son
espace personnel est réduit, mais sa mission est aussi vaste que le
monde. L’univers entier devient, pour ainsi dire, sa mission.
Sur le point de mourir, Alice devient grabataire. Le 11 juin 1248
ou 1249 (on discute de la date exacte), fête de saint Barnabé, elle
reçoit les derniers sacrements. Mais elle devra vivre une année
encore. L’année la plus féconde de sa vie.
Son expérience de la lumière physique diminue lorsque son oeil
droit perd la vue. Elle offre cette perte au «∞Vrai Père des lumieres∞∞»
au profit du nouvel élu, Guillaume, comte de Hollande, roi des
Romains, afin que le regard de connaissance véritable et d’intelligence
l’illumine25. De même, elle perdra plus tard l’usage de l’oeil
gauche et offrira cette perte en faveur du roi saint Louis, alors en
croisade, «∞afin que le regard de lumière de Dieu l’illumine26∞∞». La perte de la lumière physique par Alice, signifie la communication à
d’autres, de la lumière spirituelle.
Sa sphère d’activité se réduit encore à la Septuagésime. Jusqu’à
cette date, il lui avait été possible de clopiner depuis le fond de l’oratoire
jusqu’à sa léproserie. Mais voici qu’elle réalise à quel point,
tous ces derniers temps, le trajet a été douloureux27. Devenue complètement
handicapée du pied droit, elle est confinée aux quatre murs
de sa chambre28. Pourtant, le domaine de son activité extérieure
s’étend encore, au point de compter même ceux qui subissent les
souffrances de la damnation en enfer (ce qui est malaisé à expliquer
en termes théologiques).
Du 30 mars au dernier jour de sa vie – sauf les deux journées qui ont
immédiatement précédé la séparation de son corps et de son âme, elle
fut si atrocement torturée que trois ou quatre fois par jour, elle affirmait
supporter des tourments terribles et horriblement douloureux,
tantôt en enfer, tantôt au purgatoire.
94 Chrysogone Waddell, ocso
25 Vita, n. 23, p. 475.
26 Ibid., n. 27, p. 476.
27 Ibid., n 24, p. 475-476.
28 Ibid., n. 25, p. 476.
Et pourtant, «∞elle demeurait toujours, d’une certaine façon, dans
les embrassements de Jésus29∞∞». C’était maintenant le véritable
«∞lieu∞∞» d’Alice∞∞: dans les bras de Jésus.
D’autres exemples sont donnés du champ d’apostolat d’Alice par
la souffrance, mais ils ajoutent peu de choses aux paragraphes précédents,
sauf peut-être la vision du Sauveur crucifié le vendredi saint.
Bien qu’elle fût totalement aveugle, Alice supplia de contempler
Jésus «∞ses mains ensanglantées, ses pieds percés de clous, son côté
transperce∞∞» par la lance. Et sa demande est exaucée, son ardeur en
est décuplée afin que l’ensemble du genre humain puisse goûter la
joie de son Rédempteur30.
Alors que la sphère d’humanité à laquelle Alice est maintenant
identifiée, s’est dilatée au point d’englober le genre humain tout
entier, la sphère de son activité physique est réduite à presque rien.
D’abord recluse en sa petite domus de lépreuse, puis à son lit, Alice
paralysée n’a plus désormais que la maîtrise de sa langue. Elle s’en
sert pour chanter les louanges de Dieu∞∞: «∞Sa langue, avec laquelle,
aussi longtemps qu’elle le put, elle chantait sans interruption les
louanges de Dieu31.∞∞»
La description de la mort d’Alice est particulièrement émouvante,
riche en évocations scripturaires et liturgiques. Elle débute le vendredi
et se poursuit le samedi. Nous sommes après complies et ce
corps toujours vivant, mais oppressé par la lèpre – telle une épouse
ornée de sa parure nuptiale se prépare aux noces – se hâte vers le
portail de la mort. Elle fait ses adieux à ses amis, recommande son
âme à Dieu et, quand pointe l’aurore, sommeille et se repose (allusion
au psaume 4 de complies). Elle se renverse sur son «∞petit lit∞∞»,
le «∞petit lit∞∞» qui symbolise la vie ascétique et contemplative dans
les écrits patristiques. Au moment où se lève le soleil – nous comprenons
qu’il s’agit du Soleil de Justice, le Seigneur qui ressuscite –
elle soupire doucement et remet son âme. Les termes sont ici
empruntés à l’Évangile et au récit de Jésus remettant son esprit sur la
croix. Bref, la mort et la résurrection du Seigneur Jésus enchâssent la
mort d’Alice. L’ensemble du texte est d’une extrême beauté32.
La dynamique de la Vita d’Alice touche à sa fin. Alice, dont la
sphère d’activité physique s’était graduellement et inexorablement
Alice de la Cambre 95
29 Ibid.
30 Ibid., n. 30, p. 476.
31 Ibid., n. 31, p. 476.
32 Ibid., n. 32, p. 476-477.
réduite, trouve son lieu pour l’éternité avec les anges de l’ordre le
plus élevé, chérubins et séraphins. Leur essence même est de brûler
d’un flamboiement d’amour et de gloire dans la louange du Dieu
vivant. Toutes les allusions précédentes à la lumière et aux flammes,
tant à l’extérieur qu’en Alice elle-même, qu’elles fussent naturelles
ou surnaturelles, trouvent leur accomplissement au moment où Alice
devient elle-même présence embrasée devant la face de Dieu. Le
thème du lieu, lui aussi, reçoit un accomplissement triomphal dans le
cortège de tous les habitants du ciel conduits par notre Seigneur Jésus
Christ et sa Mère Marie afin de la mener à la Jérusalem céleste. Il ne
faut pas négliger le délicat humour de cette scène. Si, dans le répons
traditionnel pour recommander l’âme à Dieu, on fait appel aux saints
et aux anges afin qu’ils viennent escorter le défunt et le présenter
devant le Très-Haut33, dans notre texte, c’est Jésus et Marie qui
conduisent la procession de bienvenue. Et Jésus, qui avait accueilli
Alice lors de son entrée dans sa léproserie, maintenant encore l’embrasse
et la reçoit, la proclamant vierge et martyre et lui assignant une
place au milieu des chérubins et des séraphins. Tous les symboles et
les images des paragraphes précédents trouvent ici leur résolution34.
Dans son étude sur la Vita Aleydis, le jeune Thomas Merton ecrivait∞∞:
La vie d’Aleyde de Schaerbeek, rédigée par un moine qui lui était
contemporain, est non seulement une réflexion objective sur une
grande mystique, mais tout à la fois un traité concis et pratique d’ascétisme
cistercien. Le premier chapitre, celui qui a trait à ses vertus
monastiques, devrait être mis entre les mains de tout moine, de tout
frère convers de l’Ordre35.
Nul parmi ceux qui auront lu et approfondi cette Vita n’y serait
opposé, sauf peut-être à suggérer que l’on mette entre les mains de
tous les membres de notre Ordre la Vita dans son ensemble. Car vraiment,
ces quelques paragraphes n’ont rien perdu de leur à-propos
pour notre génération d’après Vatican II et il en sera encore de même
pour les générations à venir.
Abbey of Gethsemani Chrysogonus WADDELL, ocso
3642 Monks Road
Trappist, KY 40051-6152
U.S.A.
96 Chrysogone Waddell, ocso
33 Subvenite, Sancti Dei, occurrite Angeli Domini, suscipientes animam eius, offerentes
eam in conspectu altissimi.
34 Ibid., n. 33, p. 477.
35 Page 166 de l’ouvrage cité à la note 14.
Lakmé.
Ma bien-aimé.
Pourrais-tu un jour me regarder ?
C’est l’hiver en ton cœur,
Où est passée ton ardeur ?
Je voudrais tant,
Je voudrais
Un seul jour t’aimer,
Pour que tu me voies à tes pieds,
Suppliant et contrit devant ta beauté
Ma Lakmé.
C’est dans un monde sans bruits qu’elle naquît.
Un monde sans vie.
Est-il encore possible pour elle d’aimer
Dans ce monde solitaire où tout l’effraie ?
Il n’y a plus rien à faire,
Il est trop tard pour la tirer d’affaire.
Regarde ses cheveux bruns qui volent
Regarde ses yeux noirs qui papillonent
Bientôt cela ne sera plus à toi
Car plus jamais tu ne seras roi.
Marche mon enfant,
Marche au devant du vent !
Il n’y a rien ici que tu puisse fuir,
Rien qui ne puisse s’enfuir
Regarde au loin la lune haute
Ne cesseras-tu donc jamais d’être sotte ?
C’est à l’aube de la nuit qu’elle finit
Doucement, tendrement, sa vie.
Il n’y avait rien de plus qu’ailleurs,
Alors pourquoi cette soudaine ardeur ?
Rien ne pouvait la protéger,
Rien ne l’a fait.
“Sais-tu que le son de ta voix me manque ?
Sais-tu que l’image de ton doux sourire me hante ?
Ne crois-tu pas, que, pour une fois,
Tu aurais pu, avant de partir, me laisser seul avec toi ?”
Marche mon enfant,
Marche au devant du vent !
Il n’y a rien ici que tu puisse fuir,
Rien qui ne puisse s’enfuir
Regarde au loin la lune haute
Ne cesseras-tu donc jamais d’être sotte ?
“Sur la tombe lunaire,
Où tombent donc tes pleurs amers ?
Tu n’as pas voulu me suivre,
Tu n’as pas voulu survivre.
Mais que serais-je sans toi,
Dis-le moi ?”
Marche mon enfant,
Marche au devant du vent !
Il n’y a rien ici que tu puisse fuir,
Rien qui ne puisse s’enfuir
Regarde au loin la lune haute
Ne cesseras-tu donc jamais d’être sotte ?
Regardez, regardez !
La nymphe aux cheveux d’or s’est posée,
Près de l’étang, le long des prés !
Mais quelle est donc cette tristesse qui l’enveloppe
Lui pâlissant le teint tel à une morte ?
Soupire la nymphe puis s’effondre,Elle regarde l’eau qui s’étend
Elle regarde le soleil blanc
Car son cœur lentement s’est brisé,
Si triste que ses larmes ne roulent même pas sur le sol,
Si triste que ses yeux autrefois moqueurs fixent sans vie le lointain,
Sans même voir ceux qui s’approchent sans fin, et passent devant ses yeux éteints…
Rien ne peut la faire sourire,
Rien ne peut plus la faire rire.
Son amant s’est échappé comme la lune le matin,
Sans un mot de vie, sans un mot d’amour
“Qu’aurais-je du faire dîtes-moi ?”
Soupire la nymphe qui s’effondre,
Le regard au loin dans les abysses profondes.
Le temps dort, silencieux en ton cœur
En un jour, en une seule heure,
Crois-tu être capable de me faire peur ?
Car je veux que tu m’effraies,
Au point où je ne puisse plus t’oublier…
Oui, je veux que tu m’effraies,
Pour te voir dans chaque ombre de la nuit,
Et pour qu’à toi seul appartienne mes cris…
Crois-tu qu’il soit trop tard ?
J’aurais tant aimer te voir…
Soupire, soupire tant que tu veux,
Cela n’écrasera jamais mon rire heureux !
Lorsque je m’endors auprès de toi,
Apaisée, pleine de félicité, sans aucunes lois,
Car c’est à tes côtès que j’ai décider de marcher,
A tes côtès que j’ai décider d’aimer !
Hadewijch. (a) Hadewijch (milieu du XIII ème siècle) est une poétesse et une mystique flamande. Dans ses poèmes d’inspiration courtoise, l’ amour tend à se substituer à Dieu par une expérience extatique décrite avec une particulière sensualité.
(b) Hadewijch serait née à Anvers, mais rien ne dit qu’elle fût dans un monastère ou un béguinage. Joseph Van Mierlo (“De visioenen van Hadewijch”, Louvain, 1924-1925) s’appuie sur sa langue brabançonne et sa connaissance des troubadours pour supposer son appartenance à l’aristocratie. Son oeuvre a du être écrite entre 1220 à 1240. La “Liste des parfaits amants”, contenant 107 noms, dont 57 contemporains de Hadewijch, fait référence à Aleydis de Cambrai <<que maître Robert fit mourir pour son juste amour>>. Elle n’a pu être écrite qu’entre 1236, la date d’exécution d’Aleydis à Cambrai et 1239, la date de la destitution du zélé inquisiteur Robert le Bougre .
(c) Comme Bloemardinne de Bruxelles (morte en 1335), Hadewijch de Brabant assimile l’ amour séraphique à l’amour charnel ou l’amour de Dieu à l’ amour physique .
- <<L’Amour n’est justiciable de personne, mais tout est justiciable de lui. (Hadewijch)>>.
Ceci aurait pu être dans la correspondance d’ Héloïse (1101-1164) et de Pierre Abélard (1079-1142) un siècle plus tôt.
(d) Hadewijch identifie Dieu et La Création à la manifestation de l’amour.
- <<La onzième heure innommée est celle où l’amour possède avec violence celui qu’il aime, en sorte que notre esprit ne peut s’écarter de l’amour un seul instant, notre cœur ne peut désirer, notre âme ne peut aimer nulle chose hors de lui. L’amour rend la pensée de l’homme si simple qu’il ne peut songer ni aux saints, ni aux hommes, ni au ciel, ni à la terre, ni aux anges, ni à lui-même, ni à Dieu, mais au seul amour qui a pris possession de lui, toujours présent, toujours nouveau. (Lettre XX)>>.
Voir Tribunal d’Inquisition . Extase de Sainte Thérèse . Amauriciens. Mechthild von Magdeburg .
L’accusation d’hérésie était un moyen de défense contre une certaine critique, directe ou indirecte, du relâchement du clergé, qui n’était pas sans fondement. Petrus Cantor, combattant les ordalies, donne justement l’exemple de pieuses femmes de Flandre, accusées d’avoir eu des relations avec les Cathares, ou simplement persécutées, parce qu’elles refusaient de consentir à ces faiblesses. Voir le cas d’Aleydis de Cambrai, réhabilité en quelque sorte par l’indignation générale, la condamnation de son juge et le souvenir que lui consacre Hadewijch. — Il semble que pour l’opinion populaire, comme pour les théologiens, l’ascétisme des spirituels et surtout leur prétention de trouver Dieu dans l’âme sans intermédiaire, ait provoqué des soupçons et créé des préjugés hostiles. Ce qui conduisit Jeanne d’Arc au bûcher, outre les haines politiques, fut le caractère immédiat de sa mission, reçue d’une autorité intérieure et qu’une autre instance serait tentée de mettre en question. Ce fut aussi la psychologie sans nuance du Moyen-Âge, pour qui l’extatique ne pouvait être que ministre de l’Esprit-saint ou suppôt de Satan. On sait que la thèse selon laquelle Jeanne aurait été tertiaire franciscaine s’appuie exclusivement sur le fait qu’un document contemporain (Chronique de Morosini, année 1429, éd. de la Sté d’Histoire de France, Paris, 1901, t. III, p. 92) la déclare expressément béguine. — Tout à l’inverse, le conflit que la sainte béguine Lydwine de Schiedam soutint avec son curé, dans la circonstance notamment où celui-ci refusa de traiter comme consacrée une hostie tombée du ciel entre les mains de la jeune fille, faillit se terminer tragiquement pour le prêtre, contre qui le peuple avait pris parti. — Pour juger avec équité de ces conflits et de certaines erreurs, il faut prendre conscience de la délicatesse du problème posé à chaque génération sous une forme nouvelle par le double caractère de l’Église : société d’âmes à qui Dieu est immédiatement présent, et société de personnes ordonnées dans une hiérarchie visible. Il faut qu’ici et là passe un même courant de grâce : que la volonté infidèle s’y oppose d’une part ou de l’autre, est un malheur, car la moindre faute à ce niveau élevé porte des conséquences incalculables, et c’est de siècle en siècle que nous suivons, dans la trame de l’histoire, la déchirure.
La révolution des béguines (Mohammed Taleb)
Pubblicato da Fausto Ferrari
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À la fin du XIIe siècle, un mouvement chrétien ne cesse de prendre de l’ampleur: les béguines, des femmes qui vont incarner, aux marges de l’Église, une nouvelle conscience du sacré. Spirituel, littéraire, théologique, social: leur apport sera multiple. Considérées comme une menace par le pouvoir ecclésial, elles sont condamnées pour hérésie en 1311.
Les béguines appartiennent à un « mouvement » chrétien original apparu vers la fin du XIIe siècle, qui se prolongera jusqu’au XVe siècle. Implantée essentiellement en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne, en France et en Suisse, cette dynamique a fertilisé une grande partie de l’existence des femmes de ce temps. Spirituelle, leur contribution s’est aussi exprimée en poésie, en théologie et dans la vie sociale. Aux marges de l’Église, les béguines ont incarné une nouvelle conscience du sacré, dans laquelle s’entremêlent leur féminité, leur art, une perception aiguë du divin et une expérience inédite du monde. Certains auteurs font du mouvement béguinal l’ancêtre du féminisme contemporain, d’autres la matrice de la mystique féminine, d’autres encore une composante de la mouvance des hérésies.
Pour saisir correctement ce mouvement, notamment la capacité de subversion dont il fit parfois preuve, il faut comprendre l’importance de deux grandes distinctions en cours à l’époque, le clerc et le laïc, d’une part, le masculin et le féminin, d’autre part. Elles sont le fruit d’un long processus socioreligieux qui remonte aux origines même du christianisme. Par ailleurs, la relation entre les deux termes de ces deux couples est fortement hiérarchique: le clerc prime sur le laïc, le masculin prime sur le féminin.
Libres de toute tutelle paroissiale
Tel est en tout cas le discours de l’Église, qui mobilise souvent les Épîtres de Paul adressées aux Corinthiens et à Timothée. Dans ces textes, les femmes sont appelées au silence, à la soumission et à la reconnaissance de la supériorité de l’homme, de même qu’ils soulignent l’interdiction faite aux femmes d’enseigner… Les premiers regroupements de béguines sont attestés dans le diocèse de Liège, à Nivelles, autour de Marie d’Oignies (1177-1213). À Cologne, on repère des béguines en 1223. Vingt ans plus tard, elles seront un millier dans cette ville. Elles sont 1300 à Bruxelles, en 1372. Un témoignage capital est donné par une lettre de Jean XXII à l’évêque de Strasbourg, selon laquelle il y aurait 200 000 béguines en Allemagne occidentale. Mais à l’échelle de l’Europe, selon la sociologue Silvana Panciera, « on parle d’à peu près un million de béguines au sommet de l’expansion du mouvement au XIIIe siècle, mais cela n’est qu’une estimation non-documentée ».
Grande poésie en langue vulgaire
Quoi qu’il en soit, le mouvement béguinal dispose d’une fantastique audience auprès des femmes des diverses classes sociales urbaines (noblesse des villes, artisans, bourgeoisie). Ces femmes vont se regrouper en communautés, les béguinages, dont il reste des exemples dans la Belgique flamande. Ces communautés échappaient à la tutelle des paroisses, et donc du curé local, mais aussi des ordres religieux reconnus – les dominicains et les franciscains essayant de prendre la direction spirituelle du mouvement.
Les béguines y vivaient en collectivité, tout en faisant en sorte que chaque femme soit autonome. Les activités étaient nombreuses et allaient de la prière et de l’oraison à un travail social et économique qui prenait des formes variées en fonction des lieux (tissage, lavage, repassage, fabrication de bougies, éducation des enfants, assistance des malades, des vieillards et des pauvres). Ces travaux donnaient aux communautés, dirigées par la Grande Maîtresse ou Grande Dame, une relative autonomie économique.
Les béguines sont proches des populations les plus pauvres. Non seulement parce que les béguinages essaient de transcender les clivages de classe, mais aussi parce que leurs langues sont celles des peuples. La littérature béguinale va honorer non pas le latin mais les langues « vulgaires », comme le flamand (Hadewijch, décédée vers 1250), l’ancien français (Marguerite Porete, 1250-1310), le bas-allemand (Mechthilde de Magdebourg, 1208-1282) ou le moyen-hollandais (Béatrice de Nazareth, 1200-1268). Cette littérature s’apparente clairement à la grande poésie occitane, celle des troubadours, la poésie de chevalerie, en particulier sa mystique érotique de la fin’amor.
On ne sera donc pas surpris de l’existence d’une filiation, via l’amour courtois, entre la littérature des béguines et la poésie spirituelle des Arabo-musulmans. Car l’Andalousie est l’arrière-fond des poètes occitans et les spécialistes ont depuis longtemps établi l’influence entre ce genre typiquement arabe qu’est le zejel et la technique littéraire des Occitans. Mais le lien n’est pas que formel, il est aussi thématique (identité de l’amour, de l’amant et de l’aimé; pur amour au-delà du châtiment et de la récompense).
Les béguines ne vont pas seulement expérimenter sur le plan social et économique leur quête d’autonomie. Celle-ci est aussi de l’ordre de la pensée. L’existence, chez un certain nombre d’entre elles, d’un authentique questionnement métaphysique, la volonté de faire émerger du sens à partir de ce qu’elles éprouvent intérieurement, suffit à déconstruire le discours élaboré au sein de l’Église et, à l’époque moderne, dans quelques milieux universitaires – discours selon lequel la « mystique » est de nature féminine, tandis que la théologie, la pensée spéculative seraient de nature masculine.
Cette classification, dont on pressent aisément le soubassement patriarcal, ne peut rendre compte des préoccupations intellectuelles de ces femmes comme Hadewijch, Marguerite Porete, Mechthilde de Magdebourg ou encore Béatrice de Nazareth. L’enjeu est ici décisif. Il s’agit de réhabiliter un intellect féminin qui échappe ou, en tout cas, dépasse, à la verticale, la « sensiblerie », 1’« émotivité » et l’« affectivité » accordées aux activités et aux humeurs du « sexe faible ». Que la spéculation métaphysique, que l’ingéniosité philosophique des béguines s’expriment souvent par le biais du poème, de la vision ou du dialogue intérieur, ne remet nullement en cause leur intellectualité.
Le « concept » n’a pas le monopole du langage dans la quête de sens, et nous savons, depuis les Grecs, que le mythos dit, par son mode propre qui est l’image, la même vérité du cosmos, de l’humain et du divin, que le logos, reine des sciences. Il nous faut prendre au sérieux philosophiquement ces textes écrits par les béguines comme Heidegger le faisait pour ceux d’Hölderlin!
« Brautmystik » et « Wesenmystik »
Le mouvement béguinal reflète les tensions et les clivages qui existent dans ce Moyen-Âge européen du XIIe au XIVe siècle, en particulier ceux qui caractérisent le christianisme. C’est pourquoi il serait téméraire de le « lisser » et d’occulter sa diversité pour légitimer une lecture unilatérale. Quels sont les termes de cette contradiction qui peuvent être repérés dans la littérature béguinale? Les spécialistes ont repéré deux grands paradigmes, à la fois héritiers d’anciennes traditions de pensée et annonciateurs de nouvelles dynamiques de sens.
Ils sont désignés par les termes de Brautmystik et Wesenmystik. La première, « mystique de l’amour », dite aussi « mystique nuptiale », décrit la rencontre amoureuse, parfois érotique, avec le Christ. Ce genre littéraire doit énormément aux sermons sur le Cantique des Cantiques de saint Bernard et aux œuvres de Guillaume de Saint-Thierry. Cette mystique, qui s’inscrit dans la tradition cistercienne, est tout à fait en phase avec la conception ecclésiale qui domine à l’époque. Ce paradigme est augustinien-cister- cien: l’expérience de l’amour possède une valeur supérieure sur l’expérience de la connaissance et de la quête intellectuelle.
La Wesenmystik, en revanche, est plus problématique si on la rapporte à l’idéologie officielle. Mystique de l’être ou mystique de l’essence, elle témoigne d’une audace, d’un courage plus grand de la pensée et de l’expérience. Ici, le paradigme est plutôt de type néoplatonicien. Non pas que les béguines étaient des lectrices de Plotin ou de Proclus, mais elles ont en fait « reconstruit » un néoplatonisme, montrant par là qu’il s’agit moins d’une école de pensée qu’une sensibilité de l’âme et de la conscience.
Le chemin du « rien pur et nu »
Là, l’expérience affective est secondarisée au profit d’un mouvement vers la réalité ultime, l’Un, le fond (qui apparaît comme un « sans-fond ») l’indicible. Hadewijch évoque, dans un poème tiré de ses Écrits mystiques des béguines, « ceux qui ont entrevu cette vérité, sur le chemin obscur, non-tracé, non-indiqué, tout intérieur ». Ce chemin mène au « rien pur et nu ». À l’indicible du principe, correspond alors l’indicible de ces cheminants: « Dans l’intimité de l’Un, ces âmes sont pures et nues intérieurement.» Les exemples sont nombreux qui témoignent du caractère apophatique de cette mystique de l’essence. L’identification entre la réalité divine ultime et le « rien pur et nu », « l’abîme du sans-fond » ou « la nudité de l’Un », est l’expression de l’appartenance des béguines à une ligne intellectuelle qui va de Plotin à la théologie spéculative des Rhénans, comme Maître Eckhart, Thierry de Freiberg, Berthold de Moosburg, en passant, bien évidemment, par Denys. Les béguines ont retrouvé le « chemin non-tracé » de cette vision néoplatonicienne, vision pour laquelle la quête spirituelle est fondamentalement une « conversion » vers l’Un. Plotin n’est pas loin! Hadewijch, elle, évoque la « conversion intime à l’Unité»…
L’intellect n’est pas la raison qui calcule. Les Anciens pouvaient, à bon droit, parler d’imagination intellectuelle et d’intuition intellectuelle. Maître Eckhart disait que l’intellect était la
« fine pointe de l’âme », son « étincelle » ( « scintilla animae »), « château fort » également, puissance de l’esprit permettant à l’humain d’être capable de Dieu. Sans une telle conversion de notre regard qui nous donne à voir l’intellect comme capacité spirituelle et jalon vers l’Un, nos pensées resteront prisonnières de ce dualisme qui nous écartèle entre un rationalisme sec et une sentimentalité doucereuse. Si l’intellect est « fine pointe de l’âme», l’amour, alors, est une « lutte ». C’est pourquoi il est légitime de parler d’une théologique mystique chevaleresque de l’essence chez les béguines qui ont parcouru le « chemin non-tracé ». La mystique de l’essence n’abandonne pas le thème de l’amour. Hadewijch d’Anvers ou Mechthilde de Magdebourg, par exemple, lient ces deux dimensions de l’expérience spirituelle.
Confinées à l’affect
Et c’est, pouvons-nous supposer, la dynamique néoplatonisante de l’ œuvre écrite des béguines qui les rendra suspecte. En ces temps, une femme peut, à la rigueur, avoir des visions, être une «prophétesse», mais elle ne peut être porteuse d’une connaissance, d’un enseignement. Elle doit, en quelque sorte, être confinée dans l’espace des affects. À bien des égards, la réponse de l’Église à l’intellectuelle mystique des béguines correspond bel et bien à un rétrécissement de l’horizon féminin: la devotio moderna. Sous ce nom, on désigne le mouvement initié par Gérard Roote et les frères de la Vie commune, au XIVe siècle.
Refusant tous les liens entre pensée intellectuelle et expérience spirituelle, forgés par les béguines de la mystique de l’essence et les théologiens mystiques rhénans, la devotio moderna veut cultiver une spiritualité strictement affective, contemplative et christocentrique. L’un de ses livres de chevet sera L’Imitation de Jésus Christ, de Thomas Kempis (1379-1451). Cette dynamique de la devotio moderna est à l’origine de toute la spiritualité féminine qui va éclore après la Réforme: une spiritualité qui a perdu l’audace intellectuelle des béguines et qui correspond tout à fait à l’image ecclésiale de la femme; une spiritualité qui accompagnera l’École française et la mystique mariale, de Marie de l’Incarnation à Thérèse de Lisieux.
La situation des béguines, entre la fin du XIIe siècle et la fin du XIVe siècle, va évoluer au gré des rapports de force, à l’échelle de la chrétienté ou à l’échelle locale. Le contexte spirituel, sur fond de croisades, est partagé entre une Église latine forte d’une richesse qui corrompt son clergé et ses abbayes, et de nouveaux ordres mendiants, comme les dominicains et les franciscains. Dès les années 1230, l’Église se dote d’un nouvel organe, l’office de l’Inquisition, tribunal dont la vocation est de pourchasser, jusqu’à la mort, les hérésies. Les béguines vont se trouver au carrefour de ces tensions, pour deux grandes raisons. D’abord, parce qu’elles incarnent socialement une entreprise qui échappe trop aux autorités masculines. Ensuite, parce que, sur un plan intellectuel, leur parole malmène le monopole ecclésial de la vérité.
Répression et bûcher
En 1139, le deuxième concile du Latran dénonce ces femmes qui vivent sans aucune règle monastique. En 1233, lors du concile de Mayence, les béguines sont la cible de l’inquisiteur Conrad de Marbourg. En 1311, c’est le concile de Vienne qui les condamne pour hérésie et hypocrisie dans la piété. Elles ne sont pas les seules, car la dénonciation englobe aussi les béghards, les adeptes du Libre Esprit, ainsi que les fraticelles, cette aile radicale de la famille franciscaine. Les béguines sont parfois associées aux hérésies. Notons l’hypothèse de l’un des meilleurs connaisseurs de ces femmes, le père jésuite Joseph van Mierlo, à propos de l’origine du mot « béguine»: il dériverait de al-bigensis, « albigeois » – autrement dit, cathares… !
Mais l’événement marquant de la répression est l’assassinat à Paris, le 1er juin 1310, de la béguine Margerite Porete. À l’instar de Lutgarde de Trèves (1231) ou d’Aleydis de Cambrai (1236), elle est brûlée en même temps que son livre, Le Livre des âmes saintes et anéanties, œuvre axiale de la pensée des béguines et, au-delà, de toute la littérature spirituelle.
Progressivement, tout au long du XIVe siècle, les béguinages se transforment (annexés par divers ordres religieux) ou disparaissent. Ceux qui resteront n’auront qu’un lointain rapport avec la dynamique subversive initiale. Mais la répression contre des femmes ne va pas disparaître pour autant et, dès la fin du mouvement béguinal, l’Inquisition prend pour cible celles qui en sont, d’une certaine manière, les filles et petites-filles, les sorcières de la Renaissance. Le feu des bûchers ne va cesser de s’allumer, causant la mort – au moment où la raison cartésienne s’installe, entre les XVIe et XVIIe siècles – de plusieurs dizaines de milliers de femmes…
Quelles leçons peut-on tirer de l’aventure des béguines? La première est que la pensée, même en sa plus haute abstraction, n’est pas séparable de l’existence sociale concrète des femmes et des hommes. L’:idéal de pauvreté des béguines n’est pas un concept, mais le désir de s’affranchir des lois de fer du capital. La seconde est relative à l’universalité de cette aventure. Par-delà leur christianisme, les béguines appartiennent à cette moitié féminine de l’humanité qui, à travers toutes les religions et cultures, essaie de construire un monde commun, et plus juste pour tous. Ces chrétiennes de l’Europe médiévale sont des sœurs de Rabi’a, la spirituelle irakienne musulmane du pur amour qui les précéda de quelques siècles. Et elles sont bien plus proches des militantes féministes musulmanes, bouddhistes ou hindoues d’ aujourd’hui, qui, dans leurs contextes propres, luttent pour les idéaux de la justice, de l’égalité et de l’autonomie, que de leur Eglise.
La « présence libératrice » de Dieu
Enfin, et sur un terrain plus spirituel, citons la célèbre théologienne catholique écoféministe américaine Rosemary Radford Ruether. Elle nous parle de Dieu en des termes que les béguines auraient sans doute appréciés: « La transcendance de Dieu n’a rien à voir avec le fait d’être masculin, à l’extérieur, lointain et désincarné. L’immanence de Dieu n’a rien à voir avec le fait d’être féminine, à l’intérieur, proche et corporelle. […] La transcendance de Dieu signifie sa liberté radicale envers tous les systèmes humains de distorsions oppressives, de péché et de mensonges. L’immanence de Dieu signifie sa présence libératrice en nous, au travers de nous et au-dessous de nous, présence qui nous donne le pouvoir de nous libérer de cette réalité oppressive de péché et de mensonges. ».
Mohammed Taleb
Philosophe, enseignant d’écopsychologie à l’École Supérieure en éducation sociale de Lausanne (Suisse), il a dirigé l’ouvrage Sciences et archétypes, fragments philosophiques pour un réenchantement du monde, hommage au professeur Gilbert Durand (Dervy, 2002).
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