Quatrain VI.100 A propos de l'”ESTO” (remanié) (31)

Posted by on Sep 9, 2014 in Recherche personnelle, Yves de Lessines | Comments Off on Quatrain VI.100 A propos de l'”ESTO” (remanié) (31)

 A PROPOS DE L’  « ESTO »…

QUATRAIN : VI.100 

LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS

Quos legent hosce versus maturaé censunto,

Profanum vulgus et inscium ne attrectato:

Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,

Qui alter facit, is rite sacer ESTO.

 

La lecture des livres d’Henri Corbin m’incite à vous proposer un court texte tiré de son livre « Histoire de la philosophie islamique » et un autre extrait de son livre « L’homme et son ange »

Ces deux extraits montrent bien qu’Yvo de Lessinis a choisi en toute connaissance de cause, pour faire la césure 6/4 de ses dix centuries, un texte contenant des allusions : d’abord une théologie de premier plan… Une onto-théologie, ensuite une référence probable à la Liturgie de l’AVENT…

Mais pour l’instant voici ce court extrait que j’ai choisi pour sa liaison avec notre titre : « ESTO », qui, vous allez le voir, est d’une importance capitale …

« … Entre le Kalâm (L’expression arabe kalām (‘ilm al-kalām), dans l’islam, signifie la science de la parole, notion désignée aussi par ‘ilm uṣūl ad-dīn, science des bases de la religion (ou par al-fiḳh al-akbar, qui s’oppose à al-fiḳh al-aṣghār, la jurisprudence musulmane mineure). Ces trois expressions désignent, en somme, la théologie scolastique musulmane) d’une part, et ce qui d’autre part est désigné comme « hkmat ilâhîya (métaphysique, littéralement « philosophie divine », étymologiquement « theosophia », îrfan (théologie mystique), hikmat yamânîya (théosophie « orientale »), hikmat yamânîya (théosophie « yéménite », par interférence entre le mot Yémen et le motîmân, la foi), il y a toute la distance qui sépare la certitude de la connaissance théorique (‘ilm al-yaqîn) et la certitude de la connaissance personnellement réalisée et vécue (haqq al-yaqîn).

A grands traits encore, en suivant l’enseignement de Mollâ Sadrâ Shirâzi, nous dirons que le parcours de cette distance présuppose une métamorphose du sujet connaissant.

Celui-ci, en prenant conscience de son indigence ontologique, c’est-à-dire de son incapacité à se suffire par soi-même dans l’être, à avoir par soi-même de quoi être, prend simultanément conscience de son impuissance à connaître, tant qu’il reste livré à soi-même, puisque le connaître est la forme même de l’être. Tant qu’il y a d’un côté un sujet, moi, retiré dans son égoïté (anâniya), et en face de lui un objet, toi, un Être divin retiré, abstrait dans son incogniscibilité, il ne peut y avoir, quels que soient les Noms et Attributs qui lui sont conférés, une connaissance qui fasse droit à cet objet.

Il ne peut y être fait droit qu’à la condition que cet objet soit non pas affronté dialectiquement, mais révélé au sujet connaissant par ce sujet lui-même. Cette épiphanie substitue « eo ipso » au sujet primitif le Sujet absolu qu’il essayait d’intelliger comme objet de sa connaissance. Dieu n’est jamais un objet ; il ne peut être connu que par lui-même comme Sujet absolu, absous de toute fausse objectivité. C’est le Sujet divin qui est en fait le sujet actif de toute connaissance de Dieu. C’est lui-même qui se pense dans la pensée que l’intellect humain a de lui, parce que dans cette pensée, c’est le « Trésor caché » qui se révèle à lui-même. Ainsi en est-il de tout intelligible. Et cette identité profonde vaut aussi bien pour le métaphysicien que pour le mystique ; aussi bien la frontière entre les deux est-elle indécise. L’un et l’autre expérimentent la vérité du « hadith » inspiré : « Je suis l’ŒIL par lequel il voit, l’oreille par laquelle il entend », etc. »

(comparer les paroles de Christ : oreille qui n’entend pas etc… et aussi les quatrains contenant ŒIL ??? note FD)

« Il n’y a rien  ici qui ne soit familier au lecteur d’Ibn ‘Arabi ou des penseurs qui lui sont apparentés. Disons, pour orienter sommairement le lecteur occidental qui aborderait pour la première fois cette région de la pensée islamique, qu’elle présente certaines analogies avec la pensée des théologiens-philosophes que l’on désigna, dans la première moitié du XIXème siècle, comme la « droite hégélienne », et qui sont rentrés, sinon dans l’oubli total, du moins dans l’ « occultation », et cela, pour les mêmes raisons peut-être qui ont rendu tant de chercheurs occidentaux inattentifs, incompréhensifs ou injustes à l’égard de ce qui représente le courant issu d’Ibn ‘Arabi en Islam ; Disparition de la théologie spéculative de la « droite hégélienne » en Occident, perpétuation de la théosophie d’Ibn’Arabi en Islam : deux symptômes en contraste, dont les raisons respectives seraient sans doute à rechercher dans ce qui, en définitive, différencie l’un de l’autre le phénomène chrétien et le phénomène islamique.

Tout le schéma des théologiens-philosophes de la « droite hégélienne » était axé sur le dogme nicéen de la Trinité. Or, en théosophie islamique, la Pensée dans laquelle le Sujet divin, en se pensant soi-même, se détermine comme être et comme être révélé (Deus revelatus) n’est point une « seconde personne » consubstantielle à la « première ». Loin de toute idée d’ « homoousie » (consubstantialité), cette théosophie suit la voie de la christologie d’Arius. La théophanie initiale est la  première et la plus sublime des créatures (le « Protoktistos »), mais c’est une créature, quel que soit le nom par lequel on la désigne (Haqq makhlûq, Dieu créé ; « Haqiqat mohammadîya, Réalité mohammadienne métaphysique ; Nûr mohammadi, Lumière mohammadienne ; « ‘Aql awwal, Première Intelligence du Plérôme). D’un autre point de vue, on remarquera que l’orthodoxie orientale, en refusant le « filioque », maintenait l’équilibre entre fonction sacerdotale et fonction prophétique, mais les théologiens de la  « droite hégélienne » n’étaient pas des théologiens de l’orthodoxie orientale. Cependant, mutatis mutandis, de l’équilibre ainsi maintenu on peut discerner une analogie dans l’équilibre que la théosophie shi’ite maintient au cœur du concept de la « Haqîqat mohammadîya » : équilibre (voir peut-être les quatrains concernant LIBRA, la Balance ??? note FD) entre ses deux faces, exotérique et ésotérique, ce qui veut dire entre les deux aspects que constitue la Loi religieuse révélée par un prophète et l’Esprit qui en est l’herméneute, entre la vocation du Prophète et la vocation de l’Imâm dont la « walâyat » est « l’ésotérique de la prophétie » . (voir : l’ATTENDU dans le shi’îsme duodécimain- occultation du douzième îmam …)

Chacun des douze Imâms peut dire, selon les « hâdith », qu’il est la FACE de DIEU (je cherche ton visage chez les chrétiens…) révélée à l’homme, la théophanie simultanément il est la Face que l’homme montre à Dieu, puisqu’il est la forme de sa foi. Il reste que la théophanie pose le problème de l’être non pas comme infinitif (être) ni comme substantif (l’étant), mais le pose à l’IMPERATIF ( ESTO)… Le « Protoktistos », comme théophanie initiale, est lui-même cet Impératif primordial, et c’est pourquoi la théophanie est, par essence, créaturelle. De tout cela résulte une différence capitale dans la conception de l’ « histoire ». »…

 

Voila pourquoi : « HIS RITE SACER ESTO »…

Le problème du « filioque et de la consubstancialité des « personnes » divines serait-il posé de manière cachée dans ce « Quatrain latin » ?

 

Une partie des occidentaux (templiers  entre autres) et des orientaux avaient déjà probablement compris cette problématique du temps d’Yvo de Lessinis…  (à voir peut-être son quatrain contenant : adaluncatif, etc.)

Voici le deuxième extrait concernant l’ « ESTO » pour montrer l’importance de ce thème  chez H. Corbin. C’est donc un passage de son livre : « L’homme et son ange » – Initiation et chevalerie spirituelle- éd. Fayard coll.l’espace spirituel 1983 : (partie Gnose Ismaélienne)

« …III. L’initiation à l’ésotérisme comme initiation au secret du Verbe des prophètes

L’enseignement que le Sage donne à son nouveau disciple commence par la cosmogonie. Il lui explique la loi du septénaire et la loi de la dodécade comme fondements des correspondances entre les mondes, dont se révèle ainsi la structure commune, l’ »isomorphisme ». Nous entendons alors le disciple demander pourquoi, si telle est l’ordonnance du monde, il arrive que les Sages fassent profession d’y renoncer. Le dâ’î lui expliquera le sens de ce renoncement ; il lui montrera que la vérité de toute attitude envers le monde (et par là-même la vérité d’une anthropologie) est en fonction du degré de compréhension du vrai rapport entre l’exotérique et l’ésotérique, entre l’apparent et le caché. Mais la perpétuation de ce vrai rapport suppose la perpétuation de la Parole divine. Dès les prémisses, tout est orienté déjà vers la conclusion finale du dialogue. Ou bien le temps des prophètes est clos, alors la Parole est perdue, le Verbe divin est réduit au silence. Ou bien cette Parole permane, l’exotérique et l’ésotérique sont maintenus inséparablement, mais alors le temps des prophètes n’est pas clos. Ce sera la conclusion, formulée dans un contexte à vrai dire dramatique. (En effet, pour cette raison Sorahvardi sera assassiné… note FD) Malheureusement tout doit être résumé ici à grands traits.

A l’origine des origines, le Principe (Mobdi’) instaure une Lumière de laquelle procèdent ou dérivent trois Verbes  (Kalimat), désignés comme Volonté (Irâdat), Impératif intérieur (Amr, cf. le Logos eudiatheos) chez PHILON … »

(voir le quatrain le sophe (sans « phil » O Sophe) et celui avec : «Hemi deux fil  long temps ne tiendra mets voir n° des quatrains … etc. En effet, comment se fait-il que Philon revienne justement dans ce contexte de l’ESTO ??? chez H. Corbin ???-  Voir travaux concernant ces quatrains cités en fin de ce petit travail – note FD)

…  « Impératif proféré (Qawl, Logos proforikos). Autrement dit : ab initio la création est la Volonté d’un impératif proférant le Verbe ; Le verbe proféré, qui récapitule la triade, est le Verbe créateur, c’est-à-dire la « vocation » de l’être mis à l’impératif (KN, qu’il faut traduire littéralement par ESTO, non par fiat). A l’origine des origines, c’est sous la forme de son impératif que se manifeste l’être, non pas déjà comme être (à l’infinitif) ni comme étant (participe substantif). L’émanatisme et le créationnisme naïf (l’idée de création ex nihilo) sont dépassés d’emblée. C’est de l’être à l’impératif que procède comme une réponse, sans intervalle, l’être qui est, l’étant, et c’est ce qu’expriment les mots du Qorân : Kon fayakûn. La graphie arabe de cette essencification impérative comporte sept lettres (KNFYKWN) ; ce sont les sept lettres sources, première manifestation de la loi du septénaire (comme tous ses confrères, l’auteur s’exprime ici à l’aide de la science des lettres, ‘ilm al-horûf, c’est-à-dire de l’algèbre philosophique)… p.109-110

… Maintenant, toutes les choses procédant des sept Sources originelles ont été disposées par dyades ou couples, et là-même est cerné le mystère de la naissance éternelle de la « Religion » qui est gnose. Car parmi tous les couples de l’être, qui sont atant d’aspects manifestés de son Impératif (les deux lettres KN), le créateur s’en choisit un pour lui-même, tiré de la quintessence de sa Volonté foncière et du secret de ses mystères, un couple dont tous les autres sont autant de symboles… p 111.

Pour faire un raccord avec la Mystique rhénane, (Je présenterai ensuite un petit travail concernant le quatrain Metz et Nancy, qui nous reconduira à Maître Eckhart… note FD), voici un extrait de « Introduction à la mystique rhénane », d’Alain de Libera, pp. 286-287 :

«… La vision de saint Paul est donc le prototype de toute représentation de la théomorphose de l’âme. Quand l’auteur des Actes des Apôtres dit que « Paul se releva de terre et » que « les yeux ouverts, il vit néant », « il ne veut rien dire d’autre sinon que, les yeux ouverts, il voyait le Néant. Ne voyant rien, il voyait le Néant divin ».

En cette vision du Néant, il n’y a plus ni objet, ni sujet, ni lumière, ni temps, ni lieu. S’il y a l’intellect, ce n’est plus « l’intellect de recherche », mais cet autre « intellect qui ne cherche pas, qui demeure dans son être, saisi » dans la lumière qui ne brille pas.

L’intellect est donc ultimement l’un des noms de ce qui dans l’âme ne cherche pas, n’a jamais cherché et ne cherchera jamais, car c’est l’un des noms du désert de l’origine.  L’intellect qui a fait sa percée n’est plus rien. Il est totalement anéanti en Dieu.

La théologie de la lumière engagée par Albert le Grand t Ulrich de Strasbourg s’accomplit ainsi dans la nuit de l’origine. La vraie lumière, la lumière inaccessible, est à ce point cachée en elle-même, qu’elle ne peut être dite qu’en tant que désaisissement, déprise, déplacement de toutes les saisies.

Rien ne vient clore le cycle des théologies. Le non-savoir de la divine inconnaissance ne se referme sur rien. Si aucune pré-sence ne nous livre Dieu, l’entrée dans l’unique-Un nous délivre de la présence.

Dieu ne peut être saisi que dans un « mode sans mode » en tant qu’il se saisit de l’âme en son prpre Fond où « nul » n’a jamais pénétré. L’âme ne peut trouver sa satisfaction tant qu’en elle-même elle n’a pas libéré Dieu en Dieu : « Aussi, la fiancée dit-elle au Livre de l’Amour : «Lorsque j’avançai un peu, je trouvai celui qu’aime mon âme ». Le « peu » qu’elle dépasse, c’était toutes les créatures. Celui qui ne les repousse pas ne trouve pas Dieu. Elle veut dire aussi : si minime, si pur que soit ce par quoi je connais Dieu, cela doit être écarté. Et même si je prends la lumière qui est vraiment Dieu, en tant qu’elle touche mon âme, ce n’est pas comme il se doit. Il me faut la saisir dans son jaillissement. Je ne pourrais pas bien voir la lumi ère qui brille sur le mur, si je ne tournais les yeux là où elle jaillit. Et même alors, si je la saisis là où elle jaillit, il faut que je sois libéré de ce jaillissement ; je dois la saisir, ni dans son contact, ni dans son jaillissement, ni quand elle plane en elle-même, car tout ceci est encore un MODE. Il faut saisir Dieu comme MODE sans MODE, comme être sans être, car il n’a PAS DE MODE. Sainr Bernard dit à ce sujet : « Qui veut te connaître, Dieu, doit te mesurer sans mesure »…

 

(Voilà momentanément pour les Modalités de l’ESTO… note de FD)

 

Compéments (1) …

http://fr.scribd.com/doc/49032384/STAPERT-A-L-ange-roman-dans-la-pensee-et-dans-l-art-preface-%C2%AB-La-rencontre-avec-l%E2%80%99Ange-%C2%BB-de-Henry-Corbin-Paris-Berg-international-1975

http://newsoftomorrow.org/esoterisme/soufisme/henry-corbin-lhomme-et-son-ange-initiation-et-chevalerie-spirituelle-extraits

 

QUATRAIN : VI.100 

LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS

Quos legent hosce versus maturaé censunto,

Profanum vulgus et inscium ne attrectato:

Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,

Qui alter facit, is rite sacer ESTO.

 

17-12-2013

Je travaille sur ce quatrain aux « O »  finaux…

LES « O » finaux …

Voici un texte concernant la journée d’hier Lundi 16 décembre 2103 (qui me fait penser tout-de-même à une certaine « synchronicité » de lecture) tiré du « Magnificat » de Décembre 2013, n° : 253…

Et la correspondance avec les textes précédemment cités et leur problématique relevée par H. Corbin est très nette !!!

(Il est peut-être à rapprocher du quatrain : contenant LITURGIE ??? et le « texte latin » ou quatrain VI.100 se terminant par des « o » ???  – note FD)

Voici ce texte

LE CHANT DU DESIR

Bernadette Mélois

« L’Eglise, qui désire ardemment la venue du Seigneur, ne cesse de l’appeler : « Viens, Seigneur. »

Ce cri retentit de manière beaucoup plus instante à partir du 17 décembre, tout particulièrement dans le chant des antiennes du « Magnificat », qui ont la particularité de commencer par un « ô » vocatif, tout à la fois admiratif et suppliant, d’où leur nom d’antiennes « ô », et de s’achever par ce cri : »Viens, Seigneur, viens nous sauver ! »

On peut dire que ces antiennes confèrent une solennité particulière à la dernière semaine de l’Avent et en font une sorte de « semaine sainte » de désir, à l’image -toutes proportions gardées – de la Semaine sainte.

L’une et l’autre concentrent l’attention sur l’œuvre de Dieu qui nous sauve.

(attention et attendu… note FD)

COMPOSITIONS ANTIQUES

 (rechercher quatrains avec « antiques » …note FD)

Ces antiennes sont très anciennes. Les antiphonaires (livres de chant), issus de la réforme carolingienne, les ont reçues et nous les ont transmises. Leur nombre a varié, mais finalement sept (rapellons-nous le texte de H. Corbin ci-dessus : La graphie arabe de cette essencification impérative comporte sept lettres (KNFYKWN) ; ce sont les sept lettres sources, première manifestation de la loi du septénaire – note FD) d’entre elles ont été retenues, qui semblent avoir été fixées aux alentours du XIIIème siècle.

On parle volontiers des « grandes antiennes », voire des « grandes « ô » », non qu’elles attirent les larmes, mais parce qu’elles étaient chantées de manière très solennelle au cours de l’office du soir.

(Les grandes eaux, les grandes ô, les grandes larmes de joie ou de tristesse ??? Que d’eau dans le travail concernant « antique cave » …note FD)

Dans son « Année liturgique », dom Guéranger notait : « Les diverses Eglises ont retenu l’usage d’accompagner les grandes antiennes d’une pompe particulière, dont les démonstrations toujours expressives varient suivant les lieux. »

 

UNE MEME STRUCTURE

Les grandes antiennes ont toutes la même structure :

Le vocatif « ô » suivi d’un des titres messianiques du Christ, Sagesse, Chef (Adonai dans sa version latine), Rameau de Jessé, etc ;

(Voir quatrain I.2 (?): « Verge au milieu de Branches = arbre de Jessé… note FD)

Un développement de ce titre ;

Une demande précise, qui nous concerne encore aujourd’hui ;

Une conclusion, identique chaque jour : « Viens, Seigneur », agrémenté d’un « viens nous sauver ! », qui n’est pas anecdotique.

 

UNE FIGURE DE STYLE

A partir des titres donnés au Christ, les antiennes « ô » forment, en latin, un acrostiche inversé : ERO CRAS, qui se lit donc en commençant par la dernière ligne.

S  apientia, Sagesse.

donai, Chef de ton peuple.

adix Jesse, Rameau de Jessé.

lavis David, Clef de David.

riens splendor, Soleil levant.

ex gentium, Roi de l’univers.

mmanuel, Emmanuel.

 

Il signifie : « Demain, je serai (là) », ce qui constitue une merveilleuse réponse au cri de l’Avent : « Viens, Seigneur ! »

(Clavis David est au centre des sept lettres, comme une clé centrale, qui fait penser à l’étoile de David. Le C de Clavis = le C de « Christ »… note FD)

JOYAU THEOLOGIQUE

Chaque antienne est un magnifique tableau qui nous livre un aperçu saisissant, ouvert sur le lointain des âges et sur l’éternité.

Ces antiennes évoquent avec vigueur les rapports qu’entretiennent l’Ancien et le Nouveau Testament, leur donnant de se répondre comme deux chœurs qui regardent vers l’unique centre de l’histoire qu’est la manifestation de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.

Les antiennes « ô », qui chantent le salut en marche, précèdent le chant du salut qu’est le « Magnificat ».

La liturgie, qui ne fait rien à moitié, reprend, en les reformulant, ces mêmes antiennes comme acclamation à l’Evangile au cours de la messe.

Nous sommes pris dans le même mouvement de salut, annoncé et accompli, dont nous attendons la pleine réalisation. »

(Ce double chœur, ancien et nouveau testament, me fait songer à la construction des centuries et ce texte latin qui le divise en deux, avec des « o » finaux bien « finaux, et bien fins… » Une sorte de miroir entre deux textes : avant –texte latin, après texte latin, copié sur la construction biblique AT+NT ???  note FD)

« His rite sacer estO » = Ô, est sacer, his rite…

ERO CRAS contient SACER, mais aussi ROC, EROS, OR SACRE, …

Avec le T de Temple : CRATER, ROTAS, … note de FD)

VI :100

LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS

Quos legent hosce versus maturaé censunto,

Profanum vulgus et inscium ne attrectato:

Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,

Qui alter facit, is rite sacer esto.   (aliter ? his ?)

 

ERO CRAS

Rite sacer = cratere = Cratère sacré = Rite sacré du Cratère…

Sois sacré !

être = ESSE (infinitif) en latin,

impératif : esto, (sing.) et estote (plur.)

SOIS ! SOYONS ! SOYEZ !

Acrostiche initial du texte latin = QPOQ  c-à-d :  OQPOQ…

Ce qui conforte mon idée que ce texte latin est, par-dessus lemarché, un tissu de blagues pour étudiants.

Cependant, nous somme sen période de l’Avent et Marie ATTEND la venue de Jésus … L’ATTENDU…  Elle est en période de parturition (La parturition est l’action de mettre bas chez les mammifères. Elle est une des étapes de la reproduction. Elle est précédée par la gestation. L’adjectif parturiente désigne une femelle en cours de parturition. Elle est l’agnelage pour un agneau, le poulinage pour un poulain, le vêlage pour un veau.

La forme humaine de la parturition est l’accouchement.

Elle accouche de l’ Enfant divin, elle agnèle l’ AGNEAU MYSTIQUE …

Et pour la populace : L  ESTO  QPOQ

 

Donc lorsqu’on a trouvé qu’il y a un acrostiche initial “ô”  appelées  les “grandes ô” en période de l’AVENT qui attend l’ATTENDU, on regarde le “texte latin d’un autre “OEIL” et on voit subitement que le O de QPOQ donne OQPOQ… Pas mal ! et ensuite que le “Q” du texte est cet ESTO qui est “est-ce tôt ?”. Est-il trop tôt pour voir aussi que c’est un Impératif et que le texte “sacer” (ça sert) à cela aussi d’aller au “vieil langage” vers IMPERATOR dont la fin est aussi : RATOR  et “non à tort” ATOR, ce qui fait ROTA et la roue (ROTA) devient visible lorsqu’on ajoute  le O à OQPOQ…

et même LQPOQ = L (esto) QPOQ = …

et la suite avec toutes les finales de ce quatrain…

LEGIS (tu lis etc…)

 

LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS

Quos legent hosce versus maturaé censunto,

Profanum vulgus et inscium ne attrectato:

Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,

Qui alter facit, is rite sacer esto.

 

LEGIS CANTIO CONTRA

INEPTOS CRITICOS Quos legent hosce versus maturaé censunt,

o, QPOQ,

Profanum vulgus et inscium ne attrectat,

o: QPOQ,

Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunt,

o, QPOQ,

Qui aliter facit, is rite sacer est,

o. QPOQ…

dans ces conditions, le PROCUL  devient aussi significatif…

 

Chef, Roi, IMPERATOR, c-à-d portant la monde avec la Croix , comme la poutre de chez Rudy porte ce symbole aussi … Poutre portante…

ESTO EST IMPERATOR

ERO CRAS

ESTO

Grand EMPIRE que cet ESTO, puisque IMPERATIF d’ESSE

D’ESSE = d’EDESSE = Histoire du REX « EDENSIS » ?  ROI d’EDESSE … (voir Ouspenski, le roi d’Edesse et le portrait du christ)(note FD)

 

Le vendredi 20-12-2013, soir

Tiré du Magnificat :

Voici que nous sommes dans la journée de la troisième antienne des « grandes Ô » :

Parole de Dieu (1 Corinthiens 1, 7b-9)

Vous ATTENDEZ de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. C’est lui qui vous fera tenir solidement jusqu’au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils.

Ô Clef de David, ô Sceptre d’Israël,

Tu ouvres, et nul ne fermera,

Tu fermes, et nul n’ouvrira :

Arrache les captifs aux ténèbres,

Viens, Seigneur, viens nous sauver !

 

Voici donc la CLE, CLAVIS DAVID, le CHRIST…

Qui montre bien l’ouverture au sens, à la Lumière divine 

et la fermeture irrémédiable aux puissances des ténèbres…

 

Voila donc les CLES du Royaume…

Le C de clavis se trouve dans cet acrostiche en quatrième position… Une position-clé… En effet, sa position est centrale :

S                                          Sapientia, Sagesse.

A                                          Adonai, Chef de ton peuple.

R                                         Radix Jesse, Rameau de Jessé.

C                                         Clavis David, Clef de David.

O                                         Oriens splendor, Soleil levant.

R                                         Rex gentium, Roi de l’univers.

E                                          Emmanuel, Emmanuel.

 

SAR – C – ORE        ;     SARCORE et ERO CRAS ; C comme Christ

 

Cor-cordis ; le cœur

Roc : pierre

Sacer et (presque sacerdoce)…

Orare : prier

Croce ; (crux-crucis) croix…

 

Les voici toutes les sept, ces antiennes des grandes « Ô »

1)

Ô SAGESSE de la bouche du Très-Haut,    

Toi qui régis l’univers avec force et douceur,

Enseigne-nous le chemin de vérité,

Viens, Seigneur, viens nous sauver !

(Bouche : os-oris)

2)

Ô CHEF de ton peuple Israël,

Tu te révèles à Moïse dans le buisson ardent

Et tu lui donnes la Loi sur la montagne,

Délivre-nous par la vigueur de ton bras,

Viens, Seigneur, viens nous sauver !

3)

Ô RAMEAU de Jessé,

Étendard dressé à la face des nations,

Les rois sont muets devant toi

Tandis que les peuples t’appellent :

Délivre-nous, ne tarde plus,

Viens, Seigneur, viens nous sauver !

4)

Ô Clef de David, ô Sceptre d’Israël,

Tu ouvres, et nul ne fermera,

Tu fermes, et nul n’ouvrira :

Arrache les captifs aux ténèbres,

Viens, Seigneur, viens nous sauver !

5)

Ô SOLEIL levant,

Splendeur de justice et lumière éternelle,

Illumine ceux qui habitent les ténèbres

Et l’ombre de la mort,

Viens, Seigneur, viens nous sauver !

6)

Ô ROI de l’univers, ô Désiré des nations,

Pierre angulaire qui joint ensemble

L’un et l’autre mur,

Force de l’homme pétri de limon,

Viens, Seigneur, viens nous sauver !

(ancien et nouveau testaments et exotérique et esotérique ?)

7)

Ô Emmanuel,

Notre législateur et notre Roi,

Espérance et salut des nations,

Viens, Seigneur, viens nous sauver.

 

ROI et non pas IMPERATOR, ou TYRAN…

Notons dans ce qui suit les variations du mot en latin

Os = bouche, enbouchure, entrée, baiser, visage, …

 

Os  (esto) QPOQ = le baiser des Templiers   ???

 

 

OS en LATIN

Étymologie

(Nom commun 1) De l’indo-européen commun *ōus- [1] (« bouche ») qui donne le vieux slave ѹста, usta → voir usta en polonais, ústa en tchèque, le sanscrit आस्, ās. Le rhotacisme en latin explique les dérivés ora (« bord »), oro (« prier »), oraculum (« oracle »), etc. Pour des explications détaillées sur le rhotacisme en latin, voyez « r » en latin.

(Nom commun 2) De l’indo-européen commun *ost- [2] (« os ») qui donne le grec ancien ὀστέον, ostéon, le sanscrit अस्थि, ásthi, l’arménien ancien ոսկր, oskr, le persan استخوان, ostokhân, etc.

Nom commun 1

Cas Singulier Pluriel
Nominatif os ora
Vocatif os ora
Accusatif os ora
Génitif orĭs orum
Datif orī oribus
Ablatif orē oribus

ōs neutre

  1. (Anatomie) Bouche, gueule, museau, bec.
  2. Bouche, organe de la parole ; langue (organe) ; parole, langue, langage, idiome.
    • uno ore.

unanimement, d’une seule voix.

    • esse in ore omnium (vulgi)

faire parler de soi par tous, être sur toutes les lèvres.

  1. (Par métonymie) Face, visage, figure, traits.
    • in ore parentum liberos jugulat, Sen. Ben. 7, 19, 8

il égorge les enfants sous les yeux de (face à) leurs parents.

    • in ore alicujus (ante os alicui) esse.

être face à quelqu’un.

  1. Air du visage, tête : impudence, effronterie.
    • nostis os hominis, nostis audaciam, Cic. Verr. 2, 2, 20

vous connaissez l’effronterie du personnage, vous connaissez son audace.

  1. (Par analogie) Entrée, orifice, bouche, ouverture, embouchure.
  2. (Marine) Bec de navire, proue.

Synonymes

Dérivés

Nom commun 2

Cas Singulier Pluriel
Nominatif os ossa
Vocatif os ossa
Accusatif os ossa
Génitif ossis ossium
Datif ossi ossibus
Ablatif osse ossibus

ŏs neutre

  1. os, ossement.
    • ossa legere, Virgile : recueillir les restes (après incinération).

Dérivés

 

 

« Protoktistos »

 

« Protoctiste

 

Mot constitué du grec ancien πρω̃τος (prôtos) « premier » et du grec ancien κτίστὴς (ktistês) « créateur » issu de κτίζω (ktizô) « je crée » et

Nom commun

protoctistes /pʁɔ.tɔk.tist/ masculin pluriel

  1. Hérétiques origénistes qui soutenaient que les âmes avaient été créées avant les corps. » (source Wikipedia)

pour Information :

Droite Hegelienne

http://olivierabel.fr/anthropologie-philosophique/joseph-et-la-logique-hegelienne.php

extrait

« 1. Entrées : deux histoires

Dans l’université française, y compris dans nos facultés de théologie, il y a une séparation étanche entre le religieux et le philosophique. Nous sommes en effet héritiers du combat des Lumières laïques contre l’obscurantisme religieux, c’est à dire en même temps héritiers du renversement dans la Nuit romantique (supposée seule apte à nous protéger contre la froide raison des limites). Et si, comme au temps de Kant et jusque naguère, on entend par religieux le domaine subjectif de la croyance pratique, et par philosophique le domaine objectif du savoir vérifiable, ce clivage traverse encore nos prédications et nos comportements.

Les “Lumières”(*) de l'”Aufklârung”, mais aussi le piétisme, et finalement la dissociation kantienne (*) entre les deux registres, régnaient dans les gymnases allemands où Hegel (1770–1831) s’instruisit et au séminaire protestant de Tübingen où il acheva ses études de philosophie et de théologie. C’est contre cette séparation entre les “lumières” et la “nuit” qu’il s’est battu, mais de nos jours encore, trop souvent, on lit chez Hegel le philosophe et on occulte le théologien (*); cette lecture même comporte une certaine méconnaissance de son projet, et on perd ainsi un des ressorts principaux de sa pensée.

C’est sur les bancs de Tübingen que Hegel fit la rencontre de Hôlderlin et de Schelling. Si je ne me trompe pas, la promotion suivante comptait Goethe, et Novalis qui écrivit les Hymnes à la Nuit. Dans le divorce suicidaire entre le fini (l’entendement, l’Aufklârung) et l’infini (le sentiment, le Gefühl), Hegel a été pris, écartelé ; il a vu ses amis basculer dans la folie, Novalis (né en 1772) mourir en 1801, Hôlderlin fou en 1806, Kleist se suicider, Schelling s’enfermer dans un romantisme que Hegel jugeait apolitique et ahistorique. Après un long silence, il rédige soudain “La phénoménologie de l’Esprit” comme pour s’arracher à ce vertige, à ce maelstrom : tout l’effort consiste à surmonter la séparation, l’exclusion, à sortir de l’enfermement de l’objet dans l’objectif, du sujet dans le subjectif(*). Hegel montre comment le rationnel se fait réel pour que le réel devienne rationnel, comment le sujet se fait objet, l’infini se fait fini, l’absolu se fait relatif, le noumène se fait phénomène, l’esprit se fait histoire, et l’universel se fait concret : il rappelle à ses contemporains comment la parole se fait chair. C’est à travers cette “incarnation”, ce travail du “négatif”, que s’accomplit la parole et la “rédemption”(*).

Mon propos ici est de confirmer cette lecture théologique de Hegel par une sorte d’aller–retour avec un texte biblique, le “Roman de Joseph”, qui me semble avoir une affinité particulière pour le texte hegelien. Cela permettra justement d’affiner ce qu’il y a d’un peu grossier et général dans l’hypothèse de départ, car on trouve dans la Bible comme parmi les philosophies plusieurs “théo– logiques”, et leur conflit même est riche de sens. La logique hegelienne aidera à faire ressortir les lignes saillantes d’une structure argumentative qui fait du “Roman de Joseph” le prototype d’une certaine économie de l’existence et du monde. En retour le “Roman de Joseph” apparaîtra comme le modèle narratif, comme le code majeur de la rhétorique hegelienne(*).

Cette correspondance n’est pas tout à fait une coïncidence : la “théo–logique” des deux histoires répond bien au même drame d’identification ; qui suis–je, et qui sommes–nous ? Et cette auto–biographie spirituelle n’est pas seulement la phénoménologie–de–l’esprit de “Hegel”, ni le roman de “Joseph”, mais le remembrement d’une certaine communauté culturelle dispersée dans l’exil, ou dans l’occupation napoléonienne. Et ce remembrement se fait à travers une même économie rhétorique, historique, politique, et théologique… » (source wikipedia)

 

Cantique des cantiques

 

samedi 21 décembre 2013

 

Parole de Dieu

Isaïe 7, 14b-15

« Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien. »

 

« Ô Soleil levant,

Splendeur de justice et lumière éternelle,

Illumine ceux qui habitent les ténèbres

Et l’ombre de la mort,

Viens, Seigneur, viens nous sauver ! »

 

 

Lecture du Cantique des cantiques 2,8-14

 

« Voici mon bien-aimé qui vient ! il escalade les montagnes, il franchit les collines, il accourt comme la gazelle, comme le petit d’une biche. Le voici qui se tient derrière notre mur ; il regarde par la fenêtre, il guette à travers le treillage. Mon bien-aimé a parlé ; il m’a dit : « Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle. Car voici que l’hiver est passé, la saison des pluies est finie, elle s’en est allée. Dans la campagne, les fleurs apparaissent. Le temps des chansons arrive. Le roucoulement de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier forme ses premiers fruits, la vigne en fleur exhale son parfum. Lève-toi, mon amie, viens ma toute belle ! Ma colombe, blottie dans le rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est beau. »

 

Méditation du jour

Heureuse, celle qui a cru !

C’est le partage de la Vierge en ce saint temps que le silence ; c’est sa voie, c’est sa vie. Son état intérieur et extérieur est un état de silence, qui adore la Parole éternelle, qu’elle voit devant ses yeux, en son sein et entre ses bras, muette et sans parole.

Ce silence de la Vierge n’est pas un silence de bégaiement et d’impuissance, c’est un silence plus éloquent dans les louanges de Jésus, que l’éloquence même. C’est un effet puissant et divin dans l’ordre de la grâce, c’est-à-dire c’est un silence opéré par le silence de Jésus, qui imprime ce divin effet en sa mère, qui la tire à lui dans son propre silence, et qui absorbe en sa divinité abaissée toute parole et toute pensée de sa créature.

Adorons ce silence, imitons ce silence et, comme Marie est tirée et ravie dans le silence de Jésus Enfant, allons et adhérons à Marie et lui demandons qu’elle nous y tire avec elle. Car qui ne doit beaucoup plus désirer de demeurer en silence que de parler, voyant Jésus et Marie, le Fils unique de Dieu et sa mère, en silence ? Outre que le silence est la principale louange et le plus grand hommage que nous puissions rendre à Dieu, dont l’immense grandeur nous ravit à nous-mêmes et nous ôte toute parole. »

Guillaume Gibieuf

In « Magnificat »  Décembre 2013-n° 253

 

Voilà qui termine ces premiers compléments…

 

Compléments (2)

  1. Gnose ismaélienne et Templiers
  2. Nous retrouvons exactement la même dénomination choisie par une école mystique au XIVe siècle en Occident : les Gottesfreunde. D’autre part, les textes ismaéliens font couramment usage du mot Dîn, « religion », en un sens absolu et qui n’est pas sans rappeler l’usage, dans l’ancienne France, du terme « la Religion » employé comme tel pour désigner l’Ordre souverain de Saint-Jean de Jérusalem (dit Ordre de Malte). Aussi bien, entendu en son sens précis, le terme « Amis de Dieu » se rapporte à la fraternité ismaélienne comme fondée sur une fotowwat, un pacte de compagnonnage qui en détermine l’organisation à la façon d’un Ordre de chevalerie, et ce n’est pas sans raison que la question a maintes fois été posée, sans recevoir de solution décisive, des rapports possibles (et lesquels ?) entre da’wat ismaélienne et chevaliers du Temple. (p.108)

 

 

Soit le sous titre de « l’homme et son ange » cité ci-dessus : Initiation et chevalerie spirituelle) et concerne le Saint Graal…