Alphabet caché ? Le “O” de Phil”O” ! (10)
CENTURIE IV
XXXI.
La Lune au plain de nuict sur le haut mont,
Le nouueau sophe d’vn seul cerueau la veu:
Par ses disciples estre immortel semond,
Yeux au mydi, en seins mains corps au feu.
Notre alphabet caché avec la lettre « O »…
Nous conduit à :
Le nouueau sophe d’vn seul cerueau la veu:
Sans l’ « O » du nouveau sophe,
Nous ne comprenons rien du tout…
Avec cet « O », nous avons un Fil conducteur pour « Sophe »…
Nouv eau sophe = nouv O sophe
Le sophe sans Philo
Sans phil de l’O
Sans fil de l’eau
(le fil de l’eau sera important ultérieurement…)
Reste fil de terre, fil d’air, fil de feu…
Fil de fer (cotte de maille)
Fil d’Ariane ;
fil du Phil (sans ippe) : Philippe…
Mais :
« La Lune au plain de nuict sur le haut mont,
Le nouueau sophe d’vn seul cerueau la veu:
Par ses disciples estre immortel semond,
Yeux au mydi, en seins mains corps au feu. »
De nuict à la pleine Lune,
Estre immortel ce mont (de Vénus)
Yeux au midi, seins en mains, corps au feu…
Extase charnelle ?
Mais ne nous laissons pas dérouter…
Car en quatrain IV, 32, nous allons trouver ce fil de phil…
Voici…
XXXII.
Es lieux & temps chair ou poisson donra lieu,
La loy commune sera faicte au contraire:
Vieux tiendra fort puis osté du milieu,
Le Panta chiona philon mis fort arriere.
Voici le premier filon : « Philon » fil long de l’O, le long du fil de l’eau…
Le Phil O Sophe
Le « nouveau sophe »
Philon le juif
Ou
Philon d’alexandrie,…
Fil long, le juif
« Par ses disciples estre immortel semond, »
Tant que nous sommes avec les philosophes,
nous voyons aussi que :
Les disciples sans Pline sont sans discipline…
Et Pline l’ancien est un autre philosophe…
« Vieux tiendra fort puis osté du milieu, »
Vieux, donc l’Ancien…
Qui nous rappelle que dans l’autre quatrain, nous avons :
Le « nouveau sophe »
Vieux et nouveau dialoguent d’un quatrain à l’autre, …
« Es lieux & temps chair ou poisson donra lieu,
La loy commune sera faicte au contraire:
Vieux tiendra fort puis osté du milieu,
Le Panta chiona philon mis fort arriere. »
Et si nous acceptons une contrepèterie, cela donne :
Pline l’Ancien, Vieux tiendra fort puis Osté du milieu
Le Panta lon du sophe Philon
Puis mis fort arrière…
Le Panta long mis fort arrière, chion (a), phil…
à phil (sans) ippe…
à Philippe,
à Philippe le Bel…
Of course…
(nous le retrouverons plus tard dans un autre quatrain…)
Cherchons :
Le Panta chiona :
Fils d’EOS, (l’AURORE), BOREE , le vent du NORD, a une fille :
CHIONé : la neige.
(Voir plus tard quatrain : les SCALDES HYPERBOREENS)
et PANTA :
« TA PANTA REI »
« TOUT COULE, TOUT PASSE… »
d’Héraclite d’Ephèse
synthétise le mouvement perpétuel, (voir tourbillon)…
Nous sommes toujours en Philosophie…
« TA PANTA REI »
« tout coule, tout passe d’Ephèse… »
Pantalon mis fort arrière, tout coule, tout passe, Héraclite, des fesses…
« La Lune au plain de nuict sur le haut mont, »
L’extase, puis,
la « turista, quoi ! »
On peut aimer la philo et les blagues d’étudiant, non ?
Pas vrai, Yvo ?
sérieusement…
Mais ce mouvement Héraclitéen s’oppose classiquement
au PARADIGME de PARMENIDE d’ELEE,
Mouvement contre Immobilité…
PARMENIDE d’ELEE,
l’ailé…
CHIONé…
Chioné est la fille de Borée : Le vent du nord, l’ailé, soit, …
“Dans la mythologie grecque, Chioné est la fille de Dédalion et par conséquent, la petite fille d’Éosphoros.” (Wikipédia)
A noter que Dédalion est l’un des trois fils de Lucifer ;
qui envoie dans le Dédale du monde, mouvement inverse de la contemplation…
“Chioné met au monde deux jumeaux : l’un, Philammon, est le fils d’Apollon tandis que l’autre, Autolycos, est celui d’Hermès. Fière d’avoir été l’amante de deux dieux, Chioné ose comparer sa beauté à celle d’Artémis qui, révoltée par tant d’audace perce l’insolente de ses flêches.”(wikipédia)
Voici PHIL en AMMON … Philammon , fils d’Apollon…
Autre source :
“Dans la mythologie grecque, Chioné est la fille de Borée et d’Orithye.
Elle est la déesse de la neige.
Un jour, Chioné s’unit à Poséidon et donne le jour à Eumolpos. Mais elle jette son fils à la mer pour éviter la colère de son père. Le dieu des mers recueille son fils et le confie à Benthésicymé, une des filles d’Amphitrite. ” (Source : Wikipédia)
Voici d’autres phil long :
- “Philon de Mégare, philosophe, logicien (seconde moitié du IVe siècle av. J.-C.).
- Philon d’Athènes, ingénieur militaire grec (IVe/IIIe siècle av. J.-C.).
- Philon de Byzance, écrivain technique grec (fin du IIIe siècle av. J.-C.).
- Philon de Larissa, philosophe de la Nouvelle Académie (v. 159–83 av. J.-C.).
- Philon d’Alexandrie, philosophe juif hellénisé (v. 12 av. J.-C.–54 ap. J.-C.).
- Pseudo-Philon, philosophe juif, auteur du Liber Antiquitatum Biblicarum (Ier siècle).
- Philon de Byblos, Herennius, historien grec, 64–141.
- Philon de Gadare, Gaditanus, géomètre grec, contemporain d’Apollonius de Perga.
Diogène Laërce mentionne un Philon, disciple présumé de Pyrrhon (Diogène Laërce, IX. 67, 69).”
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Voyons :
Philon d’Alexandrie
“Philosophe occidental
Antiquité
Données clés |
|
École/tradition |
Platonisme, philosophie judéo-alexandrine |
Principaux intérêts |
Métaphysique, théologie, épistémologie, cosmologie, éthique |
Idées remarquables |
doctrine du Logos, allégorisme |
Œuvres principales |
Commentaire allégorique de la Bible |
Influencé par |
Platon, Médio-platonisme, Néopythagorisme, Stoïcisme |
A influencé |
Christianisme ancien, Pères de l’Église, Néoplatonisme |
Philon d’Alexandrie (vers 12 a.C. – vers 54 d.C.) est un philosophe juif hellénisé né à Alexandrie. Les rares détails biographiques le concernant se trouvent dans ses propres œuvres, en particulier Legatio ad Caium ou Légation à Caius (Ambassade chez Caligula) et chez Flavius Josèphe (Antiquités xviii. 8, § 1 ; xix. 5, § 1 ; xx. 5, § 2). Le seul événement dont la date est sûre est d’ailleurs cette participation à l’ambassade que les Juifs d’Alexandrie envoyèrent à l’Empereur Caligula en l’an 40 pour demander sa protection à la suite des émeutes antijuives, dont ils avaient été victimes de la part des Grecs. Son âge à cette époque, de 50 à 70 ans, est incertain. Eusèbe de Césarée le cite abondamment dans son Histoire ecclésiastique sections XVIII et XIX dans laquelle il décrit la vie des thérapeutes d’Alexandrie.
Présentation
Il symbolise le judaïsme d’Alexandrie, étape vers le christianisme, dans la mesure où celui-ci est à la fois issu du judaïsme et de l’hellénisme. Pour les chrétiens, Philon est juif et rabbin. Mais pour les juifs orthodoxes qui représentent une minorité, lui et sa communauté d’Alexandrie sont les prototypes des « juifs assimilés ». Comme pour d’autres transfuges ultérieurs, Flavius Josèphe, Spinoza ou Freud, sa culture biblique, son attachement au peuple juif alimentent sa pensée universaliste. Il est convaincu que le monothéisme de Moïse est universel et veut en convaincre ses lecteurs grecs. Confronter Philon et Aristote n’est pas un exercice aisé et peut conduire à commettre anachronismes ou erreurs d’interprétation. Les traités de Philon écrits il y a plus de deux mille ans, s’inscrivent dans la filiation de la morale platonicienne, il puise également ses sources dans l’approche éthique d’Aristote, exposée notamment dans l’Éthique à Nicomaque, et surtout celle des stoïciens.
CENTURIE III
LXVII.
Vne nouuelle secte de Philosophes,
Mesprisant mort, or, honneurs & richesses :
Des monts Germanins ne seront limitrophes,
A les ensuyure auront appuy & presses.
Vne nouuelle secte de Philosophes,
Mesprisant mort, or, honneurs & richesses:
les Stoïciens ???
ou les Templiers…
“Philon apporte un enseignement moral qui trouve son inspiration dans la méthode allégorique, en expliquant la Torah comme les Grecs, et notamment les stoïciens, expliquaient les récits homériques. Philon a été inspiré par certains principes aristotéliciens, la tradition des stoïciens et une tradition gréco-égyptienne propre à Alexandrie. Ici s’arrête la proximité des approches de Philon et d’Aristote. Aristote ne conçoit le courage que militaire, alors que Philon défend le courage politique vis-à-vis du peuple. Le contexte politique du temps de Philon, un État client sous la domination d’un gouverneur romain, y est très différent du temps de la grandeur de la monarchie macédonienne et de l’éclipse de la démocratie athénienne qu’a connue Aristote. Pour autant, la réflexion sur la vertu politique revêt quelques similitudes. Connaissant parfaitement les systèmes philosophiques grecs, Philon est à ce point influencé par Platon qu’il en épouse même le style, avec toutefois les hellénismes des Juifs d’Alexandrie. On cite souvent ce jeu de mots d’un contemporain : « Philon platonise, Platon philonise ». Ses textes sont intéressants pour l’étude de la philosophie néo-platonicienne, mais surtout pour sa lecture de la Bible, qu’il lisait dans la traduction des Septante. Il fait notamment des personnages bibliques des allégories. Il est bien possible qu’il ignorât l’hébreu, mais la question est controversée.
Système philosophique et religieux
Son système philosophique se résume en trois thèses bibliques :
- La transcendance de Dieu, et l’inconnaissabilité de Dieu. L’homme ne peut saisir l’essence de Dieu ni par le sens ni par l’intelligence. Philon pose ici une limite nette au pouvoir de la philosophie et de la théologie. Philon a créé la théologie négative : dans le De somniis I.67, il décrit Dieu comme indicible (arrêtos) et comme incompréhensible (akatalêptos). On retrouvera cette thèse de l’inconnaissabilité de Dieu chez les Cappadociens (Basile de Césarée, Jean Chrysostome).” (Wikipédia)
(Souvenons-nous : Marguerite Porète et le RESTE de l’ESTRE DIVIN … l’inconnaissabilité de Dieu…)
- “La vacuité de l’homme. La terre n’appartient pas à l’homme. Le dialogue entre Dieu et l’homme que présuppose la Loi révélée est opaque et sourd, comme celui du maître et de l’esclave. De plus, renversant la célèbre maxime de Socrate, Philon affirme que l’homme ne se connaît même pas lui-même.
- La médiation prophétique entre Dieu et l’homme.
Le Cosmos et l’homme ont capté quelque chose de divin, qui permet à ce dernier de s’y refléter.” (wikipédia)
(Souvenons-nous : Marguerite Porète qui a écrit « le Mirouër des âmes simples et anéanties … »)
“C’est pourquoi ils sont tous deux des images de Dieu.
Dieu se porte vers ce qui n’est pas lui par le principe d’Amour, c’est un don. Le mécanisme de cette transmission repose sur la théorie confuse (et relativement accessoire dans la pensée de Philon, mais qui aura un grand succès) des Puissances, des Anges, et surtout du logos.
4 Les Puissances divines
Les Puissances divines sont les attributs de Dieu, le Logos est sa Sagesse même, son pouvoir créateur. Les Anges sont des émanations de Dieu, des hypostases dénommées « Fils de Dieu », « Ancien des Anges », etc. Il y a ensuite des archétypes de la Création, sortes de Verbes-idées, lieux et images de tout ordre créé. Enfin, l’esprit humain, l’âme et l’intelligence, sont eux-mêmes logos et susceptibles de s’ouvrir aux autres puissances dont l’enchevêtrement, la hiérarchie, l’harmonie forment la structure du monde.
Cette théorie est une sorte de synthèse autour des termes employés par la Bible grecque pour parler de Dieu, de la création et de la prophétie. Alliant la terminologie de la Bible à la mystique de Platon et au mystérisme de l’Orient, elle inspira (étant bien déformée au passage) la gnose, la philosophie de Plotin…
5 Disciples et successeurs
Selon Claude Tresmontant, Philon d’Alexandrie aurait influencé les premières communautés chrétiennes.
Selon Ceslas Spicq, OP, l’auteur de l’épître aux Hébreux, selon lui Apollos originaire d’Alexandrie, serait un disciple de Philon converti au christianisme[1].
D’après la théologienne anglaise Foster, Philon aurait décrit les rois mages comme étant des scientifiques ou astrologues perses dont une des fonctions était de prédire la mort et la naissance de rois. (Source Wikipédia)
Nous reviendrons à Philon…
Ensuite, nous avons le quatrain qui vient conforter ce Philon :
CENTURIE X
VII.
Le grand conflit qu’on appreste à Nancy,
L’Aemathien dira tout ie soubmets,
L’Isle Britanne par vin sel en solcy:
Hem, mi. deux Phi. long temps ne tiêdra Mets.
Voici un deuxième fil long divisé en deux par un point :
Phi. long
dans une autre centurie, la dixième, cette fois:
Hem, mi. deux Phi. long temps ne tiêdra Mets.
Autrement dit, Yvo de Lessinis nous signale que :
J’ ai mis deux Philons, temps ne tiêdra Mets.
J’ai mis, renforcé par METS en fin de vers : je Mets, …
Phi sans losophe cette fois…
Deux fils longs…
Y aurait-il des fils longs qui relient les quatrains entre eux ???
Je le crois.
De plus, nous verrons ce dernier quatrain plus tard, pour autre chose …
(à suivre…)
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