Quatrain II,6 Perceval dans les Centuries (9)

Posted by on Jan 29, 2013 in Yves de Lessines | Comments Off on Quatrain II,6 Perceval dans les Centuries (9)

Perceval dans « les Centuries »

Centuries II

 VI.

Aupres des portes & dedans deux citez
Seront deux fleaux, & onc n’apperceut vn tel,
Faim, dedans peste, de fer hors gens boutez,
Crier secours au grand Dieu immortel.

Dans ce quatrain-ci, d’abord, nous pouvons voir Yvo auprès des portes,

Yvo des Prays est au Prays, Auprès des portes (texto)…

 Et puis :

« Ainsi, si on joue avec les si, les scies et les six , les cités, et les T, … »

On trouve deux citéz sciées en deux, …

T scié en deux verticalement, donne une « potence » tournée à gauche et une  « potence » tournée à droite.

Soit : deux fléaux orientés

Deux demi T orien Tés, l’un vers l’Orient, l’autre vers l’Occident, …

Comme les empliers

Deux scie T

=

Seront deux fleaux

& onc n’apperceut vn tel,

Un tel qui ?

un tel

HEROS :

Jamais on n’apercut un tel héros comme :

PERCEVAL

Onc n’a PERCE  ut… un tel,

Or :

Le voici, sortant de cette enluminure

Avec deux Fléaux, deux T sciés comme blason…

Centurie II

 VI.

Aupres des portes & dedans deux citez
Seront deux fleaux, & onc n’apperceut vn tel,
Faim, dedans peste, de fer hors gens boutez,
Crier secours au grand Dieu immortel.

Auprès = « des prays » est près des portes

Et dedans deux scie T (et ouvre ces portes esotériques)…

Deux scie T   = deux fléaux

Quel blason !!!

Le signal est d’importance, car il est représenté quatre fois sur cette petite enluminure…

Une fois sur le  destrier, une fois sur l’écu, une fois sur l’étendard, et une dernière fois, comme ornement du casque.

Il fait penser au daim, au cerf ou à l’élan ;

 

 (“Graal et Alchimie”, P-G Sansonetti, coll. Île verte, Berg international)

La croix templière peut dès lors s’ouvrir en quatre par les axes cardinaux.

 Alors s’ouvrent les bras de cette croix spéciale  comme pour le blason de Perceval

Ce qui donne quatre paires de 7 séparés…

S’ouvrent quatre chemins vers un Centre

Et alors s’ouvre le centre de la croix.

Par quatre chemins.

Ce centre c’est l’ « axis mundi »

(voir l’historien des religions Mircéa Eliade à ce sujet)

Un lieu et un temps sacré, un axe sacré,

Celui des chamans,

Qui permet d’atteindre d’autres niveaux de conscience, …

(Echelle de Jacob)

Chamans ornés de bois de cerfs…

Nous sommes bien :

Aupres des portes & dedans

 

« Aupres des portes & dedans deux citez
Seront deux fleaux, & onc n’apperceut vn tel,
Faim, dedans peste, de fer hors gens boutez,
Crier secours au grand Dieu immortel. »

Sur le haut de l’enluminure nous apercevons

HER WOLFRAM VON ESCHENBACH

Il s’agirait donc de son blason.

Lorsqu’on lit la suite ci-dessous,

Nous comprenons mieux le sens de cette ouverture du Centre

Mircéa Eliade, célèbre historien des religions, cite ce Centre comme :

Transcendance du Centre.

Et d’autre part, cela nous fait penser au cerf, au daim, à l’élan, symbole du fugace, fugitif, (atalante fugitive) c-à-d aussi le Mercure philosophal, …

(voir :” GRAAL et Alchimie”, Sansonnetti, coll. île verte, Berg International).

« Dans son Parzival, Wolfram exprime le dédain pour la version inachevée de Chrétien de Troyes, et déclare que sa source était un poète appelé Kyot qui vivait en Provence….

…Sa version de la quête du Graal,Parzival, puis son Titurel donnent au mythe une sonorité ésotérique beaucoup plus prononcée que chez Chrétien de Troyes : le Graal est gardé par des Templiers, et il est réservé à quelques « élus » de s’en approcher, élus liés par… une lignée commune.

 

Wolfram von Eschenbach (né autour de 1170 dans le village de Eschenbach en Bavière – mort autour de 1220) était un chevalier et un poète allemand du Moyen Âge. Il est considéré comme l’un des plus grands poètes épiques de son temps. Comme Minnesinger, l’équivalent germanique des “troubabours”, il a également écrit de la poésie lyrique.

On ne connaît pas grand-chose de la vie de Wolfram, sinon ce qu’on peut déduire de ses œuvres. Ce qu’on peut conclure en considérant son nom est qu’il est né à Eschenbach (maintenant appelé Wolframs-Eschenbach) en Bavière, près d’Ansbach. De plus, on sait qu’il a suivi un certain nombre de cours dans sa vie.

Aujourd’hui, Wolfram est avant tout connu pour son Parzival, qu’on considère parfois comme la plus grande de toutes les épopées allemandes de ce temps.

Basé sur Perceval deChrétien de Troyes, c’est le premier travail en allemand dont le sujet est le Saint-Graal.

Dans son Parzival, Wolfram exprime le dédain pour la version inachevée de Chrétien de Troyes, et déclare que sa source était un poète appelé Kyot qui vivait en Provence. Quelques spécialistes croient que Wolfram a fait allusion à Guiot de Provins. Cependant, aucun des derniers travaux sur sa vie ne se relie aux thèmes de Perceval. Toutefois, d’autres croient que Kyot était simplement un dispositif littéraire inventé par Wolfram pour expliquer ses déviations de la version de Chrétien de Troyes. Sa version de la quête du Graal,Parzival, puis son Titurel donnent au mythe une sonorité ésotérique beaucoup plus prononcée que chez Chrétien de Troyes : le Graal est gardé par des Templiers,

et il est réservé à quelques « élus » de s’en approcher, élus liés par… une lignée commune. De nombreuses sociétés secrètes du xixe siècle s’inspirèrent ou furent influencées par cette idée.

Le Parzival de Wolfram était la source principale de Richard Wagner lorsqu’il a conçu le livret de son opéra, Parsifal. Par ailleurs, Parzifal est le père de Lohengrin, autre opéra wagnérien. Wolfram lui-même apparaît comme personnage dans Tannhäuser, un autre opéra de Wagner. » (Source wikipedia)

 

« De sang Troyen naistra coeur, Germanique »

(de sang) Chretien de  Troyes

(naistra)

Cœur germanique

=

Von Eschenbach

Kiot Guiot de Provins (Provence)

 (à chercher et)

(à suivre)