Alphabet caché ? Le N : un ennemi …(8)
Le N : un ennemi…
Reprenons le quatrain : I.13
I.
XIII.
Les exilez par ire, haine intestine, (1)
Feront au Roy grand coniuration: (2)
Secret mettront ennemis par la mine, (3)
Et ses vieux siens contre eux sedition. (4)
Les exilez par ire, haine intestine, (1)
Pas rire, par rire, …
Voilà notre premier N de l’ « alphabet caché »
Phonétiquement : N = HAINE !
Secret mettront ennemis par la mine, (3)
Et notre deuxième et troisième « N caché »…
N = Enne
Yvo veut dire que dans ennemis sont mis deux N.
Effectivement : e « NN » emis
Deux N y sont mis.
Et émis…
dans ennemis…
Où y a-t-il encore un N ?
Secret mettront ennemis par la mine, (3)
Comme dit Rudy Cambier,
La mine devient le MINNE.
C’est-à-dire « l’amour, tendresse » en néerlandais…
Le mot devient masculin…
Et prend deux NN.
De plus, c’est une petite rivière qui maintenant s’appelle le « Tordoir »
Et qui passe à Wodecq…
De plus
haine … mis deux fois par le « Minne », l’Amour
fait référence à la « Haine » qui donne son nom au « Hainaut »
Mais, la « Haine » mis dans l’ « Amour » d’Yvain, amour divin,
C’est bien une référence à la « Génèse » et à la chute adamique ;
Et allusion au « Paradis perdu »,
Les conséquences sont (meurtre d’Abel par Caïn, etc.) :
« Le sang et les tueries » commencent.
Autrement dit, commencent :
« Les Centuries »…
Confortant cela dans le quatrain X, 1
CENTURIE X
I.
A L’ennemy, l’ennemy foy promise
Ne se tiendra, les captifs retenus:
Prins preme mort, & le reste en chemise.
Damné le reste pour estre soustenus.
A L’ennemy, l’ennemy foy promise
Au lieu de
A la N, haine mise, l’Haine mise, foy promise
A l’N mis, l’N mis (2 NN à la Mine) = le MINNE
A l’AMOUR, Foy promise…
A la N, haine mise, l’Haine mise, foy promise
devient
A l’ ami, l’aimé, l’Amour, foy promise.
Ennemis = anagramme : minne (se)
Cet anagramme vient conforter le tout…
Ce « Se Minne » mis par la mine .
Et ses vieux siens contre eux sedition. (4)
Ennemis est également anagramme de MIENNES
Ou de TIENNES ou … de SIENNES
Les tiennes, les siennes
L’Etienne, lessi(e)nnes
On pourrait donc passer phonétiquement
de « l’ennemis » à LESSINES
et avec deux nn mis (comme dans « Minne »)
à … l’ « AMI » de Lessines…
c’est Yvo de LESSINES qui l’a mis…
l’ami !
Cela nous rapproche (de près-des prays) au célèbre écrit mystique de cette époque :
« Le livre de l’Ami et de l’Aimé » de Raymond Lulle,
Petite réflexion avant de clore ce petit fichier : le mot ennemis lui-même est « ennemis » de la compréhension avec ses deux « nn » mis en lui-même…
« Ennemis » garde les « nn » mis en lui-même, égoïstement…
C’est donc bien un mot ennemi…
“Secret mettront ennemis par la mine,” (3)
qui a mis ce secret dans la mine de son égoïsme…
(à suivre)
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