Les Grandes “Ô” et le quatrain 6.100 “Texte latin” (26)

Posted by on Jan 2, 2014 in Yves de Lessines | Comments Off on Les Grandes “Ô” et le quatrain 6.100 “Texte latin” (26)

 

VOICI LES GRANDES “Ô” QUI REGISSENT L’AVENT ET LE QUATRAIN 6.100 TEXTE LATIN…

Pour comprendre ce texte, il faut se souvenir du travail (23) de ce travail…

Les Grandes Antiennes “Ô”

Commentaires pour chaque jour :

  17 décembre18 décembre19 décembre20 décembre –   21 décembre22 décembre23 décembre

Introduction

Venant du grec αντιφωνη, le mot « antienne » signifie chant   alternatif. Les grandes antiennes « Ô », en latin antiphonae   majores , en anglais   Great O antiphons et parfois « anthems », appelées aussi Antiennes   de Magnificat parce qu’elles sont chantées avant et après le Magnificat   aux Vêpres   dans la semaine précédant Noël. On les appelle   ainsi car   elles commencent par « Ô ». On les nommait familièrement :   « Grandes Ô », « Antiennes Ô » ou juste « Ô, de   Noël ». Elles s’adressent au Christ qui va naître, et comme toutes les   antiennes   anciennes, contiennent de nombreuses références   bibliques et allusions au Nouveau et Ancien   Testament. En grégorien, elles sont toutes dans le même mode, le deuxième mode.   Attente de Dieu, elles se terminent 24 décembre avec la   fête de Noël   célébrant la naissance de Jésus-Christ. Elles associent   l’invocation du Messie (« Ô … ») avec la prière pour sa venue   (introduite par : veni,   « viens ») et s’appuient sur   les textes de l’Ancien Testament   (notamment sur le livre d’Isaïe). Chaque antienne reprend une prophétie d’Isaïe   et chacune est un titre du Messie   attendu.

Le     texte des antiennes « Ô » du 17 au 24 décembre

17 Ô Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti,     attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni     ad docendum nos viam prudentiæ. Ô Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses     d’un pôle à l’autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseigner le chemin de la prudence.
18 Ô Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in     igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad     redimendum nos in bracchio extento. Ô Adonaï, guide du peuple     d’Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le     feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont     Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.
19 Ô Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum,     quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare. Ô Fils de la race de Jessé, signe dresse devant les peuples, vous     devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples     appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !
20 Ô Clavis David, et sceptrum domus Israel ;     qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et     educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis. Ô Clef de la cité de David, sceptre du royaume d’Israël, vous ouvrez,     et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut     ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les     ténèbres et la nuit de la mort.
21 Ô Oriens, splendor lucis æternæ, et sol     iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis. Ô Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez,     illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.
22 Ô Rex gentium, et desideratus earum, lapisque     angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de     limo formasti. Ô Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les     peuples opposés, venez sauver l’homme que vous avez façonné d’argile.
23 Ô Emmanuel, Rex et legifer noster,     exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos,     Domine, Deus noster. Ô Emmanuel, notre roi et     législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous     sauver, Seigneur notre Dieu !

Commentaires sur les grandes   Antiennes « Ô »   par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

L’Église ouvre aujourd’hui la série septénaire des jours qui précèdent   la Vigile de Noël, et qui sont célèbres dans la Liturgie sous le nom de   Féries majeures. L’Office ordinaire de l’Avent prend plus de solennité ;   les Antiennes des Psaumes, à Laudes et aux Heures du jour, sont propres au   temps et ont un rapport direct avec le grand Avènement. Tous les jours, à   Vêpres, on chante une Antienne solennelle qui est un cri vers le Messie, et   dans laquelle on lui donne chaque jour quelqu’un des titres qui lui sont   attribués dans l’Écriture.

Le nombre de ces Antiennes, qu’on appelle vulgairement les O de   l’Avent, parce qu’elles commencent toutes par celte exclamation, est de sept   dans l’Église romaine, une pour chacune des sept Féries majeures, et elles   s’adressent toutes à Jésus-Christ. D’autres Églises, au moyen âge, en   ajoutèrent deux autres : une à la Sainte Vierge, O Virgo   Virginum ! et une à l’Ange Gabriel, O Gabriel ! ou   encore à saint Thomas, dont la fête tombe dans le cours des Fériés majeures.   Cette dernière commence ainsi : O Thomas Didyme [4] !

Il y eut même des Églises qui portèrent jusqu’à douze le nombre des   grandes Antiennes, en ajoutant aux neuf dont nous venons de parler, trois   autres, savoir : une au Christ, O Rex pacifice ! une seconde   à la Sainte Vierge, O mundi Domina ! et enfin une dernière en   manière d’apostrophe à Jérusalem, O Hierusalem !

L’instant choisi pour faire entendre ce sublime appel à la charité du   Fils de Dieu, est l’heure des Vêpres, parce que c’est sur le Soir du monde, vergente mundi vespere,   que le Messie est venu. On les chante à Magnificat, pour marquer que le   Sauveur que nous attendons nous viendra par Marie. On les chante deux fois,   avant et après le Cantique, comme dans les fêtes Doubles, en signe de plus   grande solennité ; et même l’usage antique de plusieurs Églises était de   les chanter trois fois, savoir : avant le Cantique lui-même, avant   Gloria Patri, et après Sicut erat. Enfin, ces admirables Antiennes, qui   contiennent toute la moelle de la Liturgie de l’Avent, sont ornées d’un chant   plein de gravité et de mélodie ; et les diverses Églises ont retenu   l’usage de les accompagner d’une pompe toute particulière, dont les   démonstrations toujours expressives varient suivant les lieux. Entrons dans   l’esprit de l’Église et recueillons-nous, afin de nous unir, dans toute la   plénitude de notre cœur, à la sainte Église, lorsqu’elle fait entendre à son   Époux ces dernières et tendres invitations, auxquelles il se rend enfin.

Commentaires pour chaque jour :

  17 décembre18 décembre19 décembre20 décembre –   21 décembre22 décembre23 décembre

 

(références à placer…)

 

PAROLE de DIEU

2 PIERRE 3, 8-9

Frères bien-aimés, il y a une chose que vous ne devez pas oublier : pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour. Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse, comme le pensent certaines personnes ; c’est pour vous qu’il patiente : car il n’accepte pas d’en laisser quelques-uns se perdre.

 

Ô Emmanuel,

Notre législateur et notre Roi,

Espérance et salut des nations,

Viens, Seigneur, viens nous sauver.

 

(antienne du Cantique de Marie ; du lundi 23-12-2013)

Mais voici plutôt un extrait du Psaume 81 qui précède dans la liturgie de ce même jour 23 …

PSAUME 81              Invectives aux juges iniques

 

« Dans l’assemblée divine, Dieu préside ;

Entouré des dieux, il juge.

« Combien de temps jugerez-vous sans justice,

Soutiendrez-vous la cause des impies ?

« Rendez justice au faible, à l’ORPHELIN ;

Faites droit à l’indigent, au malheureux… »

 

Voilà en majuscule au « Q » du vers,

L’ORPHELIN, l’OR PHELIN ou l’OR SELIN ???

En tout cas, si pas orphelin du père et de la mère,

Orphelin de son frère, Caïn ???

Rendre justice à Caïn ? (peut-être besson ?)

Ou rendre justice à l’orphelin des jumeaux, des bessons…

Ici, nous aurions affaire au VOPISQUE, donc CAÏN … ???

Ou alors dans tous ces quatrains deux fois bessons souvent croisés, les rimes, n’y en a-t-il pas UNE ?

QUI EST SEULE, ORPHELINE ?

FORT SEULINE, PHOR SELIN

 

Chercher ce quatrain n’est pas difficile,

Car c’est un QUINTIN… (st Quentin)

Et c’est

Le texte LATIN

6.100

6:100

LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS

Quos legent hosce versus maturaé censunto,

Profanum vulgus et inscium ne attrectato:

Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,

Qui alter facit, is rite sacer esto.

 

ET le VOPISQUE, c’est ce premier vers « solitaire »…

 

« LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS »

 

Celui qui est le seul en chair et en OS parmi les quatre autres en O

Et qui m’avait donné, souvenez-vous…

Non pas ineptos criticos, mais

La « crypte aux os ineptes, ineptitos-il n’est petit -os» dans un langage crypté, veut dire Yvo…

 

Et le vers suivant du Psaume :

« Rendez justice au faible, à l’ORPHELIN ;

Faites droit à l’indigent, au malheureux… »

C’est vrai qu’il est malheureux ce ch’ti quatrain orphelin…

Indigent, malheureux…

Le pôvre petiot…

Alors, la suite du Psaume 81 :

« Libérez le faible et le pauvre,

Arrachez-le aux mains des impies. »

Arrachons ce pauvre vers en OS

Aux vers impies en o…

6:100

LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS

Quos legent hosce versus maturaé censunto,

Profanum vulgus et inscium ne attrectato:

Omnesq; Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,

Qui alter facit, is rite sacer esto.

 

C’est vrai que ces vers en O…

Sont « profanum, inscium, astrologi, blenni, barbari «

Surtout les deux « centraux »…

 

Restent :

LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS

Quos legent hosce versus maturaé censunto,

Qui alter facit, is rite sacer esto.

??????

Suite du Psaume 81…

« Mais non, sans savoir, sans comprendre,

Ils vont au milieu des ténèbres :

Les fondements de la terre en sont ébranlés. »

Hélà !

Il faut savoir être éclairés avant de « foncer dans les ténèbres »…

Sinon,

Les fondements de la terre en sont ébranlés. »

Un conseil, quoi !!!

Mais Rudy l’Erudit le sait…

 

Voilà pour ce matinal message qui me paraît important…

Complément par mail reçu…

Et donnés …

 

«  Les fondements de la terre en sont ébranlés. »

Quand est-ce que l’on creuse ? 😉

Vous comprenez maintenant pourquoi il est :

IMPERATOR, le VOPISQUE !!!

IMPAIR  A TORT…

 

ha ha ha …

 

 

Qu’avait-il enfanté pour être ’un père à tort’?  😉

« Ce que l’un perd à tort, l’autre le gagne à raison ! »   ;-))

 

Bien cordialement.
Pierre P.

 

Merci Pierre,

 

Parce que

PAX VOBISCUM …

repons

 

ET CUM SPIRITU TUUM…

 

VOBISCUM = VO PIS QUE…

 

Avec ton esprit…

 

 

La formule exacte et complète est,  je crois…

 

– DOMINUS VOBISCUM …

 

repons bref,

 

– ET CUM SPIRITU TUO…

 

 

cum + ablatif

 

spiritus – spiritus, m.      abl. = spiritu donc, tuo  et pas tuus…

Souffle, air agité, vent, exhalaison, parfum(fleur),tout d’une haleine, le dernier soupir,  esprit, âme, vie, inspiration (poétique ou prophétique) sentiments, magnanimité, courage, colère, orgueil (spiritus aferre = donner de l’orgueil)…

 

CUM  = avec et -QUE en final est une conjonction de coordination : et , donc : cum …

 

Ecriture DM trouvée : sans l’aide des “Ô” = D.Ô.M.    DOM YVO DE LESSINIS… Abbé… sans O = D.M.

 

le Dôme…  de la quintine, de la sixtine, de la septime, de l’OCTAVE ?…

 

Bref il est plus tout seul le VOPISQUE…

 

pisqu’il est avec

 

DOMINUS et SPIRITU TUO …

Et AVECTOUTE L’ANNEE LITURGIQUE ET LES CHANTS DIVINS dans les” CHAMPS D’YVAIN” !!!