Burançois !!! ou Saint François ??? (17)

Posted by on Apr 20, 2013 in Yves de Lessines | Comments Off on Burançois !!! ou Saint François ??? (17)

Centurie IX

XIII.
Les exilez autour de la Soulo
ngne (1)
Conduits de nuict pour marcher en Lauxois, (2)
Deux de Mode
nne truculent de Bolongne, (3)
Mis decouuerts par feu de Burançois. (4)

Sologne    =    Soulongne

Bologne    =     Bolongne

Modène     =   Modenne

 

Nous rappelant ce quatrain de la

 CENTURIE X
I.
A L’ennemy, l’ennemy foy promise (1)

ne se tiendra, les captifs retenus: (2)
Prins preme mort, & le reste en chemise. (3)
Damné le reste pour estre soustenus. (4)

Sologne    =    Soulongne

Bologne    =     Bolongne

Modène     =   Modenne

Nous pouvons dire :

Deux de Modenne     =        Jeux de mots d’ennes

(Deux N mis ennemis )

De Mode NN e

Deux de mots d’enne, d’haine ;

c-à-d

deux mots contenant un N en trop, …

 (Burançois    =     Durançois      =     de la Durance) ??

Et Sologne devient So longne, et même Sou longne 

Sologne     =    Sous longue

Bologne    =     Bolongne 

Bo longue et Sou longue

“Mis decouuerts par feu de Burançois.” (4)

Ces deux NN mis,

Mis à découverts, 

J’ai mis à découvert ces deux NN de Modène

Ces mots d’HAINE,

En HAINAUT,

???

Deux de Modenne truculent de Bolongne, (3)

Jeux de mots d’N, d’haine, truculents

Mots d’Hainaut truculents, 

 

Les exilez autour de la Soulongne (1)
Conduits de nuict pour marcher en Lauxois, (2)
Deux de Modenne truculent de Bolongne, (3)
Mis decouuerts par feu de Burançois. (4)

 

Capitale de la Soulongne :

La ville de Romorantin-Lanthenay avec l’église Saint-Etienne, le Carroir Doré, l’hôtel Saint-Pol, la pagode et l’hôtel de ville.

Lan the nay ; lent, le nay ;

Truc u lent

(nouveau-nay, puisnay, …)

Les armes de Romorantin-Lanthenay se blasonnent ainsi :

écartelé : au premier et au quatrième d’azur à la salamandre couronnée d’or sur un brasier de gueules, au deuxième et au troisième de sable aux deux clefs d’argent passées en sautoir3.

Salamandre

Mise à découvert ;

Sur un brasier de gueule : par feu

Donne les clés d’argent passées en sautoir… 

Mis decouuerts par feu de Burançois.

 

SOULOGNE : 

Sologne

 Pour les articles homonymes, voir Sologne (homonymie)

“Ses habitants sont les Solognots.

Essentiellement connue pour ses étangs, couvrant environ 12 000 hectares soit 2 % de son territoire, et ses forêts, notamment décrits dans l’ouvrage Raboliot deMaurice Genevoix, la Sologne possède une forte tradition de pêche et de chasse, très souvent privées.

La capitale officielle de la région est Romorantin-Lanthenay ; les autres principales villes sont La Ferté-Saint-AubinAubigny-sur-NèreSalbrisVierzon et Lamotte-Beuvron.

Il s’agit de la seule région naturelle qui fait l’objet d’une délimitation administrative officielle, à la suite d’une loi du 27 juin 1941 consacrée à la mise en valeur de ce territoire considéré comme particulièrement déshérité. L’arrêté du 17 septembre 1941 pris en application de la loi du 27 juin 1941 fixe ainsi officiellement la liste des 127 communes composant la Sologne3.” (wikipédia)

 

Les exilez autour de la Soulongne (1)
Conduits de nuict pour marcher en Lauxois, (2)
Deux de Mode
nne truculent de Bolongne, (3)
Mis decouuerts par feu de Burançois. (4)

 

Bolongne =

BOLOGNE ;

Ou alors

BOULOGNE   (sur-mer)

Par renversement du premier N de BoloNgne en un U déplacé entre le B et le L.

Ce qui nous ramène d’Italie en France et nettement plus près de la Belgique…

Boulogne-sur-mer

“Au Moyen Âge, Boulogne est le siège du comté de Boulogne. Un de ses comtes, Eustache II “as grenons” (aux belles moustaches), envahit l’Angleterre avec Guillaume le Conquérant. Il est le mari de sainte Ide et le père de Godefroy de Bouillon. Un autre, Étienne de Blois, est roi d’Angleterre auxiie siècleAlphonse de Portugal, mari de la comtesse de Boulogne Matilde II, est roi de Portugal.Baudouin de Boulogne, comte de Boulogne, frère de Godefroy de Bouillon, est le premier roi chrétien deJérusalem.

 

Le 25 janvier 1308, Isabelle de France, fille de Philippe le Bel, épouse dans l’église abbatiale située en haute ville le roi Édouard II d’Angleterre.

En Italie

Bologne (en italien Bologna, prononcé /boˈloɲɲa/) est une ville italienned’environ 375 000 située dans le nord-est du pays, entre le  et lesApennins. C’est le chef-lieu de la région d’Émilie-Romagne (plaine du Pô.

Elle est considérée comme le siège de la plus ancienne université du monde occidental puisqu’elle fut fondée en 10882. Ce rayonnement culturel et son université lui ont valu le surnom de la Dotta (la savante). La ville possède également d’autres surnoms comme la Rossa (la rouge), en référence à ses tuiles en terre cuite et aussi pour son âme politique de gauche communiste, etla Grassa (la grasse) pour son excellente cuisine.

Bologne a été fondée par les Étrusques sous le nom de Felsina en 534 av. J.-C. dans une zone habitée de longue date par le peuple de Villanova, un peuple de fermiers et de bergers. La ville étrusque a grandi autour d’un sanctuaire construit sur une colline entourée d’une nécropole. Au ive siècle av. J.-C., elle fut conquise par les Boïens, qui lui donnèrent le nom (d’origine celtique) de Bononia. Conquise par les Romains en 191 av. J.-C., la cité devint une colonie (3 000 familles romaines s’y installèrent sous la conduite desconsuls Lucius Valerius FlaccusMarcus Atilius Seranus et Lucius Valerius Tappo. La construction de la Via Æmilia en 187 av. J.-C. fit de Bologne un carrefour routier, relié à Arezzo par la Via Flaminia mineure et à Aquileia (Aquilée) par le Via Aemilia Altinate.

En 88 av. J.-C., la ville devint un municipium. Elle est constituée de rues rectilignes et orthogonales avec six cardines et huit decumani, qui font encore la structure de la ville aujourd’hui. La ville compta près de 10 000 habitants sous l’Empire romain, ainsi que de nombreux temples, thermes, théâtres et une arène. Pour Pomponius Mela, Bononia figurait parmi les cinq opulentissimae (plus riches) cités d’Italie. Ravagée par un incendie, elle fut reconstruite par Néron.

Après un long déclin, Bologne renaît au ve siècle sous l’impulsion de l’évêque Petronius, qui a construit l’église de Santo Stefano. Après la chute de l’Empire romain, Bologne a été transformée en forteresse sur les frontières de l’Exarchat de Ravenne dans le Pianura Padana. La ville était protégée par une enceinte qui ne protégeait néanmoins pas les ruines de l’ancienne ville antique romaine. En 728, la ville fut conquise par Liutprand, roi des Lombards, et annexée au royaume des Lombards.

Au xie siècle, Bologne connaît une nouvelle période de croissance et elle devient une Commune puis rejoint la Ligue Lombarde en 1164 pour lutter contre Frédéric Barberousse. En 1088, l’Université de Bologne est créée, elle est aujourd’hui la plus vieille université d’Europe. Des personnages illustres ont fréquenté cette université au Moyen Âge comme IrneriusDanteBoccaccio et Petrarca. Auxiie siècle, le développement de la ville nécessite l’extension de son enceinte, suivie d’une nouvelle extension au xive siècle.

En 1256 Bologne promulgue le Legge del Paradiso (la « loi du paradis »), qui a supprimé le servage féodal et libéré les esclaves grâce à l’argent de la ville. Au même moment le centre de la ville se couvre de tours, construites par les riches et influentes familles de la ville pour montrer leur puissance, d’édifices publics, d’églises et d’abbayes. Cette croissance et cette richesse amène la ville à figurer en1294 parmi les dix villes les plus peuplées d’Europe.

Comme la plupart des communes italiennes de l’époque, Bologne a été déchirée par les luttes internes, qui conduisirent à l’expulsion des Gibelins en 1274. Après avoir été écrasée lors de la bataille de Zappolino par Modène en 1325, Bologne commence à régresser et demande la protection du Pape au début du xive siècle.”

“Modène

 Pour les articles homonymes, voir Modène (homonymie)

Modène (en italien : Modena) est une ville italienne d’environ 180 000 habitants située dans la province de même nom en Émilie-Romagne.” (source wikipédia)

Les exilez autour de la Soulongne
Conduits de nuict pour marcher en Lauxois,
Deux de
Modenne truculent de Bolongne,
Mis decouuerts par feu de Burançois.

Un rapport entre Modène et Bologne

 

“Bolongne, après avoir été écrasée lors de la bataille de Zappolino par Modène en 1325

C’est d’abord une colonie romaine (183 av. J.-C., nom latin Mutina) située sur lavia EmilianaCicéron la décrit comme très florissante. Elle est ensuite le théâtre de l’affrontement entre Decimus Junius Brutus Albinus et Marc Antoine en -43.

Elle est à moitié détruite au ve siècle par Attila et au viie siècle une inondation la ravage de nouveau, mais la ville revit quand elle devient siège épiscopal.

Une cathédrale est bâtie en 1099. À la même époque, l’empereur Othon Ier la donne aux marquis de Toscane. À la mort de la comtesse Mathilde, néanmoins, Modène redevient indépendante. En 1288, elle se donne à Obizzo d’Este. En1452, elle est érigée en duché, toujours pour les Este, qui la gouvernent jusqu’en 1796, date à laquelle elle est prise par les Français.” (source wikipédia)

Mis decouuerts par feu de Burançois.

Burançois ???

Une Bure en soie ??

De rançois sans F

La bure en soie de Saint François ???

Passant de la soie de son père, marchand de tissu précieux à la bure dure,

Comme le ver à soie  devient « papillon de pauvreté »

joli ça, non ???

 

d’ailleurs ça me rappelle les verres de Boby Lapointe 

(et Lacan “je père sévère”) :

 

«Ma mère et habile,

mais ma bile est amère,

 Mon Père est sévère,

Ont les pieds fragiles… »

 

Et oui, la Poésie est fragile…

comme ses vers…

Mauvaise, elle casse les pieds…

des vers…

 

Bref…

 

Mis decouuerts par feu de Burançois.

 

ORDALIE par le FEU,

Qui appelle son corps : « mon frère l’âne » !

Et âne = burro en espagnol…

El Burro François…

Le Burfrançois

Burançois

 

“La bure est un tissu de laine assez grossier.

Cette étoffe sert de base à la confection de vêtements pour les religieux et en particulier pour les frocs des moines.

Bure est à l’origine du mot bureau. Désignant à l’origine l’étoffe recouvrant une table de travail, le mot a ensuite, par métonymies successives, désigné la table de travail elle-même, puis la pièce où elle se trouve, puis un lieu de travail administratif en général (aller au bureau), voire une administration elle-même (bureau des douanes).

Les bures sont de différentes couleurs, comme le noir, l’écru ou le brun.

Du mot “bure” vient le qualificatif “burel” qui nomme les laines de couleur brun / noir.

 

François d’Assise (San Francesco d’Assisi, né Giovanni di Pietro Bernardone) (entre 1181 et 11821 – 3 octobre 1226), est un religieux catholique italien, fondateur de l’ordre des frères mineurs (o.f.m., couramment appelé ordre franciscain) caractérisé par la prière, la pauvreté, l’évangélisation et le respect de la création. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et fêté le 4 octobredans le calendrier liturgique catholique.

Un jour en écoutant un passage de l’Évangile, il lui vient une réponse à ce qu’il cherche : passer sa vie à aimer toute la création. Il transforme alors sa vie, il se fait pauvre, se soucie d’annoncer les messages de joie, d’espoir et d’amour contenus dans la Bible, et de porter la paix aux gens et à toute la Création. Il s’habille d’un vêtement gris et se ceint la taille d’un cordon. Il porte ainsi le vêtement du pauvre de son époque.

Biographie

François est issu d’une riche famille marchande, en Ombrie. À sa naissance, sa mère le fait baptiser sous le nom de Giovanni (Jean). De retour de son voyage en France où il a fait de très bonnes affaires et en hommage à ce pays, son père, lui donne le nom deFrancesco (François = français), qu’il gardera et par lequel il sera mondialement connu.

4         Jeunesse

La jeunesse dissipée de Francesco est marquée par les aspirations de son époque. Fils d’un riche commerçant, il mène la “dolce vita” (belle vie) et organise des sorties avec ses condisciples. À l’époque des révoltes et des communes, bourgeois aspirant à la noblesse, il fait la guerre à la noblesse d’Assise et de Pérouse. La défaite des Assisiates à Ponte San Giovanni, en novembre 1202 sera pour lui suivie d’une année d’emprisonnement. Malade durant sa captivité, il doit, après son retour à Assise, calmer ses ardeurs.

5         Changement de vie

Cependant, il rêve toujours d’acquérir le rang de noblesse par de hauts faits d’armes et d’être adoubé chevalier. Alors qu’il s’apprête à rejoindre l’armée de Gauthier de Brienne, un songe fait à Spolète lui fait abandonner ce projet. De retour à Assise, il abandonne peu à peu son style de vie et ses compagnons de fête et fréquente de plus en plus souvent les chapelles de la vallée dite Val di Spoleto.

En 1205, il a 23 ans. Alors qu’il est en prière devant le crucifix de la chapelle San Damiano, Francesco entend une voix lui demandant de « réparer son Église en ruine ». Prenant l’ordre au pied de la lettre, il se rend à la ville voisine de Foligno y vendre des marchandises du commerce de son père pour pouvoir restaurer la vieille chapelle délabrée. Il dépense également beaucoup d’argent en aumônes.

Furieux des excentricités de son fils, Pietro Bernardone exige qu’il lui rende des comptes et ne craint pas de l’assigner en justice. Francesco, se réclamant d’un statut de pénitent qui le fait échapper à la justice laïque, sera alors convoqué par l’évêque d’Assise. Lors de son audition sur la place d’Assise, au printemps 1206, François rend alors l’argent qui lui reste, ainsi que ses vêtements et se retrouvant nu, il dit à son père et à la foule rassemblée :

« Jusqu’ici je t’ai appelé père sur la terre ; désormais je peux dire : Notre Père qui êtes aux cieux, puisque c’est à Lui que j’ai confié mon trésor et donné ma foi ».

L’évêque d’Assise, l’enveloppant de sa cape, couvre sa nudité et le prend sous sa protection.

François part pour Gubbio. Revenant à Assise vers l’été 1206, il restaure successivement les chapelles de San Damiano, de San Pietro, et de la Portioncule. Au début de 1208, dans la chapelle de la Portioncule (La Porziuncola), François comprend enfin le message de l’Évangile :

« Dans votre ceinture, ne glissez ni pièce d’or ou d’argent, ni piécette de cuivre. En chemin, n’emportez ni besace, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. »

— Matthieu 10,9

6         Pauvreté, première communauté

Il décide alors d’« épouser Dame Pauvreté », se consacrant à la prédication et gagnant son pain par le travail manuel ou l’aumône. Il change son habit d’ermite pour une tunique simple. La corde remplace sa ceinture. Il est probable que sa fréquentation des lépreux date de cette époque et de la stabilité qu’il pouvait trouver auprès de la léproserie voisine. Bernard, fils de Quintavalle, et Pierre de Catane le rejoignent très vite, puis d’autres encore et François se retrouve à la tête d’une petite communauté.

En 1210 le pape Innocent III, qui l’a vu en rêve soutenant la basilique Saint-Jean de Latran en ruines, valide verbalement la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante.

En 1212 il accueille sainte Claire Offreduccio (Claire d’Assise) parmi les siens et fonde avec elle l’Ordre des pauvres dames dite plus tard « Clarisses » en référence à leur sainte patronne.

Rapidement, l’ordre franciscain tel que l’avait conçu François est dépassé par son succès et s’organise contre les vœux du fondateur, si bien qu’après un voyage en Égypte et une rencontre étonnante avec le sultan Al-Kamel (1219), François confie la direction de l’ordre àPierre de Catane puis à Élie d’Assise. Il désapprouve également le goût naissant desFranciscains pour l’étude et l’enseignement, si bien qu’il refuse un jour d’entrer dans une maison conventuelle à Bologne lorsqu’il apprend qu’elle est surnommée « Maison des frères » et qu’elle comporte une école.

7         Règles

En 1221, durant le Chapitre général, il couche sur le papier la règle officielle qu’il veut donner à l’ordre. Ce texte, appelé aujourd’hui Regula prima, est jugé trop long et trop flou pour être praticable.

En 1222, François se rend à Bologne où, à la demande de laïcs, il crée un troisième Ordre après celui des frères mineurs et des sœurs pauvres : le Tiers-Ordre, appelé aujourd’huiFraternité séculière à laquelle adhère notamment la jeune duchesse de Thuringe, Élisabeth de Hongrie (+ 1231).” (source wikipédia)

 

Les exilez autour de la Soulongne
Conduits de nuict pour marcher en Lauxois,
Deux de
Modenne truculent de Bolongne,
Mis decouuerts par feu de Burançois.

 

Donc, notre Saint François, se mit à nu  (Mis decouuerts) et pris la dure BURE,en soie,

 en soi,

C’est bien, de quitter les Mots d’haine (modenne, modène), et il part à BOLOGNE en bure, François, …

par feu de son amour…

En 1222,  y crée le Tiers Ordre

Et toujours, à Bologne,

“Il désapprouve également le goût naissant desFranciscains pour l’étude et l’enseignement, si bien qu’il refuse un jour d’entrer dans une maison conventuelle à Bologne lorsqu’il apprend qu’elle est surnommée « Maison des frères » et qu’elle comporte une école.

 

…   si bien qu’après un voyage en Égypte et une rencontre étonnante avec le sultan Al-Kamel (1219),

Al-Malik al-Kâmil Nâsîr ad-Dîn1 « le Parfait » (v.1177 † 8 mars 1238) est un vice-roi d’Égypte sous le règne de son père al-Adel puis un sultan ayyoubide d’Égypte de 1218 à 1238 et de Syrie de 1237 à 1238. Il est fils du sultan ayyoubide Al-Adel et le neveu de Saladin.

Pendant la période d’occupation de Damiette, Saint François d’Assise se rend auprès d’Al-Kamil pour le convertir, mais même s’il le reçoit cordialement et civilement, il refuse le baptême. Considérant Saint François comme un ambassadeur, il renouvelle l’offre d’échanger Jérusalem contre Damiette, mais se heurte encore au refus de Pélage.” (source wikipédia)

Et là, nous revoilà en pleine croisade, avec les Templiers…

Saladin, Damiette, …

“Le pèlerinage à l’Alverne

Dès 1912, Massignon avait aperçu la profonde signification de l’apparition mystérieuse de Jésus-Christ en la figure d’un Séraphin crucifié, à l’Alverne, pour donner les stigmates à Saint François, en relation avec l’expérience religieuse de Muhammad dans son ascension nocturne et dans l’ordalie demandée mubâlaha par Muhammad aux chrétiens de Najrân.

Pour commémorer le XIIIème centenaire “solaire” de la mort de Muhammad (632-1932), Massignon avait demandé aux Franciscains de l’Alverne de célébrer une neuvaine de saintes messes du 31 mai au 8 juin et, avec des amis “hallagiens” de Paris, il monta à l’Alverne en pèlerinage.

(« Al Hallaj »,converti avait été crucifié…)

Après la clôture du colloque, le soir même du 6 octobre, Massignon, l’abbé Moubarak, le jésuite De Vries et moi-même, nous partîmes en taxi vers l’Alverne. En cours de route, Massignon me dit d’avoir lu mon Muhammad et Saint François, encore manuscrit, ajoutant : “Vous allez au-delà de moi! Allez-y! Allez-y!”

A l’Alverne, nous avons prié en union spirituelle avec La Pira et toutes les âmes juives, musulmanes et chrétiennes, demandant l’accomplissement de la Volonté de Dieu.

Le lendemain, 7 octobre, à la même heure, nous célébrâmes dans la petite chapelle Saint Bonaventure, et moi dans la chapelle des Stigmates. Ensemble nous priâmes pour la paix entre Israël et Arabes et aussi pour l’ordre franciscain afin qu’ils travaillent d’avantage pour la cause musulmane.

De l’Alverne avec le Père Moubarak et moi, Massignon tint à se recueillir au sanctuaire de Sainte Marguerite, à Cortone, où il cherchait une photo de crucifix ayant parlé à la Sainte. Nous saluâmes encore la sœur de Pier Giorgio Frassati et je reconduisis mon grand ami à Florence. La nuit même, Massignon devait partir pour Paris. C’était la dernière fois que je le voyais.” (réf. ??)

 

 

“Tiers ordre,

appelé aujourd’huiFraternité séculière à laquelle adhère notamment la jeune duchesse de Thuringe, Élisabeth de Hongrie (+ 1231).

 

Nous voici à Thuringe avec Elisabeth de Hongrie (et Maître Eckhart ) ….

 

Lors de son audition sur la place d’Assise, au printemps 1206, François rend alors l’argent qui lui reste, ainsi que ses vêtements et se retrouvant nu, il dit à son père et à la foule rassemblée :

Mis decouuerts par feu de Burançois.

 

« Jusqu’ici je t’ai appelé père sur la terre ; désormais je peux dire : Notre Père qui êtes aux cieux, puisque c’est à Lui que j’ai confié mon trésor et donné ma foi ».

L’évêque d’Assise, l’enveloppant de sa cape, couvre sa nudité et le prend sous sa protection.

 

En février 1223, François se retire dans un ermitage pour reprendre la rédaction de la règle. Celle-ci sera discutée au chapitre de juin puis approuvée par la bulle Solet annuere du papeHonorius III, d’où son nom de Regula bullata.

8         Stigmates, fin de vie

En août 1224, Francesco se retire avec quelques frères au monastère de l’Alverne. Le 17 septembre (3 jours après la fête de la Croix glorieuse), il aurait reçu les stigmates2. Désormais, il est souvent malade et en proie à des crises d’angoisses, il se réfugie dans une hutte près de la chapelle San Damiano, où il avait commencé son itinéraire spirituel et où vit la communauté des sœurs pauvres inaugurée par Claire d’Assise.

Il y écrit son « Cantique de frère soleil »

(ou « Cantique des créatures »,

premier texte en italien moderne),

célébration de Dieu en sa création, et l’un des premiers grands poèmes italiens.

Il meurt le 3 octobre 1226, dans la chapelle du Transito (qu’on peut voir ainsi que la chapelle du Portioncule, conservées intactes et englobées dans la basilique Sainte Marie des Angesdans le Val di Spoleto non loin de la ville haute d’Assise). Il laisse un testament où il professe son attachement à la pauvreté évangélique et à la Règle.

9         Après sa mort

François a été canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX. Il fait partie des saintscatholiques les plus populaires et sans doute celui qui est le mieux accueilli parmi les non catholiques ou non chrétiens.

À la suite de la nuit qu’il célébra dans une grotte à Greccio, l’usage de la crèche de Noëls’est répandu dans la famille franciscaine puis dans les foyers. Après sa rencontre avec le sultan à Damiette, l’annonce de la prière par les cloches, puis l’Angélus se sont répandus. François est le patron notamment des louveteaux (branche réservée aux jeunes enfants) au sein des mouvements de scoutisme catholiques, ainsi que celui des animaux, probablement par référence au miracle du « Loup de Gubbio » mais surtout pour le regard plein d’amour et de contemplation de l’œuvre de Dieu que portait saint François sur la nature (Cantique des Créatures…). À son exemple, les louveteaux sont invités à découvrir dans la nature « l’œuvre de Dieu » (« Le scout voit dans la nature l’œuvre de Dieu, il aime les plantes et les animaux » : art 6 de la Loi des Scouts et Guides de France) et à la considérer en conséquences (connaissance de la nature, respect…)

Le 29 novembre 1979, le Pape Jean-Paul II le proclame patron de ceux qui se préoccupent de l’écologie3 par la lettre apostolique Inter sanctos praeclarosque viros4.

Le Pape Benoît XVI a déploré que la figure de François d’Assise ait subi les assauts de la sécularisation5.

Œuvre

Bien qu’il se présente lui-même comme illettré, François a laissé de nombreux écrits de genres variés. Certains d’entre eux nous sont parvenus comme autographes, c’est-à-dire les originaux écrits par François lui-même (BLéon, LLéon). D’autres sont des copies incluses dans des collections, tel que le prestigieux manuscrit 338 de la Bibliothèque communale d’Assise. D’autres, enfin, sont tirés d’écrits divers dans lesquels ils avaient été cités (par exemple la Règle de sainte Claire).

10      Authenticité des Écrits

Les études récentes ont permis de déterminer les écrits que l’on peut attribuer à François, et à quel titre on peut les lui attribuer.

Certains textes ont été éliminés des éditions récentes du fait de leur degré d’authenticité trop faible. Ainsi la célèbre Prière pour la paix, appelée aussi Prière simple ou encore Prière de saint François, ne fait partie d’aucune collection manuscrite. La trace la plus ancienne de ce texte ne remonte pas avant 1913. La prière fut imprimée au dos d’une image pieuse représentant François d’Assise. Ce n’est qu’à partir de 1936 qu’on l’attribua à saint François. Son succès mondial est dû au sénateur américain Tom Connally qui en fit lecture en 1945 à la tribune de la conférence de San Francisco qui verra naître l’ONU, la ville de San Franciscoayant été placée dès sa création par les Espagnols sous le patronage du saint. D’autres prières, autrefois fameuses, ont récemment perdu du crédit auprès des chercheurs et ont disparu des éditions critiques des écrits de François.

Deux textes sont autographes (LLéon, LD-BLéon). Pour d’autres, on a un témoignage attestant que François en est l’auteur (CSol). Parfois, comme cela arrivait souvent au Moyen Âge, François a dicté un texte à un secrétaire, plus ou moins habile. Certains textes commencent en effet par « Écrit comme… » (JP, TestS, BBe). Ceux-ci sont qualifiés d’opera dictata. Certains textes (Adm) semblent être des notes prises pendant des entretiens. La règle (1Reg, 2Reg) est un écrit ayant évolué de 1208 à 1223, dans lequel François tient certes une grande part, cependant une étude précise montre que ce texte est l’œuvre de …

11        Prières

  • Salutations des vertus (SalV)
  • Oraison
  • Louanges pour toutes les heures (LH)
  • Notre Père paraphrasé (Pat)
  • Louange à Dieu (LD)
  • Cantique des Créatures (CSol)
  • Bénédiction à frère Léon (BLéon)
  • Exhortation à la louange de Dieu (ExhLD)
  • Salutation des Vertus (SalV)
  • Prière de saint François passant devant une église
  • Salutation à la Vierge (SalM)
  • Antienne mariale (PsFant)
  • Prière de saint François devant le crucifix de saint Damien (PCru)
  • Prière d’intercession
  • Psautier de saint François (PsF)

Les abréviations sont celle de l’édition bilingue latin français :

François d’Assise, Écrits, texte latin de l’édition K. Esser, introduction, traduction par T. Desbonnet, T. Matura, J-F. Godet, D. Vorreux, col. Sources chrétiennes, Paris, Cerf, 1981,(ISBN 978-2-204-07235-9).

12      Écrits perdus

  • Des cantiques composés, paroles et musique pour les

Clarisses d’après Miroir de la perfection (SP 90)

Toujours ce Miroir, cher aux mystiques…

 « Mirouër des simples âmes anéanties d’amour…) de Marguerite Porète, la Poirette, …

et c’est certainement aussi de ces textes et peut-être d’autres que parle sainte Claire dans son testament.

Hagiographie

 

Voir 509.21 quatrain IX.21 : Lône et Voragine… 

Et quatrain VIII.66 : Ulpian, la hulpe et l’’ argentine

“L’Argentine (néerlandaisZilverbeek, aussi appelée rivière d’Argent en français) est un ruisseau de Belgique coulant en province du Brabant wallon, affluent de la Lasne et sous-affluent de l’Escaut par la Rupel et la Dyle.” (source wikipédia)

Lasne = l’asne de Saint François : el « Burro » : du Burançois… ???

  • “Elle a également fait l’objet des Fioretti (« petites fleurs »), recueil anonyme du xive siècle contant sur un ton naïf et humoristique les miracles et petites histoires qui seraient advenus autour de François et de ses premiers disciples. Il y a 53 histoires. Dans un climat de poésie, les Fioretti ont le charme des fables. Elles sont aussi des leçons de sagesse. L’une des anecdotes les plus célèbres est la conversion d’un loup qui aurait terrorisé la population de la ville de Gubbio.
  • Sa vie, enfin, a été peinte par Giotto dans la basilique Santa Croce de Florence, et à Assise même dans l’église supérieure de la basilique par ses fresques de la vie de Saint François en 28 tableaux.” (source wikipédia)

 

Les fioretti et les petites fleurs et les simples ; …

Et le « Mirouër des simples âmes anéanties d’amour…) de Marguerite Porète, la Poirette, …

Nous voici à Thuringe avec Elisabeth de Hongrie (et Maître eckhart ) ….

 

Élisabeth de Hongrie

“Sainte Élisabeth de Hongriesainte Élisabeth de Thuringe dite égalementErzsébet en hongrois (1207 – 17 novembre 1231) est la fille d’André II de Hongrie(dynastie des Árpád) et de Gertrude d’Andechs-Meran (dynastie des Babenberg) (assassinée en 1213). Elle fut fiancée à 4 ans et mariée à 14 ans au landgraveLouis IV de Thuringe. Elle fut canonisée en 1235 et sa fête est le 17 novembre. Ses restes ont été exhumés un an après sa mort et l’ordre Teutonique a fait construire une magnifique église gothique, destinée à recevoir ses reliques. Celles-ci attirèrent des foules nombreuses faisant de Marbourg un grand centre de pèlerinage de l’Occident chrétien.

Vie

Élisabeth de Hongrie vécut de 1211 à 1228 au Château de Wartbourg. Desfranciscains allemands lui font découvrir l’esprit de saint François d’Assise et elle décide alors de se mettre au service des pauvres. Son époux meurt de la peste en 1227. Comme elle refuse d’être remariée, sa famille la chasse avec ses trois enfants. Son oncle, évêque, calme la famille. Les trois enfants seront élevés par la famille ducale. Élisabeth revêt l’habit du Tiers-ordre franciscain et prend pour directeur spirituel Conrad de Marbourg qui la traite sans ménagement voire avec une cruauté à laquelle elle répond par une douceur exemplaire. Désormais elle consacre toute sa vie et son argent aux pauvres pour qui elle fait construire un hôpital. Elle meurt d’épuisement à 24 ans à Marbourg.

On dit qu’elle portait secrètement du pain aux pauvres d’Eisenach, à pied et seule, ce que réprouvait son mari. Un jour qu’il la rencontra sur son chemin, celui-ci, furieux, lui demanda ce qu’elle cachait ainsi sous son manteau. Elle lui répondit d’abord que c’étaient des roses, puis, se rétractant, elle lui avoua, pour finir, que c’était du pain, et lorsque son mari lui ordonna alors d’ouvrir son manteau, il n’y trouva que des roses : c’est le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie.

Famille

Son père étant le frère de Constance, épouse d’Ottokar Ier de Bohême, Élisabeth est la cousine germaine de sainte Agnès de Bohême.

Elisabeth de Hongrie, par ailleurs, arrière-petite-fille de Renaud de Châtillon et Constance d’Antioche, descendait de Philippe Ier de France de la dynastie capétienne.

Iconographie

Elle peut être représentée soit en princesse, soit en tertiaire franciscaine. Lorsqu’elle est représentée en princesse, elle porte une couronne sur la tête et dans les mains un livre où sont posées deux couronnes. Celles-ci peuvent représenter sa naissance royale, sa piété austère et son abstinence, soit se comprendre comme les trois nœuds de la cordelière franciscaine représentant les vœux de Pauvreté, Chasteté et Obéissance.

Elle tient à la main une aumône, un broc, une corbeille de pain, de fruits et de poissons ; elle peut aussi avoir un tablier avec des roses1.

Elle est un des principaux personnages de l’opéra de Richard Wagner Tannhäuser (Dresde 1845)

Un oratorio de Franz Liszt a pour sujet la légende d’Elisabeth de Hongrie.

Églises

Plusieurs églises sont dédiées à Sainte Élisabeth de Hongrie, comme :

 

“Béguinage de Bruges

 

Cet article est une ébauche concernant une abbaye ou un monastère et laFlandre.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

 

Le béguinage de Bruges (appelé monastère de la Vigne ou De Wijngaard), sis dans la partie méridionale du centre historique de Bruges (Belgique) date de1245. Il est séparé de la ville par un mur d’enceinte entouré de douves. En 1927, une communauté de moniales bénédictines a pris la relève des quelquesbéguines qui y vivaient encore. Le béguinage est depuis lors un monastèrebénédictin.

Avec les autres béguinages flamands celui de Bruges est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Son enclos paisible bordé d’une trentaine de maisonnettes béguinales (certaines datant du xve siècle), et planté au centre d’arbres longilignes, est un des endroits les plus célèbres de la ville.

Avec leurs consœurs des autres villes flamandes, les béguines ont bouleversé l’ordre moral de l’Église, révolutionné les mentalités et modifié le paysage de nombreuses villes de Flandre. « On ne sait pas exactement où et comment est né ce mouvement, explique Silvana Panciera, sociologue à l’EHESS et auteur des Béguines (éd. Fidélité 2009). Ses premières traces remontent à la fin duxiie siècle, à Liège ». En moins de vingt ans, il se répand comme une trainée de poudre, gagne la France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Pologne, laHongrie. Partout, des femmes se réunissent, recréant une cité dans la cité. Leur but ? Mener une vie de perfection en milieu urbain, sans prononcer de vœux et affranchies des règles de l’Église. « Le mouvement des béguines séduit parce qu’il propose aux femmes d’exister en n’étant ni épouses, ni moniales, affranchies de toute domination masculine », explique Régine Pernoud dans son livre La Vierge et les saints au Moyen Âge.

Histoire

Vers 1225, un groupe de jeunes filles sans ressource forme une association pieuse de béguines. Elles s’installent près d’un cours d’eau, en un endroit isolé appelé ‘La Vigne’ (De Wijngaard), un peu à l’extérieur de la ville, et gagnent leur vie en travaillant la laine pour les tisserands.

La comtesse de FlandreMarguerite de Constantinople, les prend sous sa protection en 1245 : son intervention obtient de l’évêque de TournaiWalter de Marvis, que l’enclos soit érigé en paroisse indépendante. Son autonomie est confortée par un privilège accordé par le roi Philippe le Bel: le béguinage relève uniquement du tribunal royal. Par ailleurs la dimension contemplative est renforcée par une nouvelle règle de vie. En 1275 le béguinage est englobé dans les limites de la ville.

Le xve siècle est un période de prospérité. Le béguinage est riche, il s’étend sur une surface qui est plusieurs fois ce qu’il occupe aujourd’hui : c’est une vraie cité dans la ville. L’église est très fréquentée et la paroisse est desservie par un curé assisté de cinq vicaires.

Les troubles religieux, au xvie siècle sont à l’origine de l’incendie (en 1584) de l’ancienne église du xiiie siècle. Elle est reconstruite enstyle gothique en 1604. Nouvel essor au XVIIe et XVIIIe siècle. Cependant la population a socialement changé : si l’orientation reste religieuse et contemplative, les béguines sont d’origine aristocratique et leur genre de vie est celui de chanoinesses. Le recrutement est socialement sélectif, même s’il reste une ouverture aux ‘pauvres béguines’

Le portail d’entrée est construit en 1776. Le béguinage est supprimé par l’administration révolutionnaire française de la fin duxviiie siècle. En 1798, ses biens sont dévolus à la ‘Commission des hospices’.

Dès 1803, quelques béguines reprennent la vie commune, mais le style de vie n’est pas adapté à la mentalité moderne des xixe etxxe siècles. Le béguinage survit pendant un siècle. Le déclin semble inéluctable. Cependant le chanoine Rodolphe Hoornaert prend une initiative au début du xxe siècle. Il fonde une nouvelle communauté religieuse, les ‘Filles de l’Église’ qui adopte la règle de Saint-Benoît. Le béguinage est aujourd’hui le ‘monastère bénédictin de la Vigne’.

Patrimoine

  • Le portail monumental où mène un pont à dos d’âne (trois arches) jeté sur le ‘Minnewater’ est orné d’une statue de sainte Élisabeth de Hongrie, patronne de plusieurs béguinages. Donnant accès à l’enclos, il date de 1776.
  • Une trentaine de maisonnettes béguinales de couleur blanche, la plupart datant des XVIe, XVIIe ou XVIIIe siècle entourent une vaste pelouse plantée d’arbres et une église de style baroque. Près du portail d’entrée une maisonnette a été aménagée en musée qui fait revivre la vie quotidienne des béguines. On peut y voir quelques tableaux des XVIIe et XVIIIe sièclesainsi qu’un mobilier d’époque, y compris les instruments de travail des béguines (surtoutbroderie et dentelle).
  • L’église Sainte-Élisabeth est de style gothique. Les stalles sont du xviie siècle. La récitation ou le chant de l’office divin occupait une place importante dans leur vie quotidienne (comme des moniales bénédictines d’aujourd’hui).
  • La maison de la Grande Dame (supérieure de la communauté) est immédiatement reconnaissable car plus élaborée dans son architecture. Datant du xviie siècle, elle est flanquée d’une petite chapelle plus ancienne (xve siècle). La maison attenante était l’infirmerie. À proximité, six maisonnettes plus petites étaient réservées aux béguinesfinancièrement démunies.

 

La ville de Gand ne compte pas moins de trois béguinages. Deux furent fondés au xiiie siècle, à l’instigation de Jeanne de Constantinople ; le troisième, remontant seulement au xixe siècle, fut construit dans la commune limitrophe de Mont-Saint-Amand afin d’accueillir les béguines contraintes à quitter leur ‘vieux béguinage’, sous la pression des autorités municipales gantoises. Ce sont :

Le vieux béguinage (Oud begijnhof)[modifier]

Le béguinage Sainte-Élisabeth (Begijnhof Sint-Elisabeth) était situé dans le quartier de la Cour des Princes (le Prinsenhof : château où naquit Charles Quint et dont à peu près rien n’a été conservé). Il est à peine identifiable comme béguinage, son mur d’enceinte et son portique d’entrée ayant disparu.

Fondé en 1234 par Jeanne de Constantinople (première règle de vie en 1235), et ayant son domaine propre avec chapelle depuis 1242, le béguinage comporte au début du xive siècle une centaine de maisonnettes. Au xvie siècle, les guerres de religion lui sont néfastes. En 1566 l’église est endommagée par les iconoclastes, et durant la période de pouvoir municipal calviniste, entre 1577 et 1584, les béguines, en raison notamment de leurs liens avec les dominicains qui assurent le service spirituel, ont plus que leur part des brimades et interdictions qui frappent alors les catholiques.

Au xviie siècle le béguinage est en plein essor. Les béguines sont plus de 800, et l’église gothique est agrandie, et embellie d’éléments baroques.

À la fin du XVIIIe siècle, les béguines perdent la propriété de leur béguinage, dévolu par le pouvoir révolutionnaire français à l’administration des hospices civils de la ville. Elles y restent cependant comme ‘locataires’. Le régime hollandais qui suit est ouvertement anticatholique. Les plus gros ennuis viennent cependant après l’indépendance de la Belgique (1830).

En 1867 la municipalité gantoise (contrôlée par un groupe anticlérical), veut incorporer le vieux béguinage dans un projet d’urbanisation visant à loger les nécessiteux. Augmentant démesurément le prix du loyer la municipalité contraint les béguines à quitter les lieux. Grâce à l’intervention du duc Engelbert-Auguste, 8e duc d’Arenberg (1824-1875) et de son soutien financier elles trouvent à se reloger dans un nouveau béguinage, conçu par le baron de Béthune et construit à Mont-Saint-Amand. Le portique d’entrée du vieux béguinage est alors démantelé et les maisonnettes sont transformées.

Le site comprend aujourd’hui : des maisons de béguines, pour la plupart du XVIIe siècle ; des «couvents» (immeubles collectifs), également du XVIIe siècle ; l’église Sainte-Élisabeth, édifiée au xiiie siècle, mais qui n’a gardé de sa structure primitive que des piliers, et qui fut par deux fois fortement remaniée à l’époque baroque, jusqu’à prendre l’aspect d’une église-halle.

Le petit béguinage (Klein begijnhof)

Également appelé Begijnhof Onze-Lieve-Vrouw ter Hoye ce petit béguinage est situé aux confins sud-est de la vieille ville, adossé aux remparts de la quatrième enceinte. Il vit longtemps comme en parallèle au vieux béguinage. Comme lui, il est fondé au xiiie siècle par la même Jeanne de Constantinople. Il se développe également dans les siècles suivants, même s’il tarde à se bâtir une église (fin XIIIe) et qu’il ne devient paroisse indépendante qu’au XIVe. Même violences iconoclastes et vexations calvinistes (les soldats gueux y mettent garnison). Il connaît son apogée au xviie siècle, comptant jusqu’à 174 béguines. Une nouvelle église, en style baroque (1658) est alors construite.

 

Le grand béguinage (Groot begijnhof)

Ce béguinage est le plus récent de tous les béguinages, car construit de neuf au xixe siècle. Un terrain de sept hectares acquis par le duc d’Arenberg à Mont-Saint-Amand en 1872 est mis à la disposition des béguines du ‘vieux béguinage’. Conçu en style néo-gothiquepar le baron de Béthune (et dessiné par l’architecte Arthur Verhaegen), l’ensemble des nouveaux bâtiments, avec la ‘Groot-huis’,infirmerie, 14 couvents, et 80 maisonnettes est achevé en 1874. Le baron se charge personnellement de l’aménagement et du mobilier de la nouvelle chapelle Saint-Antoine. Un musée illustre les coutumes propres à la communauté religieuse.

Les béguines chassées du béguinage Sainte-Élisabeth s’y rendent en procession solennelle le 29 septembre 1874. Cérémonie grandiose de consécration de l’église et déménagement qui permet à la population de Gand de manifester son attachement à ses béguines. Les trois cent religieuses du ‘vieux béguinage’ sont conduites en une centaine de voitures par les dames de la haute société vers leurs nouveaux logements de Mont-Saint-Amand. Elles sont escortées par une nombreuse foule.

Les maisons des petits et grands béguinages sont aujourd’hui aménagées en logements.” (source wikipédia)

Les exilez autour de la Soulongne
Conduits de nuict pour marcher en Lauxois,
Deux de Mode
nne truculent de Bolongne,
Mis decouuerts par feu de Burançois.

 

LAUXOIS ???

Lauxois en Bolongne

ou

L’Auxois en Bourgogne ???

“L’Auxois peut désigner :

L’Auxois (Alesiensis pagus en latin),

Encore un PAGUS

Le mot latin pagus (au pluriel pagi), traduit par « pays », désigne une unité territoriale gallo-romaine inférieure à celle de la civitas, puis, à l’époque médiévale, une subdivision territoriale (proche du canton contemporain) souvent intégrée dans un comté.

Évolution du pagus

À l’époque gallo-romaine, le pagus est une circonscription territoriale et juridique interne à la pertica (territoire rural de la civitas, ou « cité »), d’une taille sensiblement équivalente à celle d’un canton. Il regroupe aussi bien des habitations isolées (fermes) que groupées (hameaux, villages, bourgs).

Parfois, le pagus peut aussi désigner l’agglomération secondaire du territoire de la cité qui est aussi le chef-lieu administratif du pagus territorial, c’est-à-dire que le pagus désigne aussi bien la subdivision territoriale que le chef-lieu de cette subdivision : par analogie, on pourrait dire que cela désigne le canton, et le chef lieu du canton.

Dans l’Antiquité tardive et au Haut Moyen Âge, il s’agit d’une circonscription équivalente au Gau germanique.

À la période carolingienne, le pagus est placé sous l’autorité d’un comte. Le pagus désigne parfois une subdivision du comté. Le pouvoir territorial d’une ancienne civitas est en effet souvent démembré entre plusieurs comtes qui règnent sur différents pagi tandis que la cohérence du diocèse est, à l’inverse, maintenue sur l’ensemble de la civitas. De plus, un comte peut avoir plusieurs pagi sous son autorité (comitatus).

Le pagus peut lui-même être subdivisé en plusieurs petites subdivisions : on trouve ainsi la centana (« centaine »), la “vicaria” (« vicairie »), puis le banum (ban).

Les noms dérivés de pagus

Le terme pagus est à l’origine du nom commun pays, son dérivé paganus « de la campagne » est à l’origine du terme païen. Cette évolution sémantique s’explique par la christianisation plus tardive des habitants des pagi ruraux par rapport aux populations urbaines. Un dérivé indirect du même étymon a donné naissance au terme paysan qui signifie originellement « du pays », le terme est quant à lui directement dérivé de pays + suffixe germanique -ing. Il va remplacer le terme villanus « celui qui travaille dans une villa », d’où le français ville à l’origine au sens d’« exploitation rurale » et vilain « celui qui l’exploite ».” (source wikipédia)

 

Je confonds pagus et palus ;

C’est parce que je n’ai pas lu disme ; Paludisme

Bien que dans le temps trépassé, « posthumus et perhumus » (réf. Quatrain), il y avait beaucoup de « pagi » qui étaient des « pali »

MARECAGES, MARAIS

 

“Avec le suffixe -age, dérivé du normand ou du picard maresc (→ voir marais pour le sens ; → voir maraîchage pour la suffixation).

 

Un petit Bonjour à monsieur MARESCAUX !!!!

MARAIS-ESCAUT

13                Nom commun

marécage /ma.ʁe.kaʒ/ masculin

  1. Étendue de terre saturée d’eau pendant la plus grande partie de l’année, et dont la surface du sol n’est généralement recouverte que d’une faible profondeur d’eau.
  • Ce ne sont pas de bons prés, ce sont des marécages. — Du gibier qui sent le marécage.
  • Tout ce pays-là n’est qu’un grand marécage. — Les oiseaux aquatiques se plaisent dans les marécages.
  1. (Figuré) — (endroit) malsain ; chose malsaine.
  • Jamais je n’aurais obtenu un semblable résultat en m’obstinant à croupir dans les marécages du reportage et du chroniquage à tant la ligne. — (Victor MéricLes compagnons de l’Escopette, 1930, p.179)” (source wikipédia)

marais
nom masculin
(bas latin mariscus, du francique marisk)

Région basse recouverte par des eaux stagnantes peu profondes, en partie envahie par une végétation adaptée à l’humidité (roseaux, plantes aquatiques, etc.).

 

BOTANIQUE

“Les plantes vivant dans les marais ont presque toutes leurs racines immergées ; leurs feuilles sont soit dressées au-dessus de l’eau (papyrus, roseau), soit flottantes (nénuphar), soit encore entièrement submergées (renoncule, utriculaire). Certaines espèces sont entièrement flottantes (lentilles d’eau, salvinia, azolla, eichhornia). Les plantes aquatiques sont molles et contiennent des espaces aérifères. Les arbres des marais littoraux (mangrove) sont pourvus de racines hautement spécialisées (racines asperges, racines échasses).” (source wikipédia)

 

marais aestuarium Dernière mise à jour: 2009-01-01
Objet: Littéraire
Fréquence d’utilisation : 1
Qualité:  Excellent 
Référence: Gosmont

 

Marais Palus

 

Les exilez autour de la Soulongne
Conduits de nuict pour marcher en Lauxois,
Deux de
Modenne truculent de Bolongne,
Mis decouuerts par feu de Burançois.

 

“Situé au coeur de la vallée de la Haine, le complexe marécageux d’Harchies-Hensies-Pommeroeul, mieux connu sous le nom des “Marais d’Harchies”, est un site majeur pour l’ornithologie en Région Wallonne. S’il est riche  en oiseaux nicheurs, il constitue également un important site de transit lors de la migration des oiseaux, tant pré que postnuptiale et offre les conditions idéales pour l’hivernage de nombreuses espèces.

Son inscription comme zone humide “Ramsar” confirme son grand intérêt avifaunistique à l’échelle internationale

 

Ce site internet, initié par des naturalistes locaux, est destiné à faire partager les beautés de ce joyau naturel à quiconque voudra bien y accorder un peu de son temps et de son attention.

 

MARAIS

En géographie, un marais est un type de formation paysagère au relief peu accidenté, où le sol est recouvert, en permanence ou par intermittence, d’une couche d’eau stagnante, en général peu profonde, et couverte de végétations. On parle de zone humide.

La végétation des marais est constituée d’espèces adaptées au milieu humide. Sa composition varie selon la hauteur de l’eau, l’importance des périodes d’assèchement, et le taux de salinité. Les espèces dominantes sont les poacées (roseaux), typhacées(massettes), les joncacées (joncs), cypéracées (carex), et autres plantes herbacées et aquatiques, et des plantes ligneuses basses. Dans les marais d’eau saumâtre, on rencontre des espèces halophiles.

Il se distingue d’une mangrove, dominée par des arbres plutôt que des herbes ; et d’un étang par sa moindre profondeur de l’eau.

Un marécage désigne une zone recouverte de marais.

Jonquille est en français à la fois un nom commun véhiculaire et un nom vernaculaire qui désigne de façon ambiguë plusieurs plantes, généralement herbacées.

En langage des fleurs, la signification de la jonquille est la langueur d’amour, le désir.” (source wikipédia)

« Ce langage des fleurs » peut-être en rapport avec un « Poème d’Amour » pour MINNESANGER

ou avec un « Poème mystique »… D’ailleurs, comme dit ci-dessous : NARCISSUS JONQUILLA fait déjà référence à NARCISSE qui mire sa belle image envoûtante dans le MIROIR de l’EAU…

 

La jonquille est l’un des symboles du Pays de Galles.

 

“Dans le genre Narcissus

  • La jonquille véritable, et la seule qui rappelle sa dénomination espagnole de “petit jonc”, est Narcissus jonquilla. Des variétés à parfum sont cultivées à Grasse.
  • Néanmoins depuis la Belle Époque, la langue française dénomme Jonquilleune autre espèce commune surtout dans les Vosges, en Lorraine et en Franche-Comté. Il s’agit du narcisse jaune ou Narcissus pseudonarcissus ou encore narcisse trompette. Cette appellation s’est ensuite répandue grâce à l’essor du tourisme et du journalisme, chassant les multiples appellations populaires, vernaculaires ou génériques anciennes. Elle n’en est pas moins peu appropriée ni pour un amateur botaniste ni pour un simple observateur de bon sens.

(quatrain : J(i)ONQUIERES)

perhume et posthume…

La jonquille (Narcissus jonquilla) est une plante de la famille des Amaryllidacées.

Description

La vraie jonquille a des feuilles étroites en forme de joncs. Ce caractère qui n’est pas observé sur les autres narcisses est à l’origine de sa dénomination par l’espagnol jonquillo, diminutif de junco, jonc. Il faut attendre en 1596, le dictionnaire franco-allemand de L. de Hulsius qui dénomme la jonquille ou ionquille en français.

Chaque bulbe donne quatre à cinq fleurs odorantes en ombelles, avec une couronne en forme de bague.

Étymol. et Hist. 1. 1596 bot. iouquille [on a proposé de voir dans cette forme une coquille; notons cependant qu’elle est correctement placée entre jouir et jour] sans indic. de genre (Hulsius) − 1628, Stoer d’apr. FEW t. 5, p. 67a, note 9; 1660 ionquille (Oudin Fr.-Esp.); 2. 1715 couleur de jonquille (doc. ds J.-J. Guiffrey, Inventaire général du mobilier de la Couronne sous Louis XIV, t. 1, p. 325); 1748 adj. de couleur (Livre-journal de Lazare Duvaux, éd. L. Courajod, II, 2 ds IGLF : moulures en vernis jonquille). Empr. à l’esp.junquillo (dep. 1192, Junquello, n. propre d’apr. Cor., s.v. junco; terme de bot. 1599, Percivale d’apr. Al.), dér. dimin. de junco (jonc*). Le genre fém. du mot fr. a été prob. déterminé par la finale.” (source wikipédia)

Jonc

 

 Pour les articles homonymes, voir Jonc

Le nom de jonc /ʒɔ̃/ ou /ʒɔ̃:k/ est donné à plusieurs plantes. Au sens strict, ce nom désigne les espèces appartenant au genre Juncus, dans la famille desJuncaceae.

D’autres genres sont parfois appelés jonc :

  • Les linaigrettes (genre Eriophorum) sont parfois appelées “jonc cotonneux
  • Le jonc des chaisiers désigne l’espèce Schoenoplectus lacustris. Il est utilisé en vannerie.
  • Le jonc odorant ou Schoenante désigne l’acore (Acorus calamus)
  • Le jonc fleuri désigne le butome en ombelle (Butomus umbellatus)
  • Le jonc marin désigne parfois l’Armérie maritime (Armeria maritima)
  • Le jonc des dunes est un des noms de l’oyat
  • Aux Antilles et en Guyane le terme jonc désigne les Cypéracées du genreEleocharis
  • Le Jonc d’Inde ou des Indes est utilisé comme synonyme de rotin1.

 

Jonquières, les joncs, joincts aux jonquilles de Laplaigne…

 

Des joncs joinct en juin, ce sont des vanneries

Des joncs joints et des saules-osier d’Audenaerde…

 

Enfin, une « SIMPLE »,  ….

 

Et sans doute trop tardif…

 

 

Les exilez autour de la Soulongne
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nne truculent de Bolongne,
Mis decouuerts par feu de Burançois.

 

De Burançois et Saint François,

Du « Frère l’âne » en « Hermano El Burro)

à

BURIDAN

Jean Buridan

 

Jean buridan, de dans il y a « burro », l’âne ;

Or, l’âne de Buridan n’est pas si âne que cela….

« Burro » de dans, buridan ;

Rien à voir avec Pol Bury de-dans ou dehors; sculpteur du XXème

 

 

“Jean Buridan, en latin Joannes Buridanus (1292 – 1363), philosophe français, docteur scolastique, fut l’instigateur du scepticisme religieux en Europe. Il fut, en Occident, le redécouvreur de la théorie de l’impetus, vers 13401. Son nom est plus fréquemment connu pour l’expérience de pensée dite de l’âne de Buridan. Une légende, propagée jusqu’au xxie siècle par la Ballade des dames du temps jadis de François Villon, l’associe à tort à l’affaire de la tour de Nesle.

Biographie

Né probablement à Béthune, il étudia à l’université de Paris sous la direction du philosophe scolastique Guillaume d’Occam et fut un ardent nominaliste.

Il enseigna la philosophie à Paris et fut élu deux fois recteur de l’Université de cette ville en 1328 et 1340. Comme philosophe, Buridan a enseigné un nominalisme radical et s’est confiné dans les études philosophiques.

Contrairement au cursus ordinaire pour une carrière en philosophie, il choisit d’étudier les arts libéraux plutôt que la théologie. Il maintient d’autant plus son indépendance en demeurant un clerc séculier plutôt qu’en rejoignant un ordre religieux. À partir de 1340, il s’oppose à son mentor Guillaume d’Occam. Cet acte a été interprété comme le début du scepticisme religieux et l’aube de la révolution scientifique.

Persécuté par les réalistes, il se retira en Allemagne, où il fonda une école, et enseigna à Vienne. Buridan, en tant que nominaliste, ne pouvait admettre l’existence de la liberté humaine, et il a longuement discuté la question du libre arbitre dans ses commentaires surl’Éthique d’Aristote.

Une campagne posthume par des Occamistes réussit à faire placer les écrits de Buridan sur l’Index Librorum Prohibitorum de 1474 à 1481.[réf. nécessaire]

Buridan a aussi énoncé une théorie sur la répartition des terres et des océans sur le globe qui a rompu avec les conceptions théologiques de son époque.[réf. nécessaire]

Albert de Saxe est parmi les plus célèbres de ses disciples, reconnu comme un logicien.

De nombreuses histoires apocryphes à propos de ses aventures amoureuses montrent qu’il avait la réputation d’être une figure brillante et mystérieuse à Paris. Il avait aussi un charisme inhabituel pour attirer des subventions académiques. Suivant une tradition plus légendaire qu’historique, Buridan aurait dans sa jeunesse été introduit dans la tour de Nesle, où la reine de Navarre Marguerite de Bourgogne, femme du futur Louis X de France, aurait eu avec lui un commerce coupable, et il aurait failli être victime de son imprudence.[réf. nécessaire]

Paradoxe de l’âne de Buridan

Le paradoxe de l’âne de Buridan est la légende selon laquelle un âne est mort de faim et de soif entre son picotin d’avoine et son seau d’eau, faute de choisir par quoi commencer2.

On ne peut, à proprement parler, faire de ce cas de figure un paradoxe logique ; il s’agit plutôt d’un cas d’école de dilemme poussé à l’absurde, et ces deux traits caractérisent le phénomène de double contrainte.

14      Chez Buridan

Le paradoxe de l’âne de Buridan n’apparaît dans aucune des œuvres connues de Jean Buridan, bien qu’il soit tout à fait cohérent avec la théorie buridanienne de la liberté et de l’animal.

Buridan ne discute pas du problème particulier mais son apport est qu’il plaida pour un déterminisme moral où, sauf par ignorance ou embarras, un humain qui fait face à des comportements possibles ne peut que choisir le plus grand bien. Buridan considère que la volonté peut retarder le choix pour déterminer plus complètement les résultats possibles de l’option. Des présentateurs ultérieurs ont satirisé cette vue en un âne assoiffé et affamé, positionné à égale distance entre un seau d’eau et un seau d’avoine. L’âne meurt de faim et de soif alors qu’il hésite entre ses deux désirs.

15      Chez Aristote

Le problème apparaît dans De Caelo (295b32), où Aristote se demande comment un chien qui doit choisir entre deux nourritures également attirantes choisit entre elles.

De même, Aristote se demande avec perplexité ce qui arriverait en cas de tension excessive d’une corde parfaitement homogène et « ne sachant donc pas » en quel point se rompre.

16      Chez Spinoza

Il semble que Baruch Spinoza soit le premier à parler de l’« ânesse de Buridan » (« Buridani asina »). Dès les Principes de la philosophie de Descartes démontrés selon la méthode géométrique, texte paru en 1663, le philosophe amstellodamois mentionne cet argument :

« Qu’il existe une volonté. – Que d’ailleurs l’âme a une telle puissance, bien que n’étant déterminée par aucunes choses extérieures, cela se peut très commodément expliquer par l’exemple de (l’ânesse) de Buridan. Si en effet l’on suppose un homme au lieu d'(une ânesse) dans cette position d’équilibre, cet homme devra être tenu non pour une chose pensante, mais pour l’âne le plus stupide, s’il périt de faim et de soif » (Partie II de l’Appendice contenant les « Pensées métaphysiques », trad. fr. Charles Appuhn, p. 388, chez GF-Flammarion, Paris, 1964, publié avec le Traité de la réforme de l’entendement, titre principal).

Dans le scolie de la proposition 49 de la deuxième partie de l’ÉthiqueSpinoza répond à une objection possible contre son propre système :

« On peut […] objecter que, si l’homme n’opère pas par la liberté de la volonté, qu’arrivera-t-il donc s’il est en équilibre, comme l’ânesse de Buridan ? Mourra-t-il de faim et de soif ? Que si je l’accorde, j’aurai l’air de concevoir une ânesse, ou une statue d’homme, non un homme ; et si je le nie, c’est donc qu’il se déterminera lui-même, et par conséquent c’est qu’il a la faculté d’aller, et de faire tout ce qu’il veut. […] J’accorde tout à fait qu’un homme placé dans un tel équilibre (j’entends, qui ne perçoit rien d’autre que la soif et la faim, tel aliment et telle boisson à égale distance de lui) mourra de faim et de soif. S’ils me demandent s’il ne faut pas tenir un tel homme pour un âne plutôt que pour un homme ? Je dis que je ne sais pas, pas plus que je ne sais à combien estimer celui qui se pend, et à combien les enfants, les sots, les déments, etc. » (trad. fr. Bernard Pautrat, p. 191 et 195.)

Spinoza procède à une généralisation que Buridan aurait refusée. Selon Buridan, en effet, l’âne mourrait de faim et de soif, mais un homme placé dans la même situation serait capable de choisir arbitrairement : c’est la « liberté d’indifférence ».[réf. nécessaire] Spinoza, en revanche, estime que sur ce point il n’y a pas de différence entre l’homme et l’animal : même l’homme mourrait de faim et de soif.

17     Comptine de Voltaire

Ce paradoxe inspira Voltaire3:

Connaissez-vous cette histoire frivole
D’un certain âne illustre dans l’école?
Dans l’écurie on vint lui présenter
Pour son diner deux mesures égales,
De même force, à pareils intervalles;
Des deux côtés l’âne se vit tenter
Également, et, dressant ses oreilles,
Juste au milieu des deux formes pareilles,
De l’équilibre accomplissant les lois,
Mourut de faim, de peur de faire un choix.

(Voltaire, La Pucelle d’Orléans, œuvre en 21 chants, chant XII, vers 16 et sq.
Œuvres complètes de Voltaire, t. XI, Paris, 1784.)

L’impetus

Traitant du problème de la dynamique d’un projectile, Jean Buridan montre que la théorie d’Aristote de la cause motrice disant que « Tout ce qui est mû est mû par autre chose… » est prise à défaut ; y compris les palliatifs divers tels l’antiperistasis (le mouvement violent crée un vide, ou une raréfaction de l’air qui continue de propulser le projectile dans les airs) ou l’opinion disant que l’air, ébranlé par le mouvement violent, acquiert puissance pour pousser le projectile.

Citation de Jean Buridan : « Voici donc, ce me semble, ce que l’on peut dire : tandis que le moteur meut le mobile, il lui imprime un certain impetus, une certaine puissance capable de mouvoir le mobile dans la direction même où le moteur meut le mobile, que ce soit vers le haut, ou vers le bas, ou de côté, ou circulairement. Plus grande est la vitesse avec laquelle le moteur meut le mobile, plus puissant est l’impetus qu’il imprime en lui…mais par la résistance de l’air, et aussi par la pesanteur qui incline la pierre à se mouvoir en sens contraire…cet impetus s’affaiblit continuellement […] Toutes les formes et dispositions naturelles sont reçues en la matière et en proportion de la matière; partant plus un corps contient de matière, plus il peut recevoir de cet impetus; or dans un corps dense et grave [ie : pesant], il y a, toutes choses égales d’ailleurs, plus de matière qu’en un corps rare et léger. Une plume reçoit un impetus si faible que cet impetus se trouve détruit aussitôt par la résistance de l’air4 »

Une idée proche, mais moins développée, se trouvait déjà clairement chez Jean Philopon, commentateur byzantin du ve siècle, etGuillaume d’Ockham avait aussi émis l’hypothèse, imprécise, qu’il se transmet quelque chose du corps « agent » au corps « patient »4. L’impetus, notion floue, qualitative, née avant la notion de vitesse, évoque des notions modernes comme celles de quantité de mouvement et d’énergie cinétique. Elle ne pourra pas s’appuyer sur des mathématiques algébriquement performantes (qui viendront avec René Descartes) ni sur des expérimentations la quantifiant et la précisant. Les expérimentations viendront avec Galilée. La notion d’impetus ne sera presque plus employée après Galilée et René Descartes qui auront su s’en inspirer pour construire une théorie (l’inertie) où le mouvement n’a pas besoin de moteur pour durer, et une notion quantitative (la quantité de mouvement)4.” (source wikipédia)

 

 Un complément important :

Complément :

Centurie IX

XIII.

Les exilez autour de la Soulongne
Conduits de nuict pour marcher en Lauxois,
Deux de Mode
nne truculent de Bolongne,
Mis decouuerts par feu de Burançois.

 

On a donc Boulogne/sur/mer

Sur mer = pour marcher en L’eau – xois

 

Mais on a aussi

SOULOGNE

Qui veut dire que SOUS LOGNE

Se trouve caché :

L’HOGNE (affluent de la Meuse)

Et

Le village de HOGNE

Donc :

 

SOUS l’HOGNE (rivière)

Il est BEAU L’HOGNE (village)

 

 

Le village de  HOGNE

Qui possédait un château

est devenu :

« Somme-Leuze

Le village de Somme-Leuze est le deuxième plus important village de la commune. Construit sur le versant nord, il est entouré de champs, prés, prairies et bois. Le ruisseau, la Somme, coule dans le fond du village et offre des promenades champêtres

Le village de Somme-Leuze comprend le hameau de Somal. Somme fit partie du domaine du Chapitre de Saint Lambert à Liège; Leuze fut donné à l’Ordre des Templiers à la fin des Croisades, Somal ressortit de la Principauté de Liège.

Somal possède une “ferme-château” classée dont l’origine remonterait au 16ème siècle. Il comprend un imposant manoir en moellons de grès et calcaire et à toit en croupes, auquel est accolée une tour ronde plus basse. Le manoir fait partie, avec les dépendances et un solide mur de clôture, de l’enceinte de la ferme-château.

La chapelle Saint-Roch située non loin de là, et construite egalement en moellons de grès et de calcaire, est elle aussi classée. »

Et LEUZE, peut reconduire également à LEUZE en HAINAUT !!!